Il y a au moins deux sortes de chansons dont nous vous parlons sur l'histgeobox : Celles qui ne sont pas très connues mais qui nous permettent d'étudier un évènement connu et celle qui sont très connues, sans pour autant que le sujet qu'elles abordent soit connu. "Sunday Bloody Sunday" appartient bien sûr à la deuxième catégorie. Nous allons tenter de vous éclairer un peu sur ce "Dimanche sanglant" et ses origines.
D'abord quelques mots sur le groupe U2. Depuis plus de 30 ans, les 4 gars de Dublin (le chanteur Bono, le guitariste The Edge, le batteur Larry Mullen et le bassiste Adam Clayton) n'ont pas quitté le devant de la scène, n'hésitant pas à évoluer pour rester l'un des groupes les plus populaires de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle. Formé en 1976, le groupe sort ses premiers singles puis deux albums au début des années 1980.
Avec l'album War, sorti en 1983, le discours de U2 se fait plus politique, plus engagé. L'album est en tête des ventes au Royaume-Uni. Parmi les chansons, "Sunday Bloody Sunday" tient particulièrement à cœur au groupe car elle évoque la situation en Irlande du Nord. Elle est écrite par Bono, leader charismatique, et The Edge, l'un des meilleurs guitaristes de sa génération. Elle sort à un moment où le conflit semble sans issue. La dénonciation reste assez vague et très poétique. Contrairement à une chanson sur le même thème de John Lennon, les tenants et aboutissants du conflit ne sont pas réellement expliqués. C'est avant tout la violence qui est dénoncée. Dans des versions plus récentes (comme celle de Slane Castle mentionnée par Bricotice en commentaire), Bono ajoute même une dénonciation de l'IRA.
Côté musique, une batterie très présente et très sèche, des allures de marche militaire. Peut être une source d'inspiration ? Le début d'un morceau d'un groupe Punk d'Ulster, Stiff Little Fingers. En 1979, ils reprennent une chanson de Bob Marley dans laquelle ils évoquent un jeune tué par un tireur à Belfast. Ça s'appelle "Johnny Was".
Libre à vous de lire toute cette histoire en détail ou de la survoler... Cliquez sur Afficher pour la faire dérouler.
1972 : Un tournant dans le conflit
D'abord quelques mots sur le groupe U2. Depuis plus de 30 ans, les 4 gars de Dublin (le chanteur Bono, le guitariste The Edge, le batteur Larry Mullen et le bassiste Adam Clayton) n'ont pas quitté le devant de la scène, n'hésitant pas à évoluer pour rester l'un des groupes les plus populaires de la fin du XXème siècle et du début du XXIème siècle. Formé en 1976, le groupe sort ses premiers singles puis deux albums au début des années 1980.
Avec l'album War, sorti en 1983, le discours de U2 se fait plus politique, plus engagé. L'album est en tête des ventes au Royaume-Uni. Parmi les chansons, "Sunday Bloody Sunday" tient particulièrement à cœur au groupe car elle évoque la situation en Irlande du Nord. Elle est écrite par Bono, leader charismatique, et The Edge, l'un des meilleurs guitaristes de sa génération. Elle sort à un moment où le conflit semble sans issue. La dénonciation reste assez vague et très poétique. Contrairement à une chanson sur le même thème de John Lennon, les tenants et aboutissants du conflit ne sont pas réellement expliqués. C'est avant tout la violence qui est dénoncée. Dans des versions plus récentes (comme celle de Slane Castle mentionnée par Bricotice en commentaire), Bono ajoute même une dénonciation de l'IRA.
Côté musique, une batterie très présente et très sèche, des allures de marche militaire. Peut être une source d'inspiration ? Le début d'un morceau d'un groupe Punk d'Ulster, Stiff Little Fingers. En 1979, ils reprennent une chanson de Bob Marley dans laquelle ils évoquent un jeune tué par un tireur à Belfast. Ça s'appelle "Johnny Was".
Libre à vous de lire toute cette histoire en détail ou de la survoler... Cliquez sur Afficher pour la faire dérouler.
Les origines du conflit nord-irlandais
Quelle est la situation à la fin des années 1960 ?
1972 : Un tournant dans le conflit
Et maintenant place à la musique !
Découvrez la playlist Bloody sunday avec U2
...This song is not a rebel song
This song is Sunday Bloody Sunday
I can't believe the news today Je ne peux pas croire les infos aujourd'hui
I can't close my eyes and make it go away. Je ne peux pas fermer les yeux et les oublier
How long, how long must we sing this song? Combien de temps, combien de temps devrons nous chanter cette chanson ?
How long, how long? Combien de temps ? Combien de temps ?
'Cos tonight Parc'que ce soir
We can be as one, tonight. Nous pouvons ne faire qu'un, ce soir
Broken bottles under children's feet Des bouteilles cassées sous les pieds des enfants
Bodies strewn across the dead-end street. Des corps jonchant les impasses
But I won't heed the battle call Mais je ne tiendrais pas compte des appels à la guerre
It puts my back up, puts my back up against the wall. Je dois m'appuyer le dos contre le mur
Sunday, bloody Sunday. Dimanche, dimanche sanglant
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
Oh, let's go.
And the battle's just begun Et la bataille vient juste de commencer
There's many lost, but tell me who has won? Beaucoup ont péri, mais dis-moi qui a gagné ?
The trenches dug within our hearts Les tranchées sont creusées dans nos coeurs
And mothers, children, brothers, sisters Et des mères, des enfants, des frères, des soeurs
Torn apart. Séparés
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
How long, how long must we sing this song?
How long, how long?
'Cos tonight
We can be as one, tonight.
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
Wipe the tears from your eyes Essuie les larmes de tes yeux
Wipe your tears away. Essuie tes larmes
I'll wipe your tears away. J'essuierai tes larmes
I'll wipe your tears away.
I'll wipe your bloodshot eyes. J'essuierai tes yeux injectés de sang
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
And it's true we are immune Et il est vrai que nous sommes immunisés
When fact is fiction and TV reality. Quand les faits sont de la fiction et la télé la réalité
And today the millions cry Et aujourd'hui des millions pleurent
We eat and drink while tomorrow they die. Nous mangeons et buvons alors qu'ils mourront demain
The real battle just begun La vraie bataille vient juste de commencer
To claim the victory Jesus won Pour revendiquer la victoire que Jésus a gagné
On...
Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday..
[Traduction E.A.]
Dès février 1972, Paul et Linda McCartney sortent une chanson avec leur groupe, les Wings. La chanson s'appelle "Give Ireland Back To The Irish". Elle est logiquement interdite par la BBC...
La même année, un autre ex-Beatles (ayant comme McCartney une lointaine ascendance irlandaise), John Lennon, a également écrit une chanson portant le titre "Sunday Bloody Sunday" dont les paroles sont plus explicites sur le drame et son origine. Lennon est sans nuance et on pourrait l'accuser de racisme ("Remettez les Anglais à la mer !). Sur le même album intitulé Some Time in New York City, la chanson "The Luck Of The Irish" est aussi consacrée au conflit.
Well it was sunday bloody sunday C'était un dimanche sanglant
When they shot the people there Lorsqu'ils ont tué des gens là-bas
The cries of thirteen martyrs Les pleurs de 13 martyrs
Filled the free derry air Emplissaient l'air du Derry libre
Is there any one amongst you Y a-t-il quelqu'un parmi vous
Dare to blame it on the kids ? Qui ose rendre responsable des enfants ?
Not a soldier boy was bleeding Pas un soldat ne saignait
When they nailed the coffin lids! Quand ils clouèrent les couvercles des cercueils
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
You claim to be majority Vous affirmez être la majorité
Well you know that its a lie Vous savez bien que c'est un mensonge
You're really a minority Vous êtes vraiment une minorité
On this sweet emerald isle Sur cette douce île d'émeraude
When stormont bans our marches Quand Stormont interdit les marches [Le gouvernement provincial dominé par les protestants]
They've got a lot to learn Ils ont beaucoup à apprendre
Internment is no answer L'internement n'est pas la solution [L'internement administratif mis en place depuis 1971]
It's those mothers turn to burn! Ce sont ces mères qui se consumment
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
You anglo pigs and scotties Vous cochons d'Anglais et d'Ecossais
Sent to colonize the north Envoyés pour coloniser le Nord
You wave your bloody union jack Vous avez agîté votre putain d'Union Jack [le drapeau britannique]
And you know what it's worth! Et vous savez ce qu'il vaut
How dare you hold to ransom Comment osez-vous faire du chantage
A people proud and free A un peuple fier et libre
Keep ireland for the irish Garder l'Irlande pour les Irlandais
Put the english back to sea! Remettez les Anglais à la mer !
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
Well, its always bloody sunday C'est toujours ce putain de dimanche sanglant [bloody peut vouloir dire à la fois sanglant et putain]
In the concentration camps Dans les camps de concentration
Keep Falls Road free forever Garder Falls Road libre pour toujours [Rue principale du quartier catholique de Belfast]
From the bloody english hands De ces mains britanniques ensanglantées
Repatriate to britain Rapatriez vers la Grande-Bretagne
All of you who call it home Tous ceux d'entre vous qui l'appellent maison
Leave Ireland to the Irish Laissez l'Irlande aux Irlandais
Not for London or for Rome ! Pas à Londres ou à Rome ! [Peut être une manière de renvoyer dos à dos les extrémistes protestants et catholiques ?]
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
[Traduction E.A.]
Le rappeur-slammeur new-yorkais Saul Williams a sorti une version très réussie du morceau de U2 en 2007.
This song is Sunday Bloody Sunday
I can't believe the news today Je ne peux pas croire les infos aujourd'hui
I can't close my eyes and make it go away. Je ne peux pas fermer les yeux et les oublier
How long, how long must we sing this song? Combien de temps, combien de temps devrons nous chanter cette chanson ?
How long, how long? Combien de temps ? Combien de temps ?
'Cos tonight Parc'que ce soir
We can be as one, tonight. Nous pouvons ne faire qu'un, ce soir
Broken bottles under children's feet Des bouteilles cassées sous les pieds des enfants
Bodies strewn across the dead-end street. Des corps jonchant les impasses
But I won't heed the battle call Mais je ne tiendrais pas compte des appels à la guerre
It puts my back up, puts my back up against the wall. Je dois m'appuyer le dos contre le mur
Sunday, bloody Sunday. Dimanche, dimanche sanglant
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
Oh, let's go.
And the battle's just begun Et la bataille vient juste de commencer
There's many lost, but tell me who has won? Beaucoup ont péri, mais dis-moi qui a gagné ?
The trenches dug within our hearts Les tranchées sont creusées dans nos coeurs
And mothers, children, brothers, sisters Et des mères, des enfants, des frères, des soeurs
Torn apart. Séparés
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
How long, how long must we sing this song?
How long, how long?
'Cos tonight
We can be as one, tonight.
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
Wipe the tears from your eyes Essuie les larmes de tes yeux
Wipe your tears away. Essuie tes larmes
I'll wipe your tears away. J'essuierai tes larmes
I'll wipe your tears away.
I'll wipe your bloodshot eyes. J'essuierai tes yeux injectés de sang
Sunday, bloody Sunday.
Sunday, bloody Sunday.
And it's true we are immune Et il est vrai que nous sommes immunisés
When fact is fiction and TV reality. Quand les faits sont de la fiction et la télé la réalité
And today the millions cry Et aujourd'hui des millions pleurent
We eat and drink while tomorrow they die. Nous mangeons et buvons alors qu'ils mourront demain
The real battle just begun La vraie bataille vient juste de commencer
To claim the victory Jesus won Pour revendiquer la victoire que Jésus a gagné
On...
Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday..
[Traduction E.A.]
Dès février 1972, Paul et Linda McCartney sortent une chanson avec leur groupe, les Wings. La chanson s'appelle "Give Ireland Back To The Irish". Elle est logiquement interdite par la BBC...
La même année, un autre ex-Beatles (ayant comme McCartney une lointaine ascendance irlandaise), John Lennon, a également écrit une chanson portant le titre "Sunday Bloody Sunday" dont les paroles sont plus explicites sur le drame et son origine. Lennon est sans nuance et on pourrait l'accuser de racisme ("Remettez les Anglais à la mer !). Sur le même album intitulé Some Time in New York City, la chanson "The Luck Of The Irish" est aussi consacrée au conflit.
Well it was sunday bloody sunday C'était un dimanche sanglant
When they shot the people there Lorsqu'ils ont tué des gens là-bas
The cries of thirteen martyrs Les pleurs de 13 martyrs
Filled the free derry air Emplissaient l'air du Derry libre
Is there any one amongst you Y a-t-il quelqu'un parmi vous
Dare to blame it on the kids ? Qui ose rendre responsable des enfants ?
Not a soldier boy was bleeding Pas un soldat ne saignait
When they nailed the coffin lids! Quand ils clouèrent les couvercles des cercueils
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
You claim to be majority Vous affirmez être la majorité
Well you know that its a lie Vous savez bien que c'est un mensonge
You're really a minority Vous êtes vraiment une minorité
On this sweet emerald isle Sur cette douce île d'émeraude
When stormont bans our marches Quand Stormont interdit les marches [Le gouvernement provincial dominé par les protestants]
They've got a lot to learn Ils ont beaucoup à apprendre
Internment is no answer L'internement n'est pas la solution [L'internement administratif mis en place depuis 1971]
It's those mothers turn to burn! Ce sont ces mères qui se consumment
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
You anglo pigs and scotties Vous cochons d'Anglais et d'Ecossais
Sent to colonize the north Envoyés pour coloniser le Nord
You wave your bloody union jack Vous avez agîté votre putain d'Union Jack [le drapeau britannique]
And you know what it's worth! Et vous savez ce qu'il vaut
How dare you hold to ransom Comment osez-vous faire du chantage
A people proud and free A un peuple fier et libre
Keep ireland for the irish Garder l'Irlande pour les Irlandais
Put the english back to sea! Remettez les Anglais à la mer !
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
Well, its always bloody sunday C'est toujours ce putain de dimanche sanglant [bloody peut vouloir dire à la fois sanglant et putain]
In the concentration camps Dans les camps de concentration
Keep Falls Road free forever Garder Falls Road libre pour toujours [Rue principale du quartier catholique de Belfast]
From the bloody english hands De ces mains britanniques ensanglantées
Repatriate to britain Rapatriez vers la Grande-Bretagne
All of you who call it home Tous ceux d'entre vous qui l'appellent maison
Leave Ireland to the Irish Laissez l'Irlande aux Irlandais
Not for London or for Rome ! Pas à Londres ou à Rome ! [Peut être une manière de renvoyer dos à dos les extrémistes protestants et catholiques ?]
Sunday bloody sunday
Bloody sundays the day!
[Traduction E.A.]
Le rappeur-slammeur new-yorkais Saul Williams a sorti une version très réussie du morceau de U2 en 2007.
- Le meilleur moyen de comprendre ce dimanche sanglant est de regarder le remarquable et bouleversant film Bloody Sunday de Paul Greengrass sorti en 2002. C'est une fiction, mais les évènements sont minutieusement reconstitués presque minute par minute. On suit notamment Ivan Cooper qui organise la marche. Voici un extrait.
- Retrouvez le très bon dossier du Guardian sur les évènements (in english)
- De nombreux films ont été réalisés sur le conflit irlandais. Les plus réussis : Au nom du père réalisé par Jim Sheridan avec Daniel Day-Lewis (1994) raconte le calvaire d'un jeune irlandais et de son père victimes de l'arbitraire britannique (d'après une histoire vraie), Le vent se lève de Ken Loach (Palme d'Or à Cannes en 2006) revient magnifiquement sur la lutte pour l'indépendance de l'Irlande et l'origine de la séparation de l'Ulster au début du XXème siècle), Michael Collins (1996), réalisé par Neill Jordan avec Liam Neesson dans le rôle de M. Collins (un peu hagiographique mais intéressant).
- De nombreux autres articles à retrouver dans le dossier de Samarra sur l'Irlande et le Royaume-Uni
- Loca virosque cano (4), "Where the streets have no name" U2 redessine Belfast (1987)
- Bono exprime son espoir en juin 2010 après le rapport de la commission Saville.
Merci Etienne pour cet article très clair et surtout passionnant.
RépondreSupprimerDe rien. Que du plaisir de travailler sur cette chanson mythique !
RépondreSupprimerSuperbe travail!
RépondreSupprimerUn petit faible personnel pour la version live du Slane Castle avec l'énumération des victimes en final ; version qui est aussi au générique de fin du film Bloody Sunday.
Merci encore!
Merci.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas cette version live. Elle est pas mal, mais je les trouve un peu moins tranchants par rapport à d'autres versions.
Sur le Bloody Sunday, il est possible de consulter en ligne le travail du collectif des artistes du Bogside. Les Murals qu'ils peignent et entretiennent à Derry constituent un éclairage particulier sur la géographie urbaine de la ville et le conflit qui la stigmatise ; tous les murals ou presque sont tournés vers les murs de la veille ville (protestante voir carte du dossier. L'esprit du collectif est pacifiste et tolérant mais ils tiennent à conserver la mémoire des évènements du Bogside, beaucoup d'entre eux y ont perdu des proches. Voici l'adresse : http://www.bogsideartists.com/
RépondreSupprimerA signaler également, le site du musée du Free Derry fondé par le frère d'une des victimes du Bloody Sunday et situé aujourd'hui sur les lieux même de la tuerie à l'adresse suivante : http://www.museumoffreederry.org/index02.html
Je me permets un deuxième commentaire pour signaler sur le sujet un BD "coupures irlandaises" de Kris & Bailly chez Futuropolis, et un livre "Mon traître" de S. Chalandon (spécialiste de l'Irlande du Nord et longtemps correspondant sur place pour "libération") paru récemment en livre de poche.
RépondreSupprimerMerci pour ces précisions et le lien.
RépondreSupprimerNous avions parlé brièvement de cette BD très intéressante sur Samarra.