Liverpool, sur les rives de la Mersey, est un des principaux centres urbains de l'Angleterre appartenant jusqu'en 1974, au comté du Lancashire, au nord-ouest du pays. Fondée au Moyen Age, c'est surtout aux XVIII° et XIX° siècles que la ville prend son essor avec d'une part le développement de son port stimulé par le commerce triangulaire, donc le trafic des esclaves, et d'autre part, la révolution industrielle (Liverpool est une des premières villes desservies par le chemin de fer en 1830).
Au milieu du XIX° siècle alors que la population de l'Irlande fuit massivement en raison de la Grande famine et de l'oppression anglaise (1) , Liverpool servit à la fois de porte d'entrée en Grande Bretagne mais également de point de départ vers les rives de la côte est des Etats-Unis. La ville garde jusqu'à aujourd'hui une dimension cosmopolite ; ainsi le Chinatown de Liverpool est le plus ancien d'Europe et la communauté d'origine irlandaise y est encore très présente.
La ville subit de nombreuses destructions au cours du deuxième confit mondial durant le Blitz, en 1941. Elle peine à se relever mais son ouverture sur l'Atlantique lui permet d'avoir encore quelques années de relative croissance avant de connaître la crise industrielle des années 70.
Dans cette immédiate après guerre, une multitude de groupes se produisent et importent les sonorités venues d'Amérique. Ce sont les échanges portuaires qui amènent d'Outre-Atlantique des sons et rythmes qui se popularisent sous le nom de "skiffle" dans les années 50 (2). Nous sommes alors dans les prémices de ce qui deviendra le Merseybeat. Le skiffle déclinant, la musique s'électrifie et le Cavern Club devient la scène incontournable de la ville. C'est là, au coeur de Liverpool, que les Beatles font leurs débuts et amorcent une carrière qui les mènera aux 4 coins du monde : pour les Etats-Unis, l'invasion de la musique britannique dans les années 60 sur leur propre sol est un ironique retour de bâton.
Le Port of Liverpool Building un des 3 bâtiments principaux du Pier Head, port Liverpool. (photo vservat) |
Les rives de la Mersey vues du Pier Head. En face, sur l'autre rive de l'estuaire la ville de Birkenhead. (photo vservat) |
Au milieu du XIX° siècle alors que la population de l'Irlande fuit massivement en raison de la Grande famine et de l'oppression anglaise (1) , Liverpool servit à la fois de porte d'entrée en Grande Bretagne mais également de point de départ vers les rives de la côte est des Etats-Unis. La ville garde jusqu'à aujourd'hui une dimension cosmopolite ; ainsi le Chinatown de Liverpool est le plus ancien d'Europe et la communauté d'origine irlandaise y est encore très présente.
La ville subit de nombreuses destructions au cours du deuxième confit mondial durant le Blitz, en 1941. Elle peine à se relever mais son ouverture sur l'Atlantique lui permet d'avoir encore quelques années de relative croissance avant de connaître la crise industrielle des années 70.
L'église Saint Luke à Liverpool laisse passer le jour à travers ses murs, elle atteste du bombardement de la ville pendant le Blitz. (photo Vservat) |
On reconnait aisément le jeune Lennon au sein de son groupe de skiffle the Quarryment aux instruments incongrus. (photo vservat/Beatles story musuem) |
La colonne vertébrale des Beatles constituée de John Lennon et Paul MacCartney est tout à fait représentative de la population de la ville, une population de ville portuaire. Tous deux ont, en effet, deux grands parents irlandais (3).
Pourtant, au milieu des années 60, à un moment clé de leur parcours, John Lennon et Paul MacCartney, en écrivant deux des chansons les plus intemporelles du groupe, reviennent dans la ville de leur enfance, avec un 45 tours de légende, une "double face A" : en ouverture "Penny Lane" (4), dans sa suite "Strawberry Fields Forever".
Liverpool en résumé (5)
- 1207 : Le roi Jean sans Terre accorde une charte de liberté à Liverpool, il fait construire un château qui domine la Mersey et sera achevé en 1237.
- XVIII° siècle : développement du port grâce au commerce triangulaire.
- 1807 : abolition de l'esclavage. Progressivement le port se met à transporter davantage de migrants vers le nouveau monde.
- 1941 : la ville est bombardée car elle sert alors de porte d'entrée aux approvisionnements venus des Etats-Unis.
- 1960 : naissance des Beatles.
- 1970-fin des 90's : la ville s'enfonce dans la crise. Emeutes de Toxteth en 1981 et 1985, grève des dockers à partir de 1995.
- années 2000 : rénovation des docks et du centre (projet Liverpool One) et pour le 800° anniversaire de la fondation de la ville, Liverpool devient la capitale européenne de la culture en 2008. Un musée sur la Traite des esclaves ouvre en 2007.
"Penny Lane/ Strawberry Fields" : Une double face A de légende.
C'est en 1967 que sort ce 45 tours incroyable destiné à figurer sur le 8° album du groupe. La situation des Beatles est alors à un tournant. Les 4 de Liverpool viennent de décider d'arrêter définitivement la scène et sont dans une phase de break (7) . Un vide commercial après l'album "Revolver", paru en août 1966, doit être comblé, c'est en tous cas le souhait de leur maison de disque, EMI. Depuis fin novembre 1966 a commencé, dans les mythiques studios d'Abbey Road, l'enregistrement de ce qui deviendra "Sergent Pepper's Lonely hearts club band" (8). "Penny Lane"" et Strawberry Fields Forever" étant les deux chansons dont l'enregistrement studio est le plus avancé, elles sortent, sous la pression, le 17/02/1967 en Angleterre (4 jours avant aux Etats-Unis) sous cette forme de double face A. En réalité, "Penny Lane" apparait en face A et "Strawberry Fields Forever" en face B, mais les deux titres sont jugés d'égale importance.
L'entrée de Penny Lane aujourd'hui. (photo vservat) |
In Penny Lane there is a barber showing photographs
A Penny Lane il y a un coiffeur qui montre des photos
Of every head he's had the pleasure to have known
De chaque personne qu'il a eu le plaisir de connaitre
And all the people that come and go
Et tous les passants qui vont et viennent
Stop and say hello
S'arrêtent lui dire bonjour
On the corner is a banker with a motorcar
Au coin il y a un banquier avec une voiture
The little children laugh at him behind his back
Les petits enfants rient de lui derrière son dos
And the banker never wears a mac
Et le banquier ne porte jamais de ciré
In the pouring rain...
Sous la pluie battante
Very strange
Très étrange
Penny Lane is in my ears and in my eyes
Penny Lane est dans mes oreilles et mes yeux
There beneath the blue suburban skies
Là sous les cieux bleus de la banlieue
I sit, and meanwhile back
Je m'assieds et pendant ce temps.
In Penny Lane there is a fireman with an hourglass
Dans Penny Lane il y a un pompier avec un sablier
And in his pocket is a portrait of the Queen.
Et dans sa poche il a un portrait de la Reine
He likes to keep his fire engine clean
Il aime entretenir la voiture des pompiers
It's a clean machine
C'est une machine propre
Penny Lane is in my ears and in my eyes
Penny Lane est dans mes oreilles et mes yeux
Four of fish and finger pies (a)
In summer, meanwhile back
En été, pendant ce temps.
Behind the shelter in the middle of a roundabout
Derrière l'abri au milieu du rondpoint
A pretty nurse is selling poppies from a tray
Une jolie infirmière vend les coquelicots d'un plateau
And though she feels as if she's in a play
Et bien qu'elle se sente comme dans une pièce de théâtre
She is anyway
Elle l'est de toute façon
In Penny Lane the barber shaves another customer
A Penny Lane le coiffeur rase un autre client
We see the banker sitting waiting for a trim
On voit le banquier assis qui attend pour une coupe
Then the fireman rushes in
Puis le pompier se précipite à l'intérieurFrom the pouring rain...
Pour échapper à la pluie battante
Very strange
Très étrange
Penny Lane is in my ears and in my eyes
Penny Lane est dans mes oreilles et mes yeux
There beneath the blue suburban skies
Là sous les cieux bleus de la banlieue
I sit, and meanwhile back
Je m'assieds et pendant ce temps.
Penny Lane is in my ears and in my eyes
There beneath the blue suburban skies...
Penny Lane
(a) L'expression argotique "Four of fish" se réfère au fish & chips coûtant 4 pennies. Quant à "finger pie" il s'agirait également en argot, de décrire des prat.iques grivoises, souvent adoptées par les ados dans l'abri du rond point.
"The Shelter in the middle of the roundabout" (photo vservat) |
20 Forthling Road Liverpool (photo vservat) |
Les grilles du jardin de Stawberry Field sur Beaconfield Road, Liverpool. (Photo Vservat) |
Le manuscrit des paroles de
Strawberry Fields Forever de la main de John Lennon. |
Le titre de Lennon n'emprunte pas les mêmes voies que le précédent pour se remémorer Liverpool. Là où MacCartney s'enracine dans le réalisme, Lennon laisse vagabonder sa plume et suit la voie de l'onirisme (bien aidé en cela par la drogue et en particulier le LSD). On reste toutefois dans le même quartier du grand port nord-ouest de l'Angleterre. Strawberry Field est, ou plutôt était, un orphelinat de l'Armée du Salut, situé à environ deux kilomètres au sud-est de la jonction Penny Lane/Smithdown Road. Lennon jouait enfant dans les jardins de cet orphelinat puisque, abandonné par son père, il est confié par sa mère, Julia, à sa tante, qui habite 251 Menlove Avenue (voir photos de la maison ci dessous). Lennon grandit dans un secteur beaucoup plus aisé de la banlieue liverpuldienne, où vivent bon nombre de médecins et avocats (Rappelons que les deux autres membres du quator sont, eux, de véritables rejetons de la working-class et des cités ouvrières de Liverpool).
Éternels fans des Beatles, les mancuniens d'Oasis choisissaient en couverture de leur single "Live Forever" sorti en aout 94, une photo du 251 Menlove Avenue. |
La maison de "Aunt Mimi" ou Mendips, dans laquelle Lennon vécut jusqu'en 1963 à deux pas de Stawberry Field. (photo vservat) |
Plaque du 251 Menlove Avenue. (photo vservat) |
Il ne reste aujourd'hui que peu de choses de l'endroit dont parle John Lennon puisque le bâtiment de l'orphelinat contemporain de l'auteur a fermé définitivement ses portes en mai 2005. On peut encore voir l'entrée avec ses grilles, mais l'immeuble victorien d'origine fut détruit en 1977. Dans un langage passablement crypté et sous influence lysergique, Lennon arrive néanmoins à faire revivre quelque chose de la douceur mais aussi des peurs de son enfance dans ce jardin où il venait se réfugier à l'ombre des arbres, ou animer avec quelques amis les fêtes d'été en vendant des "limonades pour 1 penny".(10)
Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields.
Laisse-moi t'emmener car je m'en vais à Strawberry Fields
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel et il n'y a pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see.
La vie est facile les yeux fermés, sans rien comprendre de ce que tu vois
It's getting hard to be someone but it all works out, it doesn't matter much to me.
Cela devient dur d'être quelqu'un mais ça finit par marcher, et ça m'est bien égal
Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields.
Laisse-moi t'emmener car je m'en vais à Strawberry Fields.
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel, pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
No one I think is in my tree, I mean it must be high or low.
Personne, je pense n'est dans mon arbre, je veux dire qu'il doit etre en haut ou en bas
That is you can't you know tune in but it's all right, that is I think it's not too bad.
C'est pourquoi tu ne peux rien capter mais ce n'est rien, c'est que je pense que ce n'est pas plus mal
Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields.
Laisse moi t'emmer car je m'en vais à Strawberry Fields.
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel et il n'y a pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
Laisse-moi t'emmener car je m'en vais à Strawberry Fields
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel et il n'y a pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
Living is easy with eyes closed, misunderstanding all you see.
La vie est facile les yeux fermés, sans rien comprendre de ce que tu vois
It's getting hard to be someone but it all works out, it doesn't matter much to me.
Cela devient dur d'être quelqu'un mais ça finit par marcher, et ça m'est bien égal
Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields.
Laisse-moi t'emmener car je m'en vais à Strawberry Fields.
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel, pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
No one I think is in my tree, I mean it must be high or low.
Personne, je pense n'est dans mon arbre, je veux dire qu'il doit etre en haut ou en bas
That is you can't you know tune in but it's all right, that is I think it's not too bad.
C'est pourquoi tu ne peux rien capter mais ce n'est rien, c'est que je pense que ce n'est pas plus mal
Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields.
Laisse moi t'emmer car je m'en vais à Strawberry Fields.
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel et il n'y a pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
Toujours, non parfois, je pense que c'est moi, mais je sais quand c'est un rêve.
I think I know I mean a 'Yes' but it's all wrong, that is I think I disagree.
Je crois que je sais que je veux dire "oui", mais c'est faux, c'est que je crois que je ne suis pas d'accord.
Let me take you down, 'cause I'm going to Strawberry Fields.
Laisse moi t'emmer car je m'en vais à Strawberry Fields.
Nothing is real and nothing to get hung about.
Rien n'est réel et il n'y a pas de souci à se faire
Strawberry Fields forever.
Strawberry Fields pour toujours.
Strawberry Fields forever
Strawberry Fields pour toujours.
Notes :
1 : Elle est due dès 1845 au mildiou qui affecte les récoltes de pomme de terre qui donne du travail et à manger à une population irlandaise rurale. Elle dure 4 ans, mais ses conséquences s'étalent sur des décennies par le déficit démographique provoqué, le décès massif des populations (500 000 à 1 million), les réfugiés et les émigrants étant estimés à 4 millions.
2 : Le Skiffle est une sorte de musique folk, blues et country originaire du sud des Etats-Unis se démarquant par l'utilisation d'instruments et d'accords simples. La batterie, par exemple est remplacée par un wasboard (planche à laver sur laquelle on tape avec des dés à coudre) ou un tea chest bass (un manche de balai fixé à une caisse de bois avec une corde tendue) pour jouer de la basse. On y emploie aussi des guitares acoustiques, des banjos, des kazoos.
3 : voir le site et l'article de Aug sur l'histgeobox : http://lhistgeobox.blogspot.com/2009/08/178-u2-sunday-bloody-sunday.html
4 : Le nom de la rue vient de celui du marchand d'esclaves James Penny.
5 : Voir le site de la ville de Liverpool
6 : Voir le site
7 : En mars 1966, les déclarations de Lennon sur la célébrité des Beatles comparée à celle de Jésus font scandale. Il s'ensuit une tournée aux Philippines absolument apocalyptique qui doit se poursuivre ensuite aux Etats-Unis. Les déclarations sur Jésus de Lennon ont attisé les rancoeurs dans la Bible Belt et la tournée s'achève au Candlestick Park de san Francisco sous les interventions permanentes de la police. Suite à ces évènements les Beatles se séparent momentanément pour se remettre. Ils décident aussi de stopper les concerts et de se concentrer sur es disques.
8 : Les 2 titres ne seront finalement pas intégré à l'abum sorcier "Sgt Pepper" dont la durée d'enregistrement n'eut d'égale qe son inventivité technique, favorisé en cela par le fait qu'EMI ait mis le studio 2 d'Abbey Road à disposition du groupe en permanence. Ils seront ultérieurement intégrés au "Magical Mystery Tour".
9 : Le coquelicot ou poppy est la fleur que chaque anglais porte à la boutonnière pour le Remembrance Day, en hommage aux morts de la Grande Guerre.
10 : "In the class system, it was about half a class higher than Paul, George and Ringo, who lived in government-subsidized housing. We owned our house and had a garden. They didn't have anything like that. Near that home was Strawberry Fields, a house near a boys' reformatory where I used to go to garden parties as a kid with my friends Nigel and Pete. We would go there and hang out and sell lemonade bottles for a penny. We always had fun at Strawberry Fields. So that's where I got the name. But I used it as an image." Interview de John Lennon donnée au Magazine Playboy en aout 1980 et publiée en janvier 1981, donc après son assassinat. Elle se lit en intégralité ici.
Bibliographie :
Les Inrocks 2, The Beatles, le groupe du siècle, N° spécial.
Rolling Stones, The Beatles, Hors série collector, avril 2010.
Rock and Folk, Imagine The Beatles 2009, octobre 2009.
Steve Turner, Les Beatles - les secrets de toutes leurs chansons volume 2, années 1967-1970, Hors collection, 2010.
Jacques Colin, The Beatles, Gilles Verlant presse, Hors Collection, 2005.
G. Emerick, H. Massey, En studio avec les Beatles, Le mot et le reste, novembre 2009.
PS : Un merci appuyé à Virginie qui a corrigé mes traductions laborieuses depuis la Roumanie.
Bibliographie :
Les Inrocks 2, The Beatles, le groupe du siècle, N° spécial.
Rolling Stones, The Beatles, Hors série collector, avril 2010.
Rock and Folk, Imagine The Beatles 2009, octobre 2009.
Steve Turner, Les Beatles - les secrets de toutes leurs chansons volume 2, années 1967-1970, Hors collection, 2010.
Jacques Colin, The Beatles, Gilles Verlant presse, Hors Collection, 2005.
G. Emerick, H. Massey, En studio avec les Beatles, Le mot et le reste, novembre 2009.
PS : Un merci appuyé à Virginie qui a corrigé mes traductions laborieuses depuis la Roumanie.
Merci pour ce bel article, les Beatles sont décidément indémodables, ma gamine de 15 ans n'arrête pas d'en chanter les plus beaux tubes.
RépondreSupprimerParmi les versions de Strawberry fields, j'affectionne tout particulièrement celle de Ben Harper.....à écouter, vraiment !
Ils seront la bande son de générations et c'est tant mieux non?
RépondreSupprimerJe ne connais pas la cover de ben Harper, il faut que je comble cette lacune!
Bravo pour ce billet très instructif qui met en lumière ce quartier des faubourgs de la ville de Londres ou Paul Mc Cartney passa son enfance à travers cette fameuse chanson des Beatles . Et oui ! à l'époque deux titres d'un meme 45 tours pouvaient accéder à la notoriété .
RépondreSupprimerMerci pour ce blog savoureux !