Char dans les rues de Newark (New Jersey) en juillet 1967. Le 12, un jeune noir est arrêté pour une infraction au code de la route. Une rumeur se répand selon laquelle il aurait été battu à mort par les policiers. La ville connaît alors quatre jours de violences. Les émeutiers allument des incendies, pillent les magasins et s'en prennent aux forces de l'ordre.
Au cours de l'été 1966, Chicago, Cleveland, San Francisco connaissent des émeutes raciales similaires qui provoquent le décès de 7 personnes et font plus de 400 blessés. Des véritables guérillas urbaines se reproduisent et endeuillent la plupart des grandes villes américaines lors de l'été 1967, de loin le plus "chaud" et le plus meurtrier de la décennie. On dénombre 26 morts à Newark, dans le New Jersey, mais c'est Detroit qui connaît les incidents les plus graves. La Motor City subit six jours de fureur et déplore 43 morts, 467 blessées, plus de 7 200 arrêtées, 1 700 commerces pillés et 2 000 bâtiments incendiés.
* un contexte explosif.
Nicole Bacharan (cf: sources) revient sur l'engrenage qui conduit à ces émeutes: "Chacun de ces tragiques événements, aussi anarchiques, aussi imprévisibles et incontrôlables qu'ils paraissent, suivait un schéma presque identique: une période d'extrême chaleur, à laquelle les habitants du ghetto, privés de piscines publiques (...), ne trouvaient aucun soulagement; un incident avec des policiers blancs, dont les habitants ressentaient la présence musclée comme une occupation étrangère; très vite une foule se rassemblait, lançait des cocktails molotov et autres projectiles, et en quelques heures, le ghetto était à feu et à sang."
La une de Life consacrée aux émeutes de Newark, "insurrection prévisible". A l'issue, des quatre jours d'émeutes, on déplore 26 morts, 1500 blessés, des milliers d'arrestations et des millions de dollars de dégâts.
Ces émeutes sont contemporaines des deux grandes lois mettant un terme aux discriminations raciales institutionnelles: le Civil Rights Act adopté en 1964 proscrit toute discrimination dans les lieux publics, le Voting Rights act de 1965 interdit les stratagèmes juridiques visant à empêcher les Noirs de voter. Ces derniers accédaient enfin à une citoyenneté pleine et entière. Comment expliquer dans ces conditions ces explosions de violence inédites, alors même que des avancées significatives étaient obtenues en matière de droit civique? Le président Lyndon Johnson, qui a fait beaucoup plus dans ce domaine que tous ces prédécesseurs, perçoit les émeutes comme une véritable trahison. Au lendemain des émeutes du Watts, le président interroge incrédule Martin Luther King: "Comment est-ce possible, après tout ce que nous avons accompli? Le monde a-t-il perdu la tête?". Dans l'urgence, il alloue d'importants moyens aux agences fédérales sur place, ce qui n'empêche pas les violences estivales de ce produire de nouveau en 1966, 1967 et 1968. Cette situation n'est pourtant paradoxale qu'en apparence. Un rapport de 1966 sur la situation à Watts prouve que "rien n'y avait changé depuis l'année précédente et que les services engagés dans la guerre contre la pauvreté, pris dans les chicanes administratives, étaient incapables de fixer les priorités." [cf: Portes, p253]
Les jeunes émeutiers de Los Angeles, Newark ou Detroit ne se sentent guère concernées par les lois de 1964-65 qui concernent avant tout les Afro-américains du Sud ségrégationniste. "Les programmes politique et social prônés par la 'Grande Société' de Johnson avaient renforcé les espoirs et les attentes des Noirs, de sorte que les émeutes traduisirent une déception et un ressentiment à l'égard de leurs faibles retombées, et d'une société blanche qui bloquait les aspirations plus élevée que celles de la génération précédente. Le mécontentement provenait bien du décalage entre le 'progrès' et la fin de la ségrégation claironnés par l'administration fédérale et la réalité des discriminations vécues quotidiennement." [cf: NDiaye p100) Les violences policières en l'occurrence, les discrimination persistantes dans le domaine du logement et de l'emploi, les difficultés sociales constituent autant de facteurs déclenchant des émeutes.
La situation a même tendance à se dégrader au cours de la décennie compte tenu de l'escalade au Vietnam et de l'essor du Black Power.
Une du magazine Life du 27 août 1965. Les des émeutes du Watts éclatent le 11 août 1965, cinq jours seulement après l'adoption du Voting Rights Act. Tout part de l'arrestation d'un motocycliste noir en état d'ébriété. Pris à parti par un groupe de badauds, les policiers blancs appellent des renforts, à la fureur d'une foule de plus en plus hostile. Le ghetto s'embrase pour six jours. Une foule de 30 000 personnes se lance dans le pillage des magasins blancs du quartier dont les propriétaires sont accusés de vendre leurs produits à des prix excessifs. Au cours de la mise à sac qui suit, des coups de feu sont tirés. Bilan: 34 morts, plus d'un millier de blessés, quatre mille arrestations et des centaines d'immeubles détruits.
Nicole Bacharan (cf: sources) revient sur l'engrenage qui conduit à ces émeutes: "Chacun de ces tragiques événements, aussi anarchiques, aussi imprévisibles et incontrôlables qu'ils paraissent, suivait un schéma presque identique: une période d'extrême chaleur, à laquelle les habitants du ghetto, privés de piscines publiques (...), ne trouvaient aucun soulagement; un incident avec des policiers blancs, dont les habitants ressentaient la présence musclée comme une occupation étrangère; très vite une foule se rassemblait, lançait des cocktails molotov et autres projectiles, et en quelques heures, le ghetto était à feu et à sang."
La une de Life consacrée aux émeutes de Newark, "insurrection prévisible". A l'issue, des quatre jours d'émeutes, on déplore 26 morts, 1500 blessés, des milliers d'arrestations et des millions de dollars de dégâts.
Ces émeutes sont contemporaines des deux grandes lois mettant un terme aux discriminations raciales institutionnelles: le Civil Rights Act adopté en 1964 proscrit toute discrimination dans les lieux publics, le Voting Rights act de 1965 interdit les stratagèmes juridiques visant à empêcher les Noirs de voter. Ces derniers accédaient enfin à une citoyenneté pleine et entière. Comment expliquer dans ces conditions ces explosions de violence inédites, alors même que des avancées significatives étaient obtenues en matière de droit civique? Le président Lyndon Johnson, qui a fait beaucoup plus dans ce domaine que tous ces prédécesseurs, perçoit les émeutes comme une véritable trahison. Au lendemain des émeutes du Watts, le président interroge incrédule Martin Luther King: "Comment est-ce possible, après tout ce que nous avons accompli? Le monde a-t-il perdu la tête?". Dans l'urgence, il alloue d'importants moyens aux agences fédérales sur place, ce qui n'empêche pas les violences estivales de ce produire de nouveau en 1966, 1967 et 1968. Cette situation n'est pourtant paradoxale qu'en apparence. Un rapport de 1966 sur la situation à Watts prouve que "rien n'y avait changé depuis l'année précédente et que les services engagés dans la guerre contre la pauvreté, pris dans les chicanes administratives, étaient incapables de fixer les priorités." [cf: Portes, p253]
Les jeunes émeutiers de Los Angeles, Newark ou Detroit ne se sentent guère concernées par les lois de 1964-65 qui concernent avant tout les Afro-américains du Sud ségrégationniste. "Les programmes politique et social prônés par la 'Grande Société' de Johnson avaient renforcé les espoirs et les attentes des Noirs, de sorte que les émeutes traduisirent une déception et un ressentiment à l'égard de leurs faibles retombées, et d'une société blanche qui bloquait les aspirations plus élevée que celles de la génération précédente. Le mécontentement provenait bien du décalage entre le 'progrès' et la fin de la ségrégation claironnés par l'administration fédérale et la réalité des discriminations vécues quotidiennement." [cf: NDiaye p100) Les violences policières en l'occurrence, les discrimination persistantes dans le domaine du logement et de l'emploi, les difficultés sociales constituent autant de facteurs déclenchant des émeutes.
La situation a même tendance à se dégrader au cours de la décennie compte tenu de l'escalade au Vietnam et de l'essor du Black Power.
Une du magazine Life du 27 août 1965. Les des émeutes du Watts éclatent le 11 août 1965, cinq jours seulement après l'adoption du Voting Rights Act. Tout part de l'arrestation d'un motocycliste noir en état d'ébriété. Pris à parti par un groupe de badauds, les policiers blancs appellent des renforts, à la fureur d'une foule de plus en plus hostile. Le ghetto s'embrase pour six jours. Une foule de 30 000 personnes se lance dans le pillage des magasins blancs du quartier dont les propriétaires sont accusés de vendre leurs produits à des prix excessifs. Au cours de la mise à sac qui suit, des coups de feu sont tirés. Bilan: 34 morts, plus d'un millier de blessés, quatre mille arrestations et des centaines d'immeubles détruits.
* Musique de l'Âme.
Les émeutiers reprennent à leur compte le slogan "Burn baby burn" ("brule, baby, brûle") en référence aux bombardements au napalm dans le conflit vietnamien. Il s'agit aussi de l'expression favorite de Magnificent Montague, truculent dj d'une radio de Los Angeles, KJFG, qui lance ainsi ses morceaux de soul préférés. Cette musique, trop souvent assimilée à des ballades guimauves inoffensives, s'impose pourtant bien comme l'idiome musical du mouvement des droits civiques au cours des années 1960. Au delà de son image glamour, "la soul participe activement au développement d'une fierté, d'une audace, d'une définition valorisante de la négritude qui faisaient jusqu'alors défaut." [cf: Traïni] Le terme soul, initialement utilisé par les jazzmen, transcende sa signification musicale et entre bientôt dans le vocabulaire du ghetto pour devenir synonyme de blackness (négritude).
La Motown, l'usine à tubes de Detroit, dirigée par Berry Gordy, est tout à fait représentative de cette évolution. Certains artistes du label (Marvin Gaye, les Temptations) incorporent progressivement un contenu social à leur répertoire, sans se cantonner aux ballades romantiques de leurs débuts.
Magasin saccagé, Newark, juillet 1967.
Greil Marcus note avec pertinence dans Mystery train que jusqu'à l'affirmation du mouvement des droits civiques et aux émeutes: "les voix noires canalisaient les émotions suscitées par l'exclusion politique et le désespoir social dans des chansons ayant pour sujet des tragédies sexuelles ou romantiques." De fait, le cycle de violences ouvert par les émeutes contribue à subvertir le message, jusque là inoffensif, de certaines chansons soul à l'instar du Dancing in the street de Martha and the Vandellas. Ainsi, à l'insu de ses auteurs et interprètes, la chanson s'impose comme un véritable hymne lors des émeutes qui embrasent les ghettos américains à partir de l'été 1964.
A l'origine, il n'y a pourtant rien de subversif ni de politiquement engagé dans ce morceau. La chanson annonçait un mode de vie marqué par la volonté d'occuper l'espace public, dans l'euphorie des danses collectives. Dancing in the street s'inspire aux dires de ses créateurs, des des jeux d'enfants et d'adolescents qui s'ébrouent autour des bornes d'incendie lors des journées caniculaires que connaissent l'été les grandes métropoles américaines.
Les émeutes estivales donnent un nouveau sens à cette chanson engageant les individus à "descendre dans la rue". Les émeutiers s'approprient ces paroles euphoriques. La chanteuse Martha Reeves précise pourtant qu'il ne s'agissait nullement d'un appel à la violence: "C'est tout à fait au contraire que nous voulons inciter les foules. Notre message est clair : All we need is music, sweet music… Nous voulons que chacun descende dans la rue pour danser et fraterniser, et non pas se battre." Malgré la prudence des programmateurs radio qui renâclent à passer le morceau, le titre rencontre un immense succès et se place à la deuxième place des hit-parades américains.
* Martha and the Vandellas.
Née en Alabama, Martha Reeves a grandi à Detroit au sein d'une famille de onze enfants dont le père était pasteur dans un Temple Méthodiste. En 1960, à 19 ans, elle fonde The Del-Phis, quatuor vocal repéré puis signé par le label de Chicago, Chess. Le succès n'est pas au rendez-vous, mais Martha parvient à se faire embaucher comme secrétaire à la Tamla Motown.
La jeune femme ne s'épanouit guère dans cette tâche, mais parvient progressivement à faire son trou. Avec les autres Del-Phis, elle assure les chœurs sur deux des premiers singles de Marvin Gaye. En septembre 1962, elle saisit sa chance, remplaçant au pied levé Mary Wells, alors chanteuse vedette du label, sur l'enregistrement du morceau I‘ll Have To Let Him Go. Les Del-Phis sont rebaptisés Martha & The Vandellas. Le groupe connaît rapidement un immense succès, grâce à la qualité de ses interprétations et à la qualité des compositions du trio magique de la Motown: Holland Dozier Holland. Martha Reeves est d'ailleurs en couple avec Brian Holland qui lui réserve des morceaux de choix. Les tubes s'enchaînent: Memories, puis Heat Wave 1963. Pourtant les rapports de la chanteuse avec le patron du label, Berry Gordy, s'avèrent orageux. En dépit du succès des Vandellas, ce dernier privilégie sa nouvelle signature, un autre trio vocal féminin The Supremes, à la tête duquel s'impose bientôt Diana Ross.
Née en Alabama, Martha Reeves a grandi à Detroit au sein d'une famille de onze enfants dont le père était pasteur dans un Temple Méthodiste. En 1960, à 19 ans, elle fonde The Del-Phis, quatuor vocal repéré puis signé par le label de Chicago, Chess. Le succès n'est pas au rendez-vous, mais Martha parvient à se faire embaucher comme secrétaire à la Tamla Motown.
La jeune femme ne s'épanouit guère dans cette tâche, mais parvient progressivement à faire son trou. Avec les autres Del-Phis, elle assure les chœurs sur deux des premiers singles de Marvin Gaye. En septembre 1962, elle saisit sa chance, remplaçant au pied levé Mary Wells, alors chanteuse vedette du label, sur l'enregistrement du morceau I‘ll Have To Let Him Go. Les Del-Phis sont rebaptisés Martha & The Vandellas. Le groupe connaît rapidement un immense succès, grâce à la qualité de ses interprétations et à la qualité des compositions du trio magique de la Motown: Holland Dozier Holland. Martha Reeves est d'ailleurs en couple avec Brian Holland qui lui réserve des morceaux de choix. Les tubes s'enchaînent: Memories, puis Heat Wave 1963. Pourtant les rapports de la chanteuse avec le patron du label, Berry Gordy, s'avèrent orageux. En dépit du succès des Vandellas, ce dernier privilégie sa nouvelle signature, un autre trio vocal féminin The Supremes, à la tête duquel s'impose bientôt Diana Ross.
Martha and the Vandellas.
Les deux formations jouent pourtant dans des registres stylistiques différents. Les Supremes privilégient la sophistication, alors que les Vandellas proposent des morceaux d'une remarquable intensité, débarrassés de toute fioriture. En juin 1964, les premières remportent leur premier grand succès avec Where Did Our Love Go. Entre les deux formations la compétition est lancée. En juillet, les Vandellas ripostent et triomphent avec Dancing In The Street, composé par Mickey Stevenson et Marvin Gaye. Concentré d'énergie, le titre constitue une irrésistible incitation à la danse dont le rythme est assuré par une chaîne de vélo frappée sur le parquet du studio, doublée de tambourins qui accentuent le temps! Les chœurs répondent en écho au chant principal assuré par Martha Reeves. Cet immense succès sonne néanmoins comme un chant du cygne pour le trio. Les rapports virent à l'aigre entre Berry Gordy et Martha Reeves qui sombre dans une grave dépression. Jamais plus la chanteuse ne rencontrera un tel succès. Elle laisse néanmoins quelques sublimes morceaux, dont Dancing in the street, tube imparable et bande son surprenante des ghettos embrasés.
Les deux formations jouent pourtant dans des registres stylistiques différents. Les Supremes privilégient la sophistication, alors que les Vandellas proposent des morceaux d'une remarquable intensité, débarrassés de toute fioriture. En juin 1964, les premières remportent leur premier grand succès avec Where Did Our Love Go. Entre les deux formations la compétition est lancée. En juillet, les Vandellas ripostent et triomphent avec Dancing In The Street, composé par Mickey Stevenson et Marvin Gaye. Concentré d'énergie, le titre constitue une irrésistible incitation à la danse dont le rythme est assuré par une chaîne de vélo frappée sur le parquet du studio, doublée de tambourins qui accentuent le temps! Les chœurs répondent en écho au chant principal assuré par Martha Reeves. Cet immense succès sonne néanmoins comme un chant du cygne pour le trio. Les rapports virent à l'aigre entre Berry Gordy et Martha Reeves qui sombre dans une grave dépression. Jamais plus la chanteuse ne rencontrera un tel succès. Elle laisse néanmoins quelques sublimes morceaux, dont Dancing in the street, tube imparable et bande son surprenante des ghettos embrasés.
Dancing In The Street
Calling out around the world
Are you ready for a brand new beat?
Summer's here and the time is right
For dancing in the street
They're dancing in Chicago (dancing in the street)
Down in New Orleans (dancing in the street)
In New York City (dancing in the street)
All we need is music (sweet music)
Sweet music (sweet music)
There'll be music everywhere (everywhere)
There'll be swinging and swaying
And records playing
Dancing in the street
Oh, it doesn't matter what you wear
Just as long as you are there
So come on, every guy, grab a girl
Everywhere around the world
There'll be dancing
They're dancing in the street
(Dancing in the street)
This is an invitation
Across the nation
A chance for folks to meet
There'll be laughing, singing
And music swinging
Dancing in the street
Philadelphia, PA (dancing in the street)
Baltimore and DC now (dancing in the street)
Can't forget the Motor City (dancing in the street)
All we need is music (sweet music)
Sweet music (sweet music)
There'll be music everywhere (everywhere)
There'll be swinging and swaying
And records playing
Dancing in the street
Oh, it doesn't matter what you wear
Just as long as you are there
So come on, every guy, grab a girl
Everywhere around the world
They're dancing
They're dancing in the street
(Dancing in the street)
Way down in L.A., every day
They're dancing in the street
(Dancing in the street)
Let's start a big time now, get in time
With dancing in the street
(Dancing in the street)
Across the ocean blue, me and you
We're dancing in the street
(Dancing in the street)
***************
Danser Dans La Rue
Je lance un appel partout dans le monde
Êtes-vous prêts pour un tout nouveau rythme?
L’été est arrivé et c’est le bon temps
pour danser dans la rue.
Ils dansent à Chicago (danser dans la rue)
à la Nouvelle-Orléans (danser dans la rue)
dans la ville de New York (danser dans la rue)
Tout ce dont nous avons besoin c’est de musique (de la bonne musique)
De la bonne musique (de la bonne musique)
Il y aura de la musique partout (partout)
Il y aura des balancements, des contorsions
et des disques qui joueront
"Danser dans la rue"
Oh, ça importe peu ce que tu portes
tant que tu es présent
Alors allez, chaque gars, accrochez une fille
partout dans le monde
Il y aura de la danse
Ils dansent dans la rue
(Danser dans la rue)
Ceci est une invitation
À toute la population mondiale
Une chance pour les gens de se rencontrer
Il y aura des rires, des chants
Et de la musique envoûtante
Danser dans la rue
Philadelphie (danser dans la rue)
Baltimore et le district fédéral (danser dans la rue)
Sans oublier Motor City (danser dans la rue)
Tout ce dont nous avons besoin c’est de musique (de la bonne musique)
De la bonne musique (de la bonne musique)
Il y aura de la musique partout (partout)
Il y aura des balancements, des controsions
Et des disques qui joueront
"Danser dans la rue"
Oh, ça importe peu ce que tu portes
tant que tu es là
Alors allez, chaque gars, accrochez une fille
partout dans le monde
Il y aura de la danse
Ils dansent dans la rue
(Danser dans la rue)
Du fin fond de Los Angeles, chaque jour
Ils dansent dans la rue
(Danser dans la rue)
Commençons une fête maintenant,
en dansant dans la rue
(Danser dans la rue)
D’un bout à l’autre de l’océan bleu, toi et moi
Nous dansons dans la rue
(Danser dans la rue)
Sources:
- Jacques Portes: "Lyndon Johnson. Le paradoxe américain", Biographie Payot, 2007.
- Pap Ndiaye: "Les Noirs américains. En marche pour l'égalité", Découvertes Gallimard, 2009.
- Greil Marcus: "Mystery Train", Allia, 2001.
- Christophe Traïni: "La musique en colère", Les presses de la fondation nationale des Sciences Politiques, 2008.
- Yves Delmas, Charles Gancel: "Protest song. La chanson contestataire dans l'Amérique des Sixties", Les éditions Textuel, 2005.
Alors allez, chaque gars, accrochez une fille
partout dans le monde
Il y aura de la danse
Ils dansent dans la rue
(Danser dans la rue)
Du fin fond de Los Angeles, chaque jour
Ils dansent dans la rue
(Danser dans la rue)
Commençons une fête maintenant,
en dansant dans la rue
(Danser dans la rue)
D’un bout à l’autre de l’océan bleu, toi et moi
Nous dansons dans la rue
(Danser dans la rue)
Sources:
- Jacques Portes: "Lyndon Johnson. Le paradoxe américain", Biographie Payot, 2007.
- Pap Ndiaye: "Les Noirs américains. En marche pour l'égalité", Découvertes Gallimard, 2009.
- Greil Marcus: "Mystery Train", Allia, 2001.
- Christophe Traïni: "La musique en colère", Les presses de la fondation nationale des Sciences Politiques, 2008.
- Yves Delmas, Charles Gancel: "Protest song. La chanson contestataire dans l'Amérique des Sixties", Les éditions Textuel, 2005.
Liens:
- The soul shack: "Platters that matter: Dancing in the streets".
- New York Times: "With 40-Year Prism, Newark Surveys Deadly Riot ".
- New York Times: "With 40-Year Prism, Newark Surveys Deadly Riot ".
Superbe article encore ! Merci :-)
RépondreSupprimerEncore un super article sur un titre que je redécouvre ainsi avec une toute fraiche jubilation (même si j'ai jamais cessé de l’écouter!) Sur ce, je m'en vais sautiller dans la rue…
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