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mercredi 6 octobre 2021

"La petite fée" (1817) de Béranger, charge subtile, mais redoutable contre la Restauration.

Frère cadet de Louis XVI, le comte de Provence devient le chef de l'émigration et du parti royal pendant la Révolution. En 1795, à la mort présumée du dauphin, son neveu, il prend le titre de Louis XVIII. Fuyant à travers l'Europe (Vérone, Brunswick, l'Angleterre)  devant la progression des armées révolutionnaires, il adresse en 1814 aux Français une proclamation dans laquelle il s'engage à assurer le retour de la monarchie dans un esprit de conciliation. Profitant de l'effondrement de l'Empire, il débarque à Calais le 24 mai 1814, puis fait route sur Paris où il reçoit un accueil enthousiaste de Français lassés par la guerre. La Charte, "octroyée" par le roi le 4 juin 1814, constitue un compromis entre les idées nouvelles et la tradition royale. De nombreuses formules trahissent néanmoins la volonté contre-révolutionnaire du roi. On substitue le drapeau blanc au drapeau tricolore. Le terme même de "Charte"  est préféré à celui de constitution qui impliquait l'idée d'un consentement populaire. Ces affirmations de souveraineté sont aussi destinées à montrer aux royalistes que les institutions nouvelles ne sont qu'un retour aux traditions passées. Sur le plan politique, la Charte établit une monarchie constitutionnelle, non parlementaire. Le roi exerce seul le pouvoir exécutif. De lui seul dépendent les fonctionnaires et les forces militaires. Il n'y a pas de séparation des pouvoirs, car le roi possède seul l'initiative de proposer une loi. L'article 14 lui donne la possibilité de faire "les règlements et ordonnances nécessaires pour l'exécution des lois et la sûreté de l’État", donc de se passer du Parlement. (1

Charte Constitutionnelle du 4 juin 1814. Archives nationales, Public domain.
 

Lorsque Napoléon quitte l'île d'Elbe et débarque à Golfe Juan, le nouveau régime s'effondre. Le monarque doit s'exiler. Il revient finalement à l'issue des Cent Jours, mais doit composer avec les rudes exigences des puissances occupantes, ainsi qu'avec un parti ultra-royaliste qui réclame vengeance. Dès l'annonce de Waterloo, la "terreur blanche" éclate dans le midi et l'ouest de la France. Des bandes royalistes sèment le chaos et multiplient les violences: massacre de 200 officiers de l'Empire à Marseille les 25 et 26 juin 1815, persécution des protestants à Nîmes, assassinat du maréchal Brune à Avignon...

Exaspérés par le retour de Napoléon, les ultra-royalistes organisent leur contre-révolution. Ils triomphent lors des élections d'août 1815, au point que Louis XVIII désignera la nouvelle assemblée comme "la Chambre introuvable". Sur un total de 398 députés, on compte 350 ultras, grands propriétaires ruraux, et anciens officiers de l'armée de retour d'émigration. Une gigantesque chasse aux sorcières débute. Les Ultras veulent épurer l'administration et poursuivre les anciens révolutionnaires et bonapartistes. Les Conventionnels régicides, Joseph Fouché, Lazare Carnot, Cambacérès, Jacques-Louis Davis, doivent s'exiler au plus vite. Des conseils de guerre condamnent à mort les généraux accusés de s'être ralliés à Napoléon en 1815, malgré le serment de fidélité prêté au roi l'année précédente. Les maréchaux Ney et Labédoyère sont fusillés. Les exigences des Ultras imposent au gouvernement du duc Richelieu des lois d'épuration et de terreur. Plus du quart des fonctionnaires sont révoqués. La loi de Sûreté Générale, du 31 octobre 1815, suspend la liberté individuelle et rend passible de la détention sans jugement tout individu suspect. Des tribunaux spéciaux (les cours prévôtales) sont établis. Soixante-dix mille personnes sont arrêtées. 

* Ultras, Constitutionnels et Libéraux. En dépit de ces mesures, les Ultras ne se privent pas de critiquer Louis XVIII, trop favorable à leurs yeux aux survivances de l'époque révolutionnaire ou impériale. Ils vomissent la Charte, car elle reconnaît les principaux acquis de la période révolutionnaire: l'égalité civile, les libertés publiques, la liberté de culte, le droit de propriété, la conservation du Code civil... Autant d'éléments qui font de ce texte une restauration dynastique des Bourbons  et non une restauration de l'Ancien Régime. C'est en fonction des principes de la Charte que trois courants politiques se forment au début de la Restauration. Plus royalistes que le roi, les Ultras s'opposent d'emblée à la Charte, considérant que tout texte constitutionnel participe à la limitation du pouvoir royal. Le frère du roi, le comte d'Artois, futur Charles X, est leur chef incontesté. Leur philosophie s'inspire des idées contre-révolutionnaires du vicomte de Bonald, pour qui la société se compose, non d'individus, mais de groupes naturels, hiérarchisés. Pour diffuser leurs idées, les ultras s'appuient sur leurs journaux (journal des Débats, la Gazette de France), les discours à la tribune des assemblées et les sociétés secrètes telles que les Chevaliers de la Foi. Dans les provinces, en particulier l'Ouest et le Midi, ils profitent du relais des notables ruraux et du soutien du clergé qui exercent une influence naturelle et incontestée. Parmi les partisans de la Charte, on trouve les Constitutionnels et les Libéraux. Les premiers se recrutent parmi la riche bourgeoisie ou l'aristocratie libérale. On compte dans leurs rangs de hauts fonctionnaires du régime impérial (Pasquier, Decazes), des universitaires (Royer-Collard, Victor Cousin, Guizot). Hostiles à toute violence révolutionnaire ou contre-révolutionnaire, ils représentent l'interprétation conservatrice de la Charte. A partir de 1817, avec la fin des proscriptions et l'atténuation de la fureur ultra-royaliste, émergent les Indépendants ou Libéraux qui rassemblent tous les éléments d'opposition aux Bourbons. On trouve parmi eux des partisans de "l'esprit de 1789" comme Lafayette, des banquiers tels Casimir Périer et Laffitte, d'anciens républicains à l'instar de Manuel ou Dupont de l'Eure, des héros des guerres impériales, des écrivains comme Benjamin Constant. Ni démocrates, ni révolutionnaires, ils n'en considèrent pas moins que les droits de l'individu sont supérieurs à toute autorité politique ou spirituelle: la liberté tient plus de place dans leur pensée que l'égalité; leur rationalisme, combiné aux empiètements du clergé dans la vie publique, les rendent anticléricaux. "Certains deviendront républicains. Pour l'heure, ils veulent bien d'une monarchie, mais constitutionnelle, fondée sur la volonté du peuple, et nationale, donc opposée aux Bourbons, revenus «dans les fourgons de l'étranger» (...). Si ces libéraux se résignent à une monarchie, ils la veulent «tricolore», aux pouvoirs limités, contractuelle." (source H p81)

Louis XVIII. François Gérard, Public domain, via Wikimedia Commons

* Gloire au "poète national".

Pierre-Jean de Béranger fait partie des Libéraux de gauche. (2) Ses chansons répandent la critique du régime et de la dynastie dans les milieux populaires des villes. En un siècle où l'on considère la chanson comme "la voix du peuple", le chansonnier jouit d'une popularité exceptionnelle. Sa voix s'impose comme la plus entendue des réfractaires aux Bourbons. La chanson est un puissant moyen pour diffuser quelques idées simples qui critiquent le régime et son acharnement contre la liberté d'expression. Pour Béranger, l'artiste est celui qui sait faire chanter "l'âme du peuple". Il intègre le Caveau moderne, une société chantante qui se réunit dans un restaurant de la rue Montorgueil. "Chaque membre y présente ses dernières chansons, se prête à des concours organisés sur des thèmes: chansons à boire, chansons d'amour, couplets gaillards (...). Le premier recueil que Béranger fait paraître en 1815 est dans cette lignée, à l'exception du roi d'Yvetot (...)", un morceau de 1813 dans lequel il brocarde prudemment l'autoritarisme impérial. (source H p82) A la chute de l'Empire en 1815, il devient le pourfendeur de la Restauration. Ses titres, de plus en plus audacieux le rapproche des milieux libéraux et font de lui le "poète national". (3)

En 1817, Béranger publie un poème intitulé "La petite fée". L'attaque est couverte, comme voilée, spirituelle, déjà puissante au fond. Elle n'est pas violente cependant, ni irritée. C'est le sifflement moqueur du merle. A la façon d'un conte pour enfants, le poète interpelle l'auditoire. "Enfants, il était une fois / Une fée appelée Urgande / Grande d'à peine quatre doigts / Mais de bonté vraiment bien grande."

La fée voyage "dans une conque de saphir de huit papillons attelée". Aidée de sa baguette, elle préside au destin de tous et bouleverse le cours des choses selon sa volonté. "De sa baguette, un ou deux coups / Donnaient félicité parfaite." "Elle passait comme un zéphyr / Et la terre était consolée". Un monde juste et merveilleux s'organise sous sa bienfaisante tutelle. Par sa volonté, les récoltes s'améliorent. "Les raisins mûrissaient plus doux / Chaque moisson était complète". Sur le plan politique, elle instaure un régime juste, garantissant aux sujets le respect de leurs droits. "Jamais pour l'erreur à genoux / La clémence n'était muette." Sous l'influence de la fée, une monarchie éclairée se met en place.  Les sujets, respectés et considérés, font preuve d'une loyauté exemplaire à l'égard du souverain. "Pour que son filleul fût béni, / Elle avait touché sa couronne ; / Il voyait tout son peuple uni, / Prêt à mourir pour sa personne." Ces derniers sont d'autant plus prompts à obéir aux lois que les gouvernants sont exemplaires. "C’était la marraine d’un roi / Dont elle créait les ministres ; / Braves gens, soumis à la loi, / Qui laissaient voir dans leurs registres." "Les juges, sous ce roi puissant, / étaient l'organe de la fée / et par eux jamais l’innocent / Ne voyait sa plainte étouffée." Grâce à l'influence bienfaisante de la fée, la paix régnait parmi les sujets de son royal filleul, et si l'ennemi voulait envahir le pays, on l'obligeait à se retirer. "Du bercail, ils [les ministres] chassaient les loups / Sans abuser de la houlette". "S'il venait des voisins jaloux / On les forçait à la retraite.
Derrière ce tableau en apparence idyllique, la critique du gouvernement de Restauration perce, indirecte et subtile. Ainsi, quand l'auditeur prend le contre-pied de chacun des couplets, il obtient un tableau de la situation politique en 1817 du point de vue de l'opposition au régime. "Ah! bonne fée, enseignez-nous / Où vous cachez votre baguette" implore le poète dans son refrain. En réclamant de la sorte l'aide d'Urgande, le poète sous-entend qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume. Certains régimes sont pires que celui de la monarchie de Juillet, mais ce dernier aurait tout intérêt à s'inspirer du modèle de gouvernement promu par la fée. "En Amérique tout va mal ; / Au plus fort l’Asie est livrée. / Nous éprouvons un sort plus doux ; / Mais pourtant si bien qu’on nous traite, / Ah ! bonne fée, enseignez-nous / Où vous cachez votre baguette !"
La petite fée se jouait sur l'air  de C'est le meilleur homme du monde. Sur l'album qu'il consacre aux poèmes de Béranger, Jean-Louis Murat s'en affranchit pour composer une ornementation musicale lancinante et rugueuse, un écrin sonore digne de la plume de Béranger.
 

Notes:

1. Les deux chambres du Parlement discutent et votent les lois ainsi que le budget. La plus grande partie de la population est privée de droits politiques. Ainsi, la Chambre des Pairs se compose de membres nommés à titre personnel, ou pouvant transmettre la pairie à leurs descendants. Les membres de la Chambre des députés sont élus tous les cinq ans, or les conditions pour être électeur ou éligible sont extrêmement restrictives. Seuls les plus riches peuvent prendre part au vote. Dans ces conditions, la France compte alors moins d'un électeur pour 300 habitants. Il s'agit d'un scrutin censitaire car la richesse est à l'origine des droits politiques. Comme l'impôt repose surtout sur la contribution foncière, et comme les nobles conservaient une part importante des grandes propriétés, elle constituait naturellement une bonne part du corps électoral. 

2. Béranger est issu de la petite bourgeoisie. Il passe ses premières années au faubourg Saint-Antoine auprès de son grand-père tailleur. Envoyé chez sa tante Bouvet à Péronne, dans la Somme, il se nourrit très tôt de l'idéal révolutionnaire. Il s'y initie à la prosodie. En 1796, à 16 ans, il est de retour à Paris. Apprenti chez un imprimeur, il fréquente théâtres et grisettes. De 1803 à 1812, son protecteur a pour nom Lucien Bonaparte, le frère de Napoléon. En 1813, Béranger intègre le « Caveau moderne » où il compose des chansons sur "timbre". Progressivement, il se rapproche de la tradition de la chanson politique. Le ton devient de plus en plus incisif. En 1820, la publication du Vieux Drapeaux, une ode à l'étendard tricolore, alerte le pouvoir.  Chansons, son deuxième recueil paru en 1821, éreinte la vacuité de la vieille noblesse (L'Habit de cour), la perversité des Jésuites (Les Révérends pères), les opportunistes (le Ventru), le roi (la Couronne). Désormais, Béranger se fait le thuriféraire de l'empereur déchu, ce "boulet invincible/ Qui fracassa vingt trônes à la fois." (Le Cinq Mai). Afin de contrer la censure étatique, il emploie mille métaphores pour désigner Napoléon. Pour le pouvoir, c'en est trop. Un procès se tient devant la Cour d’Assises en décembre 1821. Le chansonnier est condamné à 500 francs d’amende et à trois mois de prison pour outrage à la morale publique et à la personne du roi. Sa gloire grandit sans cesse au point qu'on prend l'habitude de le désigner comme le "poète national". En dépit des risques de poursuites judiciaires, Béranger n'en continue pas moins de décocher ses flèches. En 1828, la publication du Sacre de Charles le Simple et d'Infiniment petits suscite la fureur des censeurs et vaut au poète une condamnation à 10 000 francs d'amende et à 9 mois de prison. Dans sa geôle, Béranger reçoit le soutien du gotha littéraire (Hugo, Dumas, Sainte-Beuve). En 1830, il soutient l'accession de Louis-Philippe sur le trône, avant de prendre ses distances avec le nouveau régime. Désormais, il n'écrit plus beaucoup et semble se dégager du jeu politique. Au lendemain de la révolution de 1848, son immense popularité lui vaut d'être élu député à son corps défendant. Il doit supplier pour que l’on accepte sa démission. Retiré et démuni, il meurt en 1857. La nouvelle de son décès se répand comme une trainée de poudre, entraînant des arrêts de travail spontanés. "Ses funérailles, décrétées nationales par le pouvoir napoléonien, seront célébrées par le peuple, pourtant maintenu à l'écart par la troupe." (source D)  Pourtant, la réputation de Béranger ne lui survivra pas. Il faut dire que, faute d'enregistrement, ses chansons ne sont pas restées dans la mémoire des Français.

Pierre Jean de Béranger, Public domain.
  

3. "A cette époque tout concourait à exciter et à entretenir notre ardeur poétique. C'était en 1818, alors que s'établissait dans plusieurs quartiers de Paris des Sociétés chantantes autrement dit des goguettes. Elles fonctionnaient librement, sans aucune autre autorisation que celle tacite du commissaire de police... Ce qu'il y a de positif, c'est que la plus grande indépendance était laissée à ces réunions, toutes composées d'ouvriers: on chantait et l'on déclamait là toutes sortes de poésies, sérieuses ou critiques; parmi ces dernières, les attaques contre le gouvernement et l’Église ne manquaient pas. Les couplets patriotiques de Béranger y étaient accueillis avec enthousiasme", se souvient le chansonnier Vinçard aîné. (source G p 216) La chanson circulait sous une forme écrite, celle des imprimés. Les morceaux s'interprétaient sur "des timbres", des airs connus de tous. Il n'est donc pas nécessaire d'entendre la musique pour la chanter. Béranger s'impose bientôt comme un modèle pour tous les chansonniers. Sa popularité est d'autant plus grande qu'à l'époque, les idées politiques se diffusent par le biais des chansons. "Pour juger du succès croissant de Béranger, il faut rappeler que la majorité des conscrits sous la Restauration ne savent ni lire ni écrire. C'est donc par la chanson, plus que par les journaux, que se propagent les opinions. Comme il existe autant de chansonniers royalistes que de chansonniers d'opposition, les refrains et les couplets se répondent dans certains cafés des grandes villes: les colporteurs en diffusent les textes à travers la France. Ces établissements deviennent la cible du préfet de police, le gouvernement s'en inquiète." (source H p 83) En quête de la figure du peuple, les grands intellectuels romantiques admirent celui qu'ils nomment le "poète national". Ainsi, pour Victor Hugo, Chateaubriand ou Michelet, le chansonnier devient l'interprète des sensibilités populaires.  Stendhal renchérit: "On voit que M. de Béranger, le plus grand poète peut-être que la France possède, ne laisse échapper aucune grande circonstance, aucune grande émotion de l'opinion publique, sans exprimer dans ses vers, ce que le monde à Paris exprime de vive voix. Ses chansons sont donc exactement des odes nationales; elles s'adressent au sens intimes des Français." (source H p 85) Pour Jean Touchard, « ses idées politiques se réduisent à un petit nombre de thèmes qui ne sont pas originaux : une aversion tenace à l’égard des courtisans, des nobles et des députés ministériels, la conviction que la France est un grand pays, l’ineffaçable souvenir des humiliations subies en 1815, un sens aigu de la liberté individuelle. » Dans ses Souvenirs littéraires, Maxime Du Camp nous permet de mieux cerner la gloire de Béranger:"A cette époque, un homme en France soulevait les foules et était devenu une sorte de divinité populaire qu'il était criminel de ne point adorer. C'était Béranger (...). Nul poète peut-être ne vint plus à propos, nul ne sut avec plus d'habileté s'emparer du fait, de l'incident qui mettait momentanément les esprits en émoi, le généraliser, l'envelopper d'une forme facile, à retenir et le graver dans la mémoire en le rythmant sur un air connu."

Sources:
  A."Les Chansons de Béranger avec notes et commentaires historiques" par Lambert Sauveur, 1889.

B. Philippe Darriulat: "Pierre-Jean de Béranger" dans le Maitron. 

C. Philippe Darriulat: "Chanson, peuple et pouvoirs au XIX° siècle", Concordance des Temps.

D. Claude Aziza:"Béranger ou la chanson engagée", in L'Histoire n°319, p 27.

E. Leterrier Sophie-Anne, « Béranger, poète ou chansonnier ? Les jugements de l'histoire littéraire », Revue d'histoire littéraire de la France, 2014/1 (Vol. 114), p. 111-122.

F. Hommage à Béranger. [le Hall de la chanson] 

G. Michelle Zancarini-Fournel:"Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours", Zones, Éditions La Découverte, 2016. 

H. Michel Winock: "Les voix de la liberté", Seuil, 2001.

Liens:

- Deux autres chansons de Pierre-Jean Béranger dans l'histgeobox: Les souvenirs du peuple et Cinq Mai.

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