Les loisirs sont alors souvent encadrés par des structures religieuses ou politiques telles les patronages sportifs catholiques ou les colonies de vacances communistes. Les auberges de jeunesse, inscrites dans un mouvement laïc et anticonformiste, développent au contraire une vision hédoniste des loisirs promouvant l'indépendance des jeunes à l'égard des adultes, loin de tout embrigadement idéologique.
"Plusieurs aspects des clubs de vacances des années 1950 sont déjà présents au sein des Auberges. Les tenues vestimentaires ajistes s'opposent aux attributs de la bourgeoisie conservatrice (costume, chapeau, etc.). S'y affirme une volonté de dépasser les clivages sociaux, nationaux et sexuels (la mixité est de mise), de développer un esprit communautaire de camaraderie (le tutoiement est spontané dans les Auberges), l'amour de la nature et du voyage (marche à pied, cyclotourisme, auto-stop), le pacifisme. Le chant, la veillée et les jeux constituent les prémices de l'animation développée dans les clubs de vacances." (source C: Bertrand Réau p69)
Ce modèle d'épicurisme inspire également les "Ours blanc", un club de natation pour Russes blancs immigrés en France. En 1935, Dimitri Philippov, un de ses membres du club, décide d'installer à Calvi un campement rudimentaire pour jeunes adultes en quête de plaisirs, dans un esprit de camaraderie s'affranchissant des clivages sociaux.
* Le Club Med.
La seconde guerre mondiale suspend l'initiation au plaisir des vacances. Aussi à la Libération, les Français veulent plus que jamais s'amuser, s'évader. Pendant que les autorités cherchent à faciliter l'accès des classes moyennes et populaires aux vacances - ce qu'on appelle "le tourisme social" - , des particuliers imaginent de nouvelles formules de vacances.
Dimitri Philippov des "Ours blanc" poursuit ses expériences d'avant-guerre. En 1948, il crée le club olympique, un village de vacances composé de tentes, d'un bar, d'une piste de danse. Dans cette formule "tout inclus", les vacanciers pratiquent des activités sportives en pleine nature avant de faire la fête chaque soir. Dans ce sillage, d'autres clubs voient le jour à l'instar du Village magique crée par Paul Morihien (1) pour les Lazareff, fondateurs du nouveau magazine Elle.
Les promoteurs et clients de ces premiers clubs n'appartiennent pas à la bourgeoisie traditionnelle. Jeunes, souvent d'origine étrangère (Russes, Belges, Arméniens...), issus de la bourgeoisie économique, tous possèdent de solides capacités sportives. Gérard Blitz est l'un d'eux. Fils d'un diamantaire flamand d'Anvers, le jeune homme est élevé dans le culte du sport et devient un champion de water-polo en Belgique. Au cours de la seconde guerre mondiale, Blitz s'engage dans la Résistance. A la Libération, les autorités belges le chargent de travailler à la réinsertion des survivants des camps de concentration. Pour mener à bien sa mission, il réquisitionne un hôtel transformé en une sorte de sas où les anciens concentrationnaires "réapprennent à vivre". Blitz tirera de nombreux enseignements de cette expérience bouleversante.
Au cours de l'été 1949, le jeune homme fréquente le Club olympique de Philippov à Calvi, un espace dévolu au sport, à la convivialité et la mixité. Conquis, Blitz rêve d'offrir au plus grand nombre de nouveaux espaces d'évasion débarrassés des barrières sociales. Dans cette optique, il crée sa propre structure. Le 27 avril 1950, Gérard Blitz fonde le Club Med sous la forme d'une association loi 1901. Issu d'une famille aisée, détaché des nécessités matérielles, le fondateur n'attend pas un rendement économique immédiat. Sans chercher à faire du tourisme social, Blitz entend proposer une forme de vacances axée sur la vie en plein air, le sport, le dépaysement, la rencontre, le plaisir, dans le cadre de séjours "mettant en œuvre une conception hédoniste des loisirs fondée sur le jeu comme finalité."(source C: p68)
Train spécial à destination d'un club Med de Cefalu (1960) [Wiki C] |
* "Tout quitter et devenir un autre pendant deux semaines."
Le contexte semble favorable à la réussite de l'entreprise. La France vient d'abandonner les tickets de rationnement (en 1949), un salaire minimum a été instauré par le gouvernement Bidault en 1950; le pays entre alors lentement dans la société de consommation.
Pour mener à bien son projet, Blitz se met en contact avec la famille Trigano, des commerçants originaires d'Algérie spécialisés dans la fabrication de stores, puis dans le camping et la vente de tentes. (2) Les Trigano fournissent le matériel nécessaire au séjour des vacanciers (250 tentes et 1000 lits). Blitz peut enfin lancer son concept.
A l'été 1950, le Club Méditerranée organise ses quatre premiers séjours de deux semaines dans un village de pêcheurs situé à Alcudia, au nord-est de l'île de Majorque. Les premiers clients se recrutent parmi l'entourage du fondateur: journalistes à L'équipe, anciens résistants, champions de natations, intellectuels. Pour 16 800 francs les quinze jours (le smic de l'époque), Blitz promet "une formule de vacances neuve et sympathique. Un village de toiles confortables. Les plus beaux sites de la Méditerranée. Un personnel nombreux et dévoué. Tous les sports méditerranéens. Voyage rapide et confortable. Distractions de qualité." Dans les faits, le club ressemble plus à un cantonnement militaire qu'à un village de vacances. Il se compose de tentes dénichées dans un surplus américain et de lits de camps branlants. La formule séduit néanmoins une clientèle d'étudiants, de jeunes actifs issus de milieux privilégiés conquis par ces vacances "à la dure" placées sous le sceau de la nouveauté, de l'aventure, de l'exotisme, aux antipodes des vacances guindées de leurs parents. La vie en commun s'organise autour des repas, des baignades, des spectacles. Un peu colonie de vacances, un peu kibboutz, la formule du village-club, inédite à cette échelle, convainc immédiatement.
A l'issue du séjour, l'athlète et journaliste Marcel Hansenne écrit dans L’Équipe: "Partir, tout quitter, ranger souliers cirés et les cols glacés. Ne plus ouvrir un journal. Ne plus écouter la radio. Dire adieu aux pesantes conventions. Tout laisser et devenir un autre pendant deux semaines, loin des autres et près de ceux qui ont aussi senti l'irrésistible envie d'un doux exil, d'une profonde bouffée d'air. Aujourd'hui, presque trois mois ont passé depuis l'arrivée des premiers membres du Club Méditerranée devant la baie d'Alcudia. (...) Le Club Méditerranée est né et sa vie sera longue."
En dépit de l'afflux de clients, la situation financière du Club s'avère vite critique. Idéaliste et mauvais gestionnaire, Blitz peine à payer ses fournisseurs, au premier rang desquels figurent les Trigano. Gilbert, le fils aîné, croit pourtant beaucoup au concept du Club. Persuasif, il convainc son père d'investir dans une affaire dont il devient le pdg. Dès lors le Club Med change de dimension pour devenir une société anonyme à capital variable. Pour stopper l'hémorragie financière, le nouveau patron décide d'augmenter le tarif des séjours et d'approcher Edmond de Rothschild qui devient alors le principal actionnaire du Club. L'arrivée de ce grand nom du capitalisme de l'époque met un terme à l'improvisation des premières années. Le confort des villages s'améliore. Les tentes laissent la place à des cases avant d'être remplacées à leur tour par un habitat en dur.
Carte postale du village du Club Med de Cefalu en 1961. Par Arroser [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], de Wikimedia Commons |
* "Le club. La plus belle idée du bonheur". [selon un slogan de 1976]
La reprise en main des Trigano est efficace. Le Club connait un développement exceptionnel au cours des années 1960. Corfou en Grèce, Cefalu en Sicile, Djerba en Tunisie, Lézinnes en Suisse, Tahiti en Polynésie (3), les villages de vacances se multiplient. Quelque soit le lieu, la formule est toujours la même: des séjours longs (deux semaines minimum), des sports nautiques (rares à l'époque), des sites géographiques d'exception et une formule "tout compris".
L'esprit club est la clef de voûte d'un système bien huilé. On ne parle pas de clients, mais de Gentils Membres (GM), pas d'animateurs mais de Gentils Organisateurs (GO). Sportifs, charismatiques et dotés d'une vraie gouaille, ces derniers incarnent l'esprit club, s'imposant comme une des clefs du succès des villages. Chaque soir, ils sont mis à contribution dans d'incroyables spectacles qui font la renommée du Club.
Ancien grand reporter à L'Humanité et membre du parti communiste français Gilbert Trigano entend abolir les différences sociales le temps du séjour. Ainsi, le GM doit-il laisser son métier et son appartenance sociale à l'entrée du Club. Pour les clients, le séjour doit marquer une rupture avec le monde extérieur. Après un accueil très chaleureux, le GM se défait de ses oripeaux, troque le smoking, l'attaché case pour un maillot de bain et un collier à fleur. Comme le proclame une publicité du groupe, "l'argent est invisible dans un village, il est remplacé par des boules multicolores réunies en collier." Le tutoiement est de rigueur.
Les nouveaux dirigeants insistent sur les valeurs du club:
- l'exercice physique avec la pratique de sports considérés alors comme extrêmes,
- l'opulence comme le prouvent les fameux buffets à volonté ou les petits déjeuners pantagruéliques,
-la libération de la femme... Un spot publicitaire télévisé affirme ainsi que "le club est partisan de lalibération de la femme. Elle n'est pas en vacances pour faire la vaisselle ou laver le linge. Elle doit pouvoir disposer de son temps selon sa fantaisie, pour s'occuper de sa beauté dont maintes opérations sont le prix.
- La prise en charge des enfants et des tâches domestiques ordinaires par les intervenants du Club Med libère de ce fait les individus, en particulier les femmes. - Les vacances en club marquent une coupure complète avec le temps ordinaire. Dans les villages, "la rupture concerne aussi la sociabilité, avec une proximité dans un espace réduit, un relâchement des contrôles, la possibilité accrue et accélérée de rencontres, amicales ou amoureuses. Les jeux, les spectacles et les animations des soirées visent à instaurer cette proximité et faciliter ces rencontres en cassant les barrières qui d'ordinaire entravent les relations sociales." (source B: p 39) Ce que Jean-Claude Dusse exprime à sa manière dans la bande annonce du film les Bronzés: "Les contacts humains sont plus faciles, parce que les gens sont plus disponibles. On dit que le Club c'est la mort du couple, alors comme je suis célibataire...
Village de cases du Club Med de Corfou en 1960. Par Arroser [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], de Wikimedia Commons |
* L'explosion du tourisme de masse.
"Dans une France en pleine croissance économique, la réussite du Club témoigne également d'un accès favorisé aux loisirs avec l'allongement en 1956 des congés payés de deux à trois semaines et la hausse sans précédent des salaires. Pour un grand nombre de Français, le projet de vacances devient essentiel.
* Crise et critiques.
Sous la direction de Gilbert Trigano, le groupe entre de plein pied dans la mondialisation, poursuivant son développement tous azimuts avec la multiplication du nombre de villages partout dans le monde, si possible en des lieux ignorés par la concurrence (Djerba, Agadir, Papeete). L'objectif est désormais d'attirer une clientèle internationale, en particulier asiatique. Pour contrer la concurrence, le patron diversifie l'offre en multipliant les options : bungalow, excursions, croisières, "affaires", golf. A la fin des années 1980, le Club est devenu une énorme multinationale cotée à la bourse de New York. Le club semble à son apogée. A y regarder de près pourtant, le modèle s'essouffle, peinant à répondre à la concurrence des tour-opérateurs et aux nouvelles pratiques touristiques.
De nombreuses critiques s'élèvent désormais à l'encontre du Club. D'aucuns fustigent l'exploitation honteuse des employés des villages installés dans des pays de main d'oeuvre à bas coût, ou encore le pressurage des GO dont le statut social est incertain et la rémunération faible. En outre, si l'installation d'un village du Club participe au développement économique d'un territoire, il crée aussi une enclave de richesses et d'occidentalité dont ne tirent finalement pas vraiment parti les autochtones. Pour certains, loin de contribuer à la découverte des populations et de leurs territoires, les formules découvertes du Club entretiennent avant tout mythes et stéréotypes. Enfin, les prix de plus en plus élevés des séjours contredisent la stratégie marketing d'un Club qui s'est longtemps targué de démocratiser les vacances.
Au fond, les dirigeants n'ont pas su anticiper les profonds changement des mentalités. Tout ce qui faisait l'originalité du club semble alors remis en cause. Face à l'alternative des vacances individuelles et compte tenu de la démocratisation des activités sportives et nautiques, le modèle du centre de vacances clos subit une certaine désaffection. Les villages du Club ne séduisent plus, la formule tout compris ne rapporte plus, les pertes s'accumulent.
En 1992, un drame finit de fragiliser l'entreprise lorsqu'un avion affrété par le Club s'écrase au Sénégal entraînant la mort de 30 passagers. (4) Lorsque Serge Trigano remplace son père à la tête de l'entreprise un an plus tard, le Club se trouve dans une situation très délicate en raison du crash aérien, de la guerre du Golfe qui ralentit l'activité touristique et de la concurrence grandissante. Le rejeton de la famille Trigano doit céder sa place à Philippe Bourguignon en 1997. Ancien pdg d'Eurodisney, ce dernier entend renouer avec les bénéfices, mais les attentats du World Trade Center en 2001 mettent un coup d'arrêt au tourisme de masse, fragilisant encore la situation du club. Sur la volonté des actionnaires, son bras droit Henri Giscard d'Estaing est catapulté pdg en 2002. Dès sa prise de fonction, le nouveau patron fait basculer le Club dans l'hôtellerie très haut de gamme. A rebours de la tendance de l'époque, la nouvelle direction refuse le low cost, augmente les prix et se tourne vers la clientèle internationale, en particulier les fortunes russes, brésiliennes et chinoises. Ce repositionnement spectaculaire contribue à brouiller l'image d'une entreprise qui n'a plus de Club que le nom. L'utopie sociale des débuts - si tant est qu'elle ait jamais existé (5) - n'est plus.
* Bienvenue à Galaswinda.
Impossible d'évoquer le Club Méditerranée sans penser aux Bronzés, le film culte sorti sur les écrans de cinéma en 1978 et réalisé par Patrice Leconte. A l'origine du projet se trouve l'équipe du Splendid, une bande de jeunes humoristes dont certains se sont déjà produits dans les villages du Club. Cette connaissance des lieux permet aux comédiens de viser juste.
La satire cinglante met en scène les personnages typiques des villages (6): le flambeur, le tombeur, le pauvre type. Dans cette peinture très ironique de la vie en village, les Gentils membres sont des beaufs et les gentils organisateurs des obsédés sexuels. Loin de l'harmonie sociale vendue par le club, la zizanie s'insinue partout.
Affligés par les références permanentes au sexe, les Trigano fulminent, d'autant que la sortie du film correspond au lancement d'une campagne publicitaire basée sur des verbes à l'infinitif censés définir le Club Med: "Manger", "Créer", "Admirer". Après avoir vu les Bronzés, le spectateur songe surtout au verbe "Baiser". Pour l'image de l'entreprise le coup est rude. Les réservations connaissent d'ailleurs un net recul dans les mois qui suivent.
Une des forces du film repose aussi sur la reconstitution des spectacles proposés par le Club. Les GO embrasent la scène et font reprendre en chœur aux GM "darla dirladada", l'hymne du village de Galaswinda. Sur un air du folklore grec, le titre est le détournement d'un ancien succès de Dalida ("Darla dirladada" en 1969). Les paroles originelles de Boris Bergman étaient sinistres, mais chez les Bronzés, le morceau se transforme en une ode régressive à la fête. (7)
Darla dirladada (Les Bronzés)
Viens nous voir à Galaswinda (Darla dirladada)
Y a du soleil et des nanas (Darla dirladada)
On va s'en fourrer jusque là (Darla dirladada)
Pousse la banane et mouds l'kawa (Darla dirladada)
Tous les soirs on f'ra la java (Darla dirladada)
En hurlant "Agadaouba !" (Darla dirladada)
En hurlant "Agadaouba !" (Darla dirladada)
Notes:
1. Champion de water-polo, il deviendra ensuite le secrétaire particulier de Jean Cocteau.
2. Avec la mise en place des congés payés, les Trigano reconvertissent la petite entreprise familiale de stores en une fabrique de tentes de camping. La guerre, puis la débâcle précipitent la famille dans la tourmente. De sensibilité communiste, juifs, les Trigano sont sans cesse traqués, pourchassés. Réfugiés dans le sud de la France, Gilbert et André s'engagent dans la résistance. A la libération, la famille est ruinée, mais croit toujours dur comme fer à l'essor du tourisme. Aussi, les Trigano récupèrent-ils des surplus de l'armée américaine pour en faire des tentes et relancent ainsi l'entreprise familiale de camping.
3. C'est grâce à Claudine Blitz, sa seconde épouse, que Gérard Blitz découvre Tahiti. "Claudine a bien connu Tahiti sans touristes. C'est elle qui a enthousiasmé mon père avec ce côté détente, fantaisie, cette douceur de vivre. Elle était en contact avec tous les Tahitiens de l'époque qui venaient étudier à Paris. D'où les idées de paréo, de guitare, etc.", se souvient Hélène Perry-Blitz, la fille de Gérard et belle-fille de Claudine. (source C: p 84)
4. En 2000, Gilbert Trigano et son fils Serge sont condamnés à 8 mois de prison avec sursis pour "homicides involontaires". Il leur est reproché de ne pas avoir tout mis en œuvre pour assurer la sécurité de leurs clients.
5. Dès les origines, le club a toujours accueilli davantage de professions libérales que d'ouvriers.
6. Le tournage se déroule dans l'ancien club Med d'Assinie en Côte d'Ivoire.
7. En 1993, le groupe "Go-Culture" propose une interprétation au goût du jour de la version de l'équipe du Splendid. C'est un tube.
Sources:
Source A. L'émission Affaires sensibles de Fabrice Drouel sur France Inter: "Club Med: liberté, égalité, cocotiers", 7 juin 2018.
Source B. Sylvain Pattieu: "L'entre-soi des clubs", in Sciences Humaine n° 305, juillet 2018.
Source C. Bertrand Réau: "S'inventer un autre monde. Le Club Méditerranée et la genèse des clubs de vacances en France (1930-1950)", Actes de la recherche en sciences sociales 2007/5 (n° 170), p. 66-87.
Source D. Les échos.fr: "La saga Club Med"
Source E. Collierbar.fr:"Il était une fois le Club Méditerranée".
Source F. Complément d'enquête: "Vacances, la révolution Club Med".
Liens:
- Bide et musique: "Darladirladada" (Les Bronzés) / "Darla dirladada" (Dalida)
- Ces chansons qui font l'histoire: "Darla Dirlada"
Vous vous souvenez quand La Mano Negra avait signé un contrat avec la major Virgin? Du coup, en 1990, quand Virgin France décide de faire un disque promotionnel de la marque en France, La Mano fait partie du projet. L’idée est de faire reprendre un titre d’un artiste Virgin par un autre artiste Virgin. L’album est Diversion. Bertignac reprend Pas Assez de Toi, Renaud reprend Sidi H’Bibi et La Mano, qui ne veut pas faire comme tout le monde et garde son sens de l’humour décide de reprendre... la BO du Grand Bleu, musique d’Eric Serra sortie chez Virgin, reprise qui dévie assez vite sur une parodie de... Darla dirladada...
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=YCkQxaq7an8