Gerda Taro, reporter de guerre. |
Indochina, Capa jumps Jeep, two feet creep up the road
Indochine, Capa saute d’une Jeep, deux pieds avancent à
pas feutrés sur la route
To photo, to record meat lumps and war
Pour photographier, pour enregistrer des morceaux de
viande et la guerre
They advance as does his chance – very yellow white flash
Ils avancent tout comme son sort – un flash jaune et blanc
A violent wrench grips mass, rips light, tears limbs like
rags
Un mouvement brusque et violent saisit la masse, déchire la lumière, déchire les membres en
lambeaux
Burst so high finally Capa lands
Ejecté si haut, finalement Capa retombe
Mine is a watery pit. Painless with immense distance
La mine est une puits humide. Indolore avec une immense
distance
From medic from colleague, friend, enemy, foe, him five
yards from his leg, from you Taro
D’un médecin, d'un collègue, ami, ennemi, adversaire, il
est à 5 mètres de sa jambe, de toi Taro
Do not spray into eyes – I have sprayed you into my eyes
Ne pas vaporiser dans les yeux – Je t’ai vaporisé dans mes
yeux
3:10 pm, Capa pends
death, quivers, last rattles, last chokes
3h10 de l’après-midi,
Capa est aux seuil de la mort, il frémit, derniers tremblements et sanglots
All colours and cares
glaze to grey, shrivelled and stricken to dots
Les couleurs et les soins
se vitrifient de gris, se rabougrissent et se réduisent à des pointillés
Left hand grasps what the
body grasps not – le photographe est mort
La main gauche saisit ce
que le corps ne peut plus saisir – le photographe est mort
3.1415, alive no longer
my amour, faded for home May of '54
3.1415, je ne suis plus
vivant mon amour, je m’efface jusqu’à chez moi, Mai 1954
Doors open like arms my
love. Painless with a great closeness
Des portes ouvertes comme
des bras mon amour. Indolore avec une grande intimité
To Capa, to Capa Capa
dark after nothing
Pour Capa, pour Capa,
Capa le noir et après le néant
Re-united with his leg
and with you, Taro
Il retrouve sa jambe et
te retrouve toi, Taro
Do not spray into eyes –
I have sprayed you into my eyes
Ne pas vaporiser dans les
yeux – Je t’ai vaporisé dans mes yeux
C’est sur les bancs de l’université de Leeds dont la scène indie-rock
est une des plus active d’Angleterre que s’est formé Alt-J, quator dont le nom
évoque un raccourci clavier ce qui est assez astucieux, leur musique se
colorant volontiers de quelques nuances électroniques. Disponibles dès 2011, un
single permet au groupe de percer. Leur premier album An awsome Wawe sorti en 2012 emballe la critique autant que le public, et vaut à la jeune
formation de décrocher prestigieux Mercury Prize du meilleur album de l’année, mettant ses pas dans ceux de leur
prestigieuse ainée Polly Jean Harvey.
Le groupe Alt-J |
A Awsome Wawe se clôt sur le titre
baptisé Taro. Ce nom, couplé à celui de Capa dans le
texte de la chanson nous met sur la piste de la mystérieuse personne qu’il
évoque. Il est aussi question de guerre, de mort, de chairs déchiquetées, de bras
ouverts en vue de retrouvailles et de flash photographiques un peu blêmes. Taro conte l’histoire d’une longue nuit
qui sépara deux individus de façon brutale comme une jambe se sépare d’un corps
en sautant sur une mine ; une histoire douloureuse qui s’achève en pleine
lumière, bras ouverts et accueillants lorsque les corps déchiquetés sont à
nouveau réunis. C’est la trajectoire de deux grands photographes de guerre,
Gerda Taro et Franck Capa, brièvement unis, prématurément séparés, passés de
l’ombre à la lumière en deux temporalités disjointes qui finirent récemment par
s’accorder.
Une femme de l’ombre.
Dans les gradins des arènes d’Espagne, les places à l’ombre sont
les plus chères. Gerda Taro, elle, a brièvement connu le soleil écrasant du
pays avant de passer le restant du siècle à l’ombre, son travail ne parvenant
pas à laisser d’elle des traces suffisantes pour la postérité.
Fauchée à 27 ans dans l’exercice de son métier de photographe de
guerre Gerda Taro ses photos avec elles, tombe d’autant plus dans l’oubli, que
bon nombre de ses clichés ne sont pas signées de son nom. Ce n’est que depuis
quelques années qu’on apprend à la connaître, faisant d’elle une icône en
devenir. Son déficit de notoriété posthume peut paraître paradoxal ; en
effet, Gerda Taro était non seulement une femme d’une beauté solaire, souvent
présentée pompeusement et à tort comme la « première femme reporter de guerre », mais aussi
la compagne libre et talentueuse de Robert Capa. Pourtant cette carte de visite
l’a presque desservie, sa brève et pourtant intense existence n’a laissé que des
furtives traces.
Gerda Taro à sa machine à écrire, Fred Stein. |
Plusieurs éléments auraient pu rendre totalement fusionnelles les
vies et les trajectoires professionnelles des 2 photographes : leurs
origines, leur parcours à travers l’Europe meurtrie de l’entre deux guerres
redessinée par le traité de Versailles et dans laquelle la montée des régimes
autoritaires et de l’antisémitisme obligent de nombreuses personnes à l’exil.
Des amis communs, Paris, les avant-gardes intellectuelles et artistiques qui s’y épanouissent, la découverte de
la photographie, la jeunesse et le talent, l’engagement sont autant de fils qui s’enchevêtrent pour tisser
un portrait croisé de deux personnalités flamboyantes. Mais pour que cette
grille de lecture soit opérante, il faudrait faire abstraction de la farouche indépendance
de l’un et de l’autre. Elle ne l’est donc pas totalement.
Gerda Taro naît en Allemagne, à Stuttgart, en 1910 dans une famille bourgeoise de confession juive qui a connu l’âge des empires, lorsque ceux-ci occupaient le cœur de l’Europe. Gerda Taro s’appelle, en réalité, Gerta Pohorylle. Ses jeunes années s’écoulent à Liepzig. Puis, elle se rend à Genève pour ses études. La montée du nazisme et ses fréquentations d’activistes antinazis aiguisent vraisemblablement sa sensibilité politique. Indésirable en Allemagne où sa famille vit toujours, elle trouve refuge à Paris l’année de la prise du pouvoir d’Hitler. Les 6 derniers mois de l’année 33, Gerta vit de petits boulots. Bohême, sa vie frugale ne lui interdit pas la fréquentation des milieux intellectuels et artistiques germanopratins. Elle traîne aussi du côté de Montparnasse, Paris, comme le dit Hemingway qui fréquente les mêmes cercles, est alors une fête[1].
C’est par
son amie Ruth Cerf qu’elle rencontre le charismatique Endre Friedmann, juif
hongrois, qui a lui aussi fui le cœur tourmenté du vieux continent. Il quitte d’abord Berlin, puis Budapest tombée aux mains du binôme
Horthy-Gömbos si proche des nazis. A Paris, Endre devient André. Ruth Cerf, qui
doit lui servir de modèle pour une campagne publicitaire cède ce jour là sa
place à Gerta Porohylle, son amie.
De fil en aiguille, nos deux exilés deviennent plus proches, et
intimes. Cela ne suffit pas toutefois à mettre du beurre dans les épinards.
Friedman n’est pourtant pas sans travail, l’évolution des techniques
photographiques et son talent pour la prise de vue lui assurent de faire
régulièrement des reportages. Dans ce Paris artistique bouillonnant, il faut
parfois aider le destin d’un petit coup de pouce. Comme une boutade, les amants
se créent une nouvelle identité pour les besoins de la profession : Gerta
Pohorylle choisit de devenir Gerda Taro (on n’insistera pas ici sur les
interprétations farfelues relatives à l’adoption de ce pseudonyme). Elle
réinvente une identité pour celui dont elle partage désormais le goût et le
talent pour la photographie : André Friedmann passe dans l’ombre. A la
lumière de la grande répétition du 2ème conflit mondial qu’est la
guerre civile espagnole, il devient Franck Capa, et s’impose d’emblée comme un
très grand photographe de guerre.
Capa photographié par Taro durant la guerre d'Espagne. |
Photographes de guerre : la pequena rubia, le Rolleiflex et
le char fou.
Nos deux associés aux identités réinventées quittent la France à
l'été 36 pour couvrir la guerre civile espagnole pour le magazine Vu. Tous les deux proches des milieux
communistes en France, ils travaillent aussi ponctuellement pour Regards, magazine illustré, création du PCF
dans les années 30, dont les couvertures sont entrées dans l’histoire car
souvent réalisées par d’éminents représentants de la photographie
d'avant-garde, humaniste et de presse de l’époque. Le travail photographique de
Taro est militant et construit l’image d’une Espagne républicaine héroïque dont
la victoire sur les troupes de Franco est une évidence. Elle ne photographie
d’ailleurs pas l’autre camp celui des phalangistes, ce qui fait sens quant à sa
posture de reporter.
Combattantes Républicaines, G. Taro 1936. |
Les poses des combattantes et combattants qu’elle
photographie rappellent souvent le travail d’écriture politique par l’image que
l’on trouve alors à l’est. Il s’agit d’exalter le courage, l’héroïsme, la force
de conviction d’hommes et de femmes du peuple au service d’une cause juste
appelée à triompher.
Combattante à l'entrainement sur la plage, Barcelon 1936 par G. Taro. |
En 37, Taro fait un deuxième séjour en Espagne, à Valence,
au moment de la seconde édition du
congrès des écrivains pour la défense de la Culture. C’est alors qu’elle fait une
première série de photos à la « Capa », si l’on peut dire. Elle fixe
sur la pellicule les victimes d’un raid aérien autour de l’hôpital et de la
morgue de la ville. La dramaturgie de la situation apparait de façon terrible
et éclatante sous l’effet du révélateur chimique. Les photos de Gerda Taro
disent ce que Capa a verbalisé dans cet adage qui résume toute sa philosophie adoptée ensuite par de
nombreux reporters de guerre : « If your pictures
aren't good enough, you're not close enough''[2].»
Peu de temps après, Taro suit les combattants républicains sur le
front en Andalousie, à Madrid, à Brunete, enfin. Celle qu’on surnomme la pequena rubia est alors encore plus près
des combats et des violences de la guerre, dans l’action, aux côtés des
soldats. Les photographier pour mieux croire encore à la victoire ?
Cordoue, 1936, G. Taro. |
Juillet 37, à Brunete, près de Madrid les républicains sont pourtant
mal engagés, contraints au repli
face aux forces franquistes ici relayées par celles de la légion Condor[3].
C’est à la faveur de cette retraite que Gerda Taro trouve la mort happée par un
char fou qui la broie alors qu’elle se tient sur le marche-pied d’un autre
véhicule. Hospitalisée, et alors que ses chances de survivre s’enfuient, elle
s’inquiète semble-t-il encore de l’état de ses appareils et de ses pellicules.
C’est le couple Alberti[4],
prévenu par téléphone, qui viendra identifier le corps. Le 1er aout
Gerda Taro réunit autour de sa sépulture au Père Lachaise la fine fleur de
l’intelligentsia communiste soudée autour d’un Capa inconsolable.
La tombe de gerda Taro au Père Lachaise (crédits) |
A partir de cet instant, l’étoile de Gerda Taro pâlit au même rythme
que celle de son amant devint de plus en plus aveuglante. En effet, tout comme le
Guernica de Picasso résume à lui seul
la tragédie de la guerre civile espagnole, c’est bien une photo de Capa qui dit
la défaite terrible, héroïque, et le sacrifice des soldats républicains. Une
photo qui dépasse tous les reportages et dit l’histoire. A la une de Life, le soldat crucifié en plein combat, le fusil à la main est
une des plus fameuse de tous les temps, et sa notoriété a très fermement
résisté aux interrogations soulevées à propos de son authenticité[5].
Cela s’explique vraisemblablement par « l’œil » unique que fut Capa
armé de son Leica. Il est sur tous les fronts et de tous les conflits, d’aucuns
diront que l’on peut lire cette fuite comme un désir d’oubli de Taro dans les
poussées d’adrénaline étourdissantes ressenties au plus près du danger. Pourtant,
il semble que Bob Capa aimait plus les femmes et le jeu que le fracas des
armes. Si cette théorie se vérifie sur la plage d’Omaha la sanglante, à
Bastogne, ou sur le front
indochinois, où il se rend dans les années qui suivent le mort de Gerda, elle
est moins convaincante lorsqu’il fixe sur un film les scènes d’humiliation de
l’épuration - dont les célèbres photos de tondues de Chartres - ou encore
celles de la Libération de Paris.
5 septembre 36, Cerro Muriano, près de Cordoue. Photo de Robert Capa. |
Indochina, Capa jumps Jeep … Quand Capa trouve la mort en sautant sur une
mine à la descente de sa jeep qui le transporte sur la piste de Thai-Binh, l’heure
de l’éclipse n’est pas encore venue. En dépit de l’évolution des techniques photographiques
et des transformations du métier de reporter de guerre dans lequel d’autres
grands se distinguent tels James Natchwey à Don Mc Cullin, l’aura de Capa reste
inégalée. Est-ce l’engagement ? Est-ce le charisme ? Est-ce le
talent ? Est ce l’époque ? Sans doute un savant dosage de chacun de
ses ingrédients. Et l’instrument qui permet d’entretenir, de valoriser, et de
conserver son travail, la célèbre agence associative Magnum fondée en avril 47
avec Cartier Bresson et David « Chim » Seymour, entre autres.
A cette date, il n’y a déjà plus guère de traces de Taro sur les
pellicules.
Un valise pour écrin : Gerda Taro retourne à la lumière.
Gerda Taro, l’alouette de
Brunete refait surface en 1994 lorsque Imre Schaber lui consacre tout un
ouvrage. Celui-ci sera traduit assez tardivement en France en 2006 sous le titre
Gerda Taro, une photographe
révolutionnaire dans la guerre d’Espagne. Le livre révèle que le travail de
photographe de Taro n’a pas seulement sombré dans l‘oubli du fait de sa vie trop
brève. Cette éclipse est également
le résultat d’un faisceau de gestes plus ou moins anodins et conscients qui, empilés,
ont occulté la quasi totalité de son travail.
Par exemple, de son vivant, quand elle est l’associée de Capa, et dans la mesure où ils travaillaient
alors pour la même agence, les deux photographes identifiaient bien souvent
leurs photos d’un tampon « Capa&Taro » tant et si bien qu’il fut
ensuite plus difficile de discerner celles de l’un de celles de l’autre. Au
début du conflit, Capa optant pour le Leica et Taro pour le Rolleiflex, il fut
un temps possible de différencier leurs clichés respectifs par le format.
Hélas, les deux partenaires finirent par multiplier l’usage d’appareils photos similaires
tant et si bien que cette solution fit long feu. L’ouvrage de Schaber indique
aussi clairement que tous les Capa n’eurent pas le même visage ni la même
mansuétude pour Taro. En effet, Cornell Capa, frère de Robert, qui a géré une
bonne partie du fond photographique de ce dernier aurait désidentifier
volontairement certaines photos de Taro à L’International Center of Photography
de New York, rayant son nom pour ne laisser subsister que celui de son frère.
Une façon singulière d’entretenir sa gloire posthume…
Mais sur le long chemin de Taro vers la lumière rien n’est simple
ni linéaire, c’est aussi ce qui rend son parcours aussi fascinant. En effet,
c’est paradoxalement à Cornell Capa que l’on doit son retour sous les projecteurs
lorsqu’après des années de recherches infructueuses, il finit par récupérer une
valise, transportée au Mexique, sauvée de
la guerre civile espagnole, dans laquelle sont enfermés des négatifs de
photos prises durant le conflit. C’est une véritable mine puisque pas moins de
4500 clichés sont conservés là sur des rouleaux de pellicule identifiés un à
un.
La valise mexicaine de Capa (source @mahj) |
4 noms sont inscrits dans cette valise mexicaine : celui de Capa, de
Taro, celui de David « Chim » Seymour, un des associés de Capa dans la
fondation de Magnum qui était présent durant la guerre d’Espagne et a couvert
des fronts communs mais aussi très différents de ceux suivis par ses deux amis
(il livre notamment un reportage sur les combattants basques républicains bénispar les prêtres avant de laisser parler les armes assez inoubliable) et enfin
celui de Fred Stein. Ami du couple, il est l’auteur d’une série de photos de
Gerda défaite de ses attributs de reporter, dans l’intimité sur lesquelles
éclate son naturel rayonnant.
Taro par Fred Stein, 1936. |
La valise ouverte, les négatifs tirés en planches contacts ou
agrandis font le tour du monde. De l’ICP de New York, aux rencontres
photographiques d’Arles, puis en Espagne et dernièrement au MAHJ de Paris, le
grand public redécouvre non seulement la tragédie espagnole mais peut aussi
contempler le talent de Gerda Taro, reporter de guerre morte dans l’exercice de
son métier. Son visage et son travail sont désormais sortis de la nuit. Après
le déchirure de 37, les retrouvailles de 1954 imaginées par Alt-J, viennent celles des années 2000,
l’exposition de la valise ayant attisé la curiosité, de nombreuses publications[6]
permettent enfin mieux connaitre cette femme hors du commun sortie de l’ombre
écrasante de R. Capa qui retrouve sa juste place dans l'histoire.
NDLR : Un billet pour Joëlle A. parce que c'est son titre préféré d'Alt-J qui n'a portant rien composé sur Charles le Chauve.
Bibliographie :
Maspero, L’ombre d’une photographe, Gerda Taro, Seuil 2006
Schaber I., Gerda Taro, une photographe révolutionnaire dans la guerre d’Espagne, éditions du Rocher 2007.
Sur Gerda Taro:
Denoyelle F., Imre Schaber, Gerda Tardo, Une photographe révolutionnaire dans la guerre d’Espagne, 2006.
Sur Capa et Taro :
Une série d'articles de presse :
Dans le Guardian.
Un second dans le Guardian également
Dans le NY times.
Sur Capa :
Le site de la BNF qui lui consacra une exposition "Capa, connu et inconnu"
Sur la photo et ses évolutions :
Dans le Guardian encore.
Sur la valise mexicaine :
Le site lié au MAHJ.
Un compte rendu de l'expo sur l'Histgeoblog.
Sur le site de l'ICP de New York.
[1] E.
Hemingway, Paris est une fête, 1973,
Gallimard.
[2] « Si
vous photos ne sont pas bonnes, c’est que vous n ‘étiez pas assez
près.»
[3] La légion
Condor est une force aérienne composée d’aviateurs volontaires nazis partis
combattre aux côtés des franquistes. C’est cette même légion qui bombarde le
village basque de Guernica en avril 1937 provoquant la mort de quelques 1700
civils.
[4] Rafael et
Maria Teresa Alberti sa femme, président alors l’Alianza de los Intellectuales
Antifascistas à Madrid, ils ont donc croisé Gerda à l’occasion du congrès
évoqué plus haut. Il s’est déplacé
de Valence à Madrid.
[5] Il y a eu en
effet un double débat récurrent sur le caractère « authentique » de
la photo qui est soumis au doute pour ce qui concerne d'une part la recherche de l’identité du soldat et d'autre part le
fait que la photo aurait été posée. On trouve très facilement en ligne de nombreux documents attestant de ce débat.
[6] Maspero, L’ombre d’une photographe, Gerda Taro,
Seuil 2006
M. Begona et Inaket , Tristes cendres, éditions Cambourakis, 2011