En 1918, le maire de Gambais, petite ville de Seine-et-Oise, reçoit deux lettres qui l'intriguent. Chacune demande des nouvelles d’une proche qui se serait fiancée à un monsieur Dupont pour l'une et Cuchet pour l'autre. Les deux familles mises en contact s'aperçoivent rapidement qu'il s'agit d'un seul et même homme, locataire de la "villa Tric" (du nom de son propriétaire) à Gambais. Elles portent donc plainte contre X. L'enquête s'avère tortueuse compte tenu de la personnalité du suspect qui mène en effet plusieurs existences parallèles. Marié et père de quatre enfants, il multiplie les maîtresses et les petits boulots. C'est un caméléon qui change d'identité comme de chemise.
La police parvient néanmoins après moult recoupements à identifier le dénommé Landru. D'emblée, son pedigree ne rassure guère les enquêteurs.
Né en 1869 à Paris, Henri Désiré accomplit ses études chez les Frères des études chrétiennes. Il épouse Marie-Catherine Rémy avec laquelle il a quatre enfants: Marie, Maurice, Suzanne et Charles. De 1893 à 1900, il enchaîne les petits métiers qui peinent à le faire vivre. Il décide alors d'utiliser de nouvelles méthodes. Entre 1902 et 1914, il enchaîne les condamnations pour vol, escroqueries et abus de confiance. A partir de 1909, il se spécialise dans l'escroquerie au mariage. Il recrute ses victimes par petite annonce, promettant monts et merveilles à celles dont les revenus retiennent son attention. Ses premières tentatives s'avèrent décevantes puisqu'il est pris et écope de longues peines de prison. En 1914, il revend un garage qui ne lui appartient pas. Condamné à quatre ans de prison, il prend alors la poudre d'escampette. Pendant toute la durée de la guerre, il vit sous une fausse identité.
Certes, Landru est un escroc, mais cela ne fait pas pour autant de lui un assassin. Cependant, les deux disparitions signalées ainsi que la découverte d'un calepin et d'un carnet dans les poches du suspect laissent mal augurer de la suite de cette affaire.
Maniaque du carnet, Landru consigne toutes ses dépenses et activités. Les enquêteurs sont intrigués par une liste de 11 mots ou noms en première page: Cuchet, J. idem, Brésil, Crozatier, Havre, Collomb, Babelay, Buisson, Jaume, Pascal, Marchadier.
Buisson... Collomb ... les noms des deux disparues! Les neuf autres correspondraient-ils à des victimes?
Le carnet devient ainsi la principale pièce d'accusation et une mine d'or pour les enquêteurs qui y trouvent les noms de 283 femmes approchées par Landru au cours des cinq années précédentes. Une fiche signalétique correspond à chacune et dresse un portrait souvent peu flatteur. Que sont-elles devenues? La police tâche de le savoir en fouillant le pavillon que l'homme louait à Gambais. Elle ne retrouve aucun cadavre, tout juste quelques morceaux d'os dans un petit fourneau domestique. Cela ne saurait pour autant constituer une preuve. Néanmoins, les indices s'accumulent. Dans un garage de Clichy qui lui sert de remise, Landru entrepose son abondante paperasse, notamment des brouillons de lettres qui permettent aux policiers de comprendre le mécanisme de l'escroquerie au mariage.
Enfin, dans ce capharnaüm, les policiers découvrent de nombreux objets et vêtements féminins qui s'avéreront être ceux de ses victimes.
* Comment Landru a -t-il procédé?
L'instruction s'avère longue et difficile, mais elle permet tout de même aux enquêteurs d'avoir une idée assez précise des méthodes et du parcours de Landru au cours des années précédentes.
Se faisant passer pour veuf, il met au point une escroquerie à grande échelle par le biais d'annonces matrimoniales passées dans les journaux.
"Célibataire [ou veuf], à son aise, 400 francs de revenus, cherche mariage avec personne en rapport." Méthodique et organisé, Landru épluche les réponses avec soin et classe sa correspondance avec une extrême méticulosité, en quelques grandes rubriques: répondre poste restante - En réserve - archives - à répondre de suite - sans réponse P.R (comprendre petits revenus) - Soupçons de F - sans F - RAF ( soit soupçons de fortune, sans fortune, rien à faire). Les heureuses élues reçoivent alors une lettre prometteuse. Sûr de son charme, Landru rassure par son sérieux et ses mensonges servis avec un parfait aplomb. Il promet aux femmes et vieilles filles sélectionnées un mariage heureux à l'abri de tout souci matériel.
Ses archives permettent enfin d'identifier deux autres filières de recrutement:
- la lecture attentive des "offres d'emplois" dans les quotidiens.
Il recrute de cette manière Mme Laborde-Line qui recherche une place de femme de ménage.
Il recrute de cette manière Mme Laborde-Line qui recherche une place de femme de ménage.
- Enfin, la rencontre inopinée dans des lieux publics.
Quels sont les critères de sélection de Landru?
Il écarte d'emblée celles qui ont de la famille et qui reconnaissent être sans argent, s'en prenant en priorité aux femmes les plus isolées auxquelles il extorque de l'argent de leurs vivants. Il se débarrasse des dames qu'il a dépouillé ou lorsque ses combines risquent d'être mises à jour.
Après vérifications et recoupements, sur les 283 dames fichées par Landru, il en manque 10 à l'appel. Toutes croisent la route de Landru et disparaissent mystérieusement dans la nature peu après:
- Jeanne Marie Cuchet, lingère de 39 ans, rencontre Raymond Diard (un des nombreux avatars de Landru) au jardin du Luxembourg. Ce faisant passer pour un ingénieur, il lui promet le mariage, mais disparaît dans la nature avec les économies de sa victime. Cette dernière n'abandonne pas et part à sa recherche. Landru l'apprend et parvient à séduire de nouveau cette veuve. Il la convainc de le rejoindre, accompagnée de son fils André, dans une maison qu'il loue au Vernouillet (The Lodge). Aux voisins, curieux de ne plus voir la dame, celui qui se fait désormais appeler M. Cuchet, annonce qu'elle vient de recevoir une offre professionnelle pour l'Amérique. Quoi qu'il en soit, à partir de février 1915, plus personne ne revoit Mme Cuchet ou son fils ("idem J" sous la plume de Landru qui avait pris l'habitude de l'appeler Junior).
- Thérèse Laborde-Line, séparée de son mari, répond à une annonce de Landru et se rend, elle aussi au Vernouillet en juin 1915, date à laquelle elle disparaît, délestée toutefois de ses actions, titres et obligations qui figurent dans la rubrique "recettes" du carnet de Landru. Ce dernier l'y désigne par le mot "Brésil". Fâché avec la géographie, le petit barbu a sans doute cru que Buenos Aires, lieu de naissance de Mme Laborde-Line, était située dans ce pays...
- Marie-Angélique Guillin, ancienne gouvernante domiciliée rue Crozatier, à Paris, annonce à son entourage qu'elle suit un riche ingénieur dans sa résidence de campagne au Vernouillet. Début août 1915, on perd sa trace. Ses enfants trouvent l'adresse de la villa, ce qui pousse Landru à déménager, après avoir vendu meubles, obligations et actions de sa victime. Il y en a pour 11 750 francs.
- Berthe-Anna Héon, une femme de ménage et veuve de 55 ans, tombe sous le charme de Landru qui l'invite dans sa nouvelle maison de Gambais, louée sous le nom de M. Dupont. A partir de décembre 1915, plus personne n'entend parler d'elle.
- Un an plus tard, une secrétaire dans une compagnie d'assurance de 44 ans, Anne Collomb se volatilise à son tour après son arrivée à Gambais.
- Landru sélectionne ensuite une jeune bonne de 19 ans, Andrée Babelay, qu'il croise dans la rue. Lassée des vieilles décaties, Landru a peut-être voulu du sang neuf... Plus personne n'entend parler d'elle après avril 1917.
- En août de la même année, c'est au tour de Célestine Buisson évoquée précédemment de disparaître après son départ pour Gambais.
- Rencontre de sa maîtresse, Fernande Segret, qu'il invite à Gambais. Elle en revient. Peut-être s'est-il sincèrement amouraché de la jeune femme qui a le privilège d'être désignée par le chiffre 7 dans son carnet (les numéros de 1 à 6 correspondent aux membres de la famille Landru: le couple et leurs quatre enfants).
- Mme Louise-Joséphine Jaume, en instance de divorce, fait la connaissance de l'ingénieur Guillet, marchand d'autos, en répondant à une annonce insérée dans L'écho de Paris. Elle s'évapore en novembre 1917.
- Annette Pascal, une couturière divorcée de 33 ans, répond a une annonce passée dans La Presse du 10 septembre 1916:
"M. 47 ans, sit. 4000, désire union avec personne mêmes goûts, situation en rapport. Forest. Bureau 61. Paris. "
Le charme du bourreau des cœurs opère et la jeune femme se languit rapidement de ce monsieur Forest dont les visites s'espacent. Finalement, le 4 avril 1918, en sa compagnie, Landru prend deux billets allers pour Gambais, l'un simple, l'autre avec retour. Le 5 avril, il rentre seul à Paris. Il vend alors tous les objets de Mme Pascal, jusqu'au dentier...
- Orpheline, enfant assistée, puis prostituée, Marie-Thérèse Marchadier a 38 ans lorsque son propriétaire lui faire remettre son congé par huissier. En vendant son mobilier par petite annonce, elle rencontre un monsieur apparemment fortuné qui l'invite dans sa maison de campagne. En janvier 1919, elle descend en gare de Houdan (qui dessert Gambais) accompagnée de ses trois petits chiens... et d'un petit homme chauve à longue barbe. On perd alors sa trace.
Les policiers ne retrouveront d'elles que les chiens, seuls cadavres d'une affaire qui en manque cruellement aux yeux de l'accusation. Landru qui a réponse à tout affirme que Mme Marchadier lui avait demandé de s'en débarrasser. " Je les ai étranglés moi-même, ils n'ont pas souffert, c'est la plus douce des morts."
* Un procès à grand spectacle.
Malgré cette liste impressionnante, l'accusation manque pourtant d'arguments lors de l'ouverture du procès aux assises. Sans aveux et en l'absence de cadavre, la partie s'annoncerait difficile si il n'y avait les notes de l'accusé.
Celles-ci en effet en disent plus long que cent témoignages à la barre. Landru y note ses déplacements et dépenses. Pour un voyage avec une des femmes disparues il note: "Train pour Gambais un aller retour 3,85F. Un aller simple, 2,40F." Pourquoi avoir acheté un billet aller-retour pour lui, mais un aller simple pour sa compagne? Les jurés se font vite une idée de la réponse.
Imperturbable, très calme alors que tout l'accuse, Landru impressionne. Sons sens de la répartie, son humour lui attirent les sympathies d'une large partie de l'opinion.
Maître Moro-Giaferri, ténor du barreau multiplie les "coups", avec plus ou moins de succès. Désignant le fond de la salle d'audiences, il lance: "Ces femmes dont on vous dit qu'elles sont mortes, elles vont maintenant faire leur apparition! " Le public, venu très nombreux, tourne la tête comme un seul homme en direction de la porte d'entrée qui reste close. L'avocat constate: "Vous avez regardé, vous n'êtes donc pas sûr que ces femmes sont mortes." Du tac-au-tac, l'avocat général le prive pourtant de son effet en remarquant: "Toutes les têtes se sont tournées maître, sauf celle de votre client."
En l'absence de corps et d'aveux, il faut imputer la condamnation à mort à un faisceau d'indices concordants. Les dossiers retrouvés dans les remises de Landru constituent de véritables archives qui permettent de suivre le parcours de Landru au jour le jour et même heure par heure. Enfin, l'accusé peine à justifier l'achat de 70 scies à métaux en quatre ans!
On peut s'interroger sur le mobile de l'accusé tant ses assassinats sont "peu rentables". Ils ne lui rapportent que 35 642 F en cinq ans, moins qu'un petit métier. Landru vit ainsi au crochet de sa femme et de ses enfants dont il n'hésite pas à utiliser les services. Son fils Maxime l'aide fréquemment à déménager le mobilier de ses victimes (sans qu'il soit pour autant informé des turpitudes de son père).
Au fond, dans l'immédiat après-guerre, l'accusé paye pour toutes les frustrations nées de la victoire au goût amer.
* Un contexte défavorable à l'accusé.
En effet, le contexte dans lequel s'ouvre le procès en 1921 joue contre Landru. Dans un pays traumatisé par les pertes de la grande guerre, la rancœur contre les "planqués" est immense. Que faisait Landru quand les poilus tombaient pour la France? Il tentait de séduire les femmes seules.
Le 30 novembre 1922, les jurés condamnent Landru à la peine de mort. A l'énoncé du verdict, ce dernier reste impassible. Alexandre Millerand, le président de la République, refuse la grâce. Dès le lendemain, Landru est guillotiné. Une soixantaine de témoins assistent à l'exécution, ce qui n'empêche pas certains d'affirmer avoir croisé ensuite Landru en Argentine (Trenet y fait référence dans sa chanson).
* Naissance d'un mythe.
Henri Charles Désiré Landru, c'est d'abord un physique hors-norme. Ce petit homme chauve arbore une longue barbe noire et fixe ses interlocuteurs de son regard perçant. Gestionnaire hors-pairs, la logistique de ses crimes impressionne.
Entre 1914 et avril 1919, pour brouiller les pistes, il loue 7 appartements à Paris et 4 en banlieue. Il dispose de cinq garages ou gardes meubles. Tout au long de sa carrière d'escroc, il se présente sous plus de 80 pseudonymes. Il sera selon l'humeur Emile Diard, Cuchet, Georges Frémyet, Petit, Forest, Barzieux, Lucien Guillet. Les enquêteurs retrouvent d'ailleurs dans ses archives plusieurs livrets de familles vierges. Il est aussi de tous les métiers: industriel, ingénieur, employé de ministère.
Pour arriver a ses fins, Landru déploie une énergie exceptionnelle. Sans cesse en mouvement, il enchaîne les rendez-vous. Il faut prospecter des dizaines de dames avant d'en trouver une qui corresponde à ses critères. Ses carnets nous apprennent par exemple que le 4 juillet 1915, il est sorti avec "Reuf(fle), Coll(omb), Buisson, Jardin, Guillin" (deux sur les cinq survivent).
Les nombreuses notes de Landru permettent de dresser de lui un portrait hallucinant et terrifiant. Pour autant son comportement lors du procès fascine. Il éveille tour à tour l'horreur et la bonne humeur. Aussi, même une fois condamné à mort, il reçoit encore des centaines de lettres d'admiratrices.
Cette affaire nous en apprend beaucoup sur l'époque, en particulier sur le rôle et l'influence croissante d'une presse désormais accessible au plus grand nombre grâce notamment à la scolarisation obligatoire. C'est par le truchement des petites annonces que Landru opère. Les journaux font ensuite leurs choux gras de de cette affaire qui assure des tirages conséquents.
L'extraordinaire médiatisation de l'affaire se lit en une du Canard Enchaîné: "Clemenceau lance le traité [de Versailles] pour détourner l'attention publique de l'affaire Landru".
* Landru à l'écran et en chansons:
Un telle personnalité ne pouvait laisser les artistes indifférents.
- Charlie Charlin s'inspire de cette affaire pour son personnage de "Monsieur Verdoux", en 1948. Il place son héros, dont il fait une sorte de victime dans le contexte de la crise de 1929. Orson Welles souffle l'idée du scénario.
- Françoise Sagan écrit le scénario du film Landru réalisé par Claude Chabrol en 1963. Ce dernier s'intéresse moins au criminel qu'au contexte dans lequel il évolue. Charles Denner joue le rôle du meurtrier.
Landru dans sa cellule à Versailles vu par le dessinateur du Petit journal illustré du 5 mai 1922.
En 1963, Charles Trenet consacre une chanson à Landru, 41 ans après son exécution, ce qui prouve bien que sa légende reste alors bien vivante. Le dernier couplet rappelle d'ailleurs à quel point son souvenir reste vivace chez les plus anciens. Trenet dépeint un Landru séducteur. Il insiste (un peu lourdement diront certains) sur l'utilisation, toujours très contestée de la fameuse cuisinière de Gambais qui aurait servi à faire disparaître les corps des victimes.
L'humoriste Francis Blanche consacre quant à lui une chanson intitulée "Idylle en forêt" au célèbre barbu. Il y évoque la villa Tric qu'il place dans un cadre bucolique et paisible. "Petite maison sous les roses / dans la forêt de Rambouillet / un couple d'amants se repose / Soyons discrets / c'est un secret / une fumée bleue qui s'élève / Dans la lumière sous le ciel clair / Et le facteur qui s'éloigne a songé / «Qu'il est doux d'avoir un foyer !»"
Charles Trenet: "Landru". (1963)
Monsieur le Procureur, je regrette de n'avoir à vous offrir que ma tête. Oh !
...Silence ou je fais évacuer la salle !
Landru, Landru, Landru, vilain barbu, / Tu fais peur aux enfants. / Tu séduis les mamans.
Landru, Landru, ton crâne et ton poil dru / Ont fait tomber bien plus d'un prix d'vertu.
C'était, je crois, en mill' neuf cent vingt-trois / Que ton procès eut le succès qu' l'on sait.
Landru, Landru, dommage qu'elles t'aient cru, / Tout's cell's qui, sous ton toit, / Brûlèr'nt pour toi.
Tu leur parlais si bien lorsque tu leur disais : / " Venez ma douce amie, allons vite à Gambais.
J'ai une petite villa, rien que monter descendre. " / Hélas elles montaient et descendaient en cendres.
Landru, Landru, de quel bois te chauffes-tu ? / Ton four fait d'la fumée / Sous la verte ramée.
Landru, Landru, un ramoneur est v'nu. / Il a, dans ta ch'minée, trouvé un nez calciné.
Pendant l'verdict, pas un mot, pas un tic. / Énigmatique, tu restas hiératique.
Landru, Landru, en jaquette, en bottines, / Y a un' veuve qui t'a eu : / La Guillotine.
Landru, Landru, on prétend qu'on t'a vu / En bon p'tit grand-père, / Vivant à Buenos-Aires,
La barbe rasée et la moustache frisée. / Plus rien de l'homme d'alors, / C'est ça la mort.
Disons, tout d'suite, qu'en mill' neuf cent vingt-huit, / Ce genre d'histoire était facile à croire.
Landru, Landru, tout passe avec le temps. / A présent, tu n'fais plus peur aux enfants /
Mais tu séduis pourtant bien des grand-mamans / Et, d'Plougastel à Tarbes, /
Elles rêvent de ta barbe / Et de son poil dru, vieux Landru.
Sources:
- P-E. Blanrue: "Landru, un meurtrier bien séduisant", in Historia hors-série, juin/juillet 2010.
- René Masson: "La mortelle romance de M. Landru (1919-1921)", in Le Roman vrai de la IIIe et de la IVe République (t.2).
- Pierre Darmon: "Landru: les archives d'un criminel", in L'histoire n° 176, avril 1994.
Liens:
- Criminocorpus: "Un Landru et deux comédies".