Préhistoire :
-« L'homme
de Cro-Magnon ». Évocations farfelues de nos lointains
ancêtres dans les chansons populaires contemporaines.
Antiquité :
«Le
métèque » De Moustaki à Joey Starr, ce mot devenu
insulte à la face des étrangers allait être retourné par les
victimes de la xénophobie.
-« Ulysses »
La relecture des aventures d'Ulysse par le groupe Franz Ferdinand.
-Massilia
Sound System : « Aqui »
La fondation de Marseille/Massalia par les Phocéens.
-Eddy
Mitchell : Vivre en Gaule « Au
temps des Romains » >l'exemple de Mediolanum
Santonum/ Saintes, dans la province d'Aquitaine.
Moyen
Age :
-France
Gall : « Sacré
Charlemagne » Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer
l'école ? Pas Charlemagne en tout cas, mais grâce à France
Gall, on a presque fini par s'en convaincre.
-Chez
les Rita Mitsouko, lorsque "la
sorcière et l'inquisiteur" se rencontrent... rien ne se
passe comme prévu.
-L'épopée
de Soundjata, empereur du Mali, chantée par les musiciens africains.
Exemple ici avec « Foly
Sundjata » par Tiken Jah Fakoly.
Humanisme
et Renaissance :
-Neil
Young : "Cortez
the killer" Portrait au vitriol de Cortés, conquistador de
l'empire aztèque.
-
Feu! Chatterton: "Malinche".
Avec quelques centaines d'hommes, Hernan Cortés débarque sur les
côtes mexicaines en 1519. La rencontre de Malinche, une jeune
esclave parlant à la fois le nahuatl et le maya lui ouvre des
perspectives inouïes. Qui était-elle?
-"Sciences
sans conscience n'est que ruine de l'âme » affirmait
Rabelais. Alpha Blondy surenchérit.
-Téléphone :
« Un
autre monde » « Je rêvais d'une autre terre » :
naissance de l'utopie.
Histoire
moderne : esclavage.
-Avec
le saisissant "Sail
away", Randy Newman transporte l'auditeur sur un bateau
négrier.
-"Commerce
Triangulaire » Comme son nom l'indique, cette chanson de
Sagbohan Danialou évoque la traite négrière.
Révolution et
Empire:
-«
la
guillotine permanente. » Chanson révolutionnaire à
la gloire de la guillotine.
-"Les
souvenirs du peuple » La
vision que Béranger donne ici de Napoléon - l'empereur déchu -
s'inscrit dans la vague de nostalgie des années impériales.
-« Cinq
mai » une chanson autour de la légende napoléonienne.
1815-1914:
Age industriel / classes sociales / idéologies
-Walter
Roland loue les mérites de la Ford modèle T dans son « T-Model
blues »
-« The
big three killed my baby » des White Stripes nous plonge
dans l'univers des majors de l'automobile américaine : Ford,
General Motors et Chrysler.
-Chanson
de Boris Vian sur le « Cinématographe ».
Occasion pour nous de revenir sur la naissance du 7ème art.
-Les
ouvriers, une espèce à protéger
par Sanseverino.
-Joan
Baez : "Here's
to you." Dans un climat de chasse aux sorcières, Sacco et
Vanzetti sont condamnés à la peine capitale. L'affaire,
qui élève aussitôt les deux hommes au rend de mythe, n'a depuis
cessé d'inspirer les artistes.
-"La
Commune est en lutte". Cette
chanson constitue le final du film « le Juge et l'assassin »
de Bertrand Tavernier dont l'action se situe en 1893... Il est
pourtant bien ici question de la Commune de Paris.
-De
Rosa Luxembourg à « Rosa
la Rouge » de Claire Diterzi.
-
Chansons anarchistes 1 : « La
Ravachole ». L'affaire Ravachol inaugure le cycle sanglant
des attentats et de la répression qui s'abattent sur la France pour
deux longues années.
-Chansons
anarchistes 2 : « La
java des bons enfants » En décembre 1893, Vaillant lance
sa bombe à clous dans l'hémicycle du Palais Bourbon. Deux mois plus
tard, il se fait trancher le cou.
-Chansons
anarchistes 3 : « Le
triomphe de l'anarchie » Emile Henry sème la terreur dans
Paris.
-« En
revenant de la revue » Boulanger et la crise boulangiste en
chanson.
-Barbara :
« Si
la photo est bonne » En 1907, la peine de mort semble
pouvoir être abolie, mais l'affaire Soleilland, savamment utilisée
par la grande presse et une partie de la classe politique, ruine les
espoirs abolitionnistes.
-La
révolte des vignerons du Languedoc et du Roussillon en 1907 inspire
« Gloire
au 17ème » à Gaston Montéhus, chanson promise à un
grand succès.
Colonisation :
-Samori
Touré devient dans les années 1890 le
symbole de la résistance aux conquêtes coloniales entreprises par
la France. Alpha
Blondy compose un reggae en son hommage : « Bori
Samory »
-Interprétée
notamment par Joséphine Baker, "La
Tonkinoise" (1906) reste une des chansons coloniales les
plus fameuses.
-Les
paroles de la chanson coloniale « Bou
Dou Ba Da Bouh » interprétée par Félix Mayol témoignent
de la persistances de stéréotypes racistes dans la France de
l'entre-deux-guerres.
-« Nénufar »
En 1931,
Alibert interprète un titre pompeusement sous-titré « Marche
officielle de l’Exposition Coloniale
».
Un racisme
bonasse, révélateur des mentalités de l'époque, imprègne tout ce
morceau.
-C.A.M.P. : « Hosties
noires » Dans l'entre-deux-guerres, puis au cours de la
seconde guerre mondiale, les tirailleurs
sénégalais sont considérés comme les sentinelles de l'Empire.
-« Thiaroye ».
Une autre chanson de C.A.M.P. évoque
le massacre du camp de Thiaroye, le 1er décembre 1944, qui reste un
symbole fort de l'injustice coloniale et des promesses non tenues par
la France.
-« Marquer
le pas, et 1, 2 ». Zao interprète ici une chanson à la gloire
de l' Ancien
combattant» rentré au pays.
Première
guerre mondiale :
-« La
chanson de Craonne » est aujourd'hui le morceau le plus
connu et le plus enregistré
de tous ceux nés de la Grande Guerre.
-R.Wan : « Le
papier d'Arménie » Une très belle chanson sur le génocide
des Arméniens au cours de la grande guerre.
-« La
guerre de 14-18» vue par Brassens
-
Vie et légende du Baron
rouge, as des as de la grande guerre.
-
"Hellsfighters".
De Harlem à l'Argonne ou l'épopée des "combattants de
l'enfer".
Entre-deux-Guerres
/ crise économique / Totalitarisme / fascisme
-Yvonneck :
« La
gueuse » Le chant de haine des Camelots du roi.
- Beans,
bacon and gravy » Chanson de la crise de 1929. Pour ne pas
mourir de faim, les chômeurs ne peuvent désormais plus compter que
sur les soupes populaires.
-Marcel
Dambrine : « Les
croix de feu » L'essor des ligues d'extrême-droite et le 6
février 1934.
-L'émotion
provoquée par la guerre d’Éthiopie suscite la réprobation de la
communauté internationale et quelques chansons dont « The
gold in Africa » et « Cockeyed world ».
-« Faccetta
nera » Cette chanson coloniale permet d'aborder la
politique raciale menée par les fascistes italiens dans la Corne de
l'Afrique.
-« Die
moorsoldaten » [Le chant des marais] Une
œuvre collective composée par des détenus du camp de concentration
de Börgermoor, ouvert en juin 1933 par le régime nazi.
-« Horst
Wessel lied » l'histoire d'un des chants favoris des Nazis
et de son "héros" Horst Wessel.
-John
Zorn : « Never
again » La mise en sons de la nuit de cristal.
Deuxième
guerre mondiale :
-"Stalin
was not Stallin" Cette
chanson interprétée par le Golden Gate Quartet propose une
explication pour le moins originale et drôle sur la genèse du
Führer et de ses idées.
-"Churchill
says"
des Kinks offre une description ironique de l’abnégation anglaise
pendant la bataille d'Angleterre.
-Chostakovitch :
« Leningrad »En
juillet 1941, Chostakovitch entame sa 7è symphonie qu'il dédie “à
notre combat contre le fascisme [...] et à ma ville Leningrad“.
-Doctor
Clayton : « Pearl
Harbor blues »
En réaction au bombardement japonais de Pearl Harbor, les Etats-Unis
entrent en guerre et enferment les Nippo-américains dans des camps.
-The
ballad of Ira Hayes fut composée par Peter Lafarge en
hommage à un des héros de la bataille d'Iwo Jima.
-« Enola
Gay » est le nom du B-29 qui largua la bombe atomique sur
Hiroshima.
C'est aussi d'un titre à succès du groupe OMD.
-Claude
Nougaro : "Il
y avait une ville ", mais la bombe atomique la raya de la
carte.
Shoah :
-Jean-Jacques
Goldman : « Comme
toi » La chanson d'un père à sa fille qui évoque le
destin tragique d'une enfant qui n'aura pas eu la chance de vivre sa
vie, puisqu'on comprend entre les lignes qu'elle fut une des
nombreuses victimes de la Shoah.
-Le
massacre de Babi Yar par les Einsatgruppen inspire à Dimitri
Klebanov sa« Symphonie
n°1 »
-Louis
Chedid: « Anne,
ma sœur Anne » Hommage musical à la jeune Anne Frank.
-Léo
Ferré : « Monsieur
tout blanc » Sur le rôle ambigu du pape Pie XII face au
génocide des Juifs d'Europe.
-
"Ils nous ont parqués au Vélodrome"
-Alexandre
Galitch : « Kaddish »
La « littérature des ravins ». Écrire sur la Shoah en
URSS.
-Trust :
« Darquier »
Synthèse sur la genèse et l'essor du négationnisme.
-
"Le
Petit train" Quand les Rita Mitsouko chantaient la
déportation vers les centres de mise à mort.
Résistance
et collaboration (France)
Au
micro de Radio Londres, Pierre Dac fustige "les
gars de la vermine", en particulier Philippe Henriot, puis
"Les
fils de Pétain".
-Pierre
Dac : « Tout
ça, ça fait » Avec l'occupation allemande se pose la
question de l'engagement. Doit-on garder le silence ou au contraire
continuer à chanter, composer?
-André
Dassary : « Maréchal
nous voilà » Un hymne à la gloire de Philippe Pétain et
du régime de Vichy.
-En
1955, Louis
Aragon rédige un poème en hommage à l'engagement et au combat des
FTP-MOI : Strophes
pour se souvenir. En
1959,
Léo Ferré met
le poème en musique sous le titre de
« L'affiche
rouge ».
-Des
femmes tondues à la Libération, tel est le sujet de la « La
tondue », un morceau de Brassens qui fit scandale.
-
En interprétant le poème d'Aragon "Zone
libre", Fau! Chatterton célèbre la "poésie de
contrebande".
-
De la "Marche" au "Chant
des partisans", genèse et essor d'un hymne de la
résistance.
-
"The
partisan" ou la sublime adaptation par Leonard Cohen de la
"Complainte du partisan".
Relations
internationales et Guerre froide :
Guerre
et paix :
-« Le
soldat » d'I Am décrit le sinistre quotidien du soldat
plongé dans une
guerre moderne.
L'ennemi est invisible et les victimes
souvent des civils.
-Avec
"Masters
of war", Bob Dylan signe une condamnation virulente des
profiteurs de guerre.
-The
Fugs : "kill
for peace." Kill
for peace,
petit chef d'oeuvre d'humour noir qui se clôt dans un vacarme d'obus
et de balles.
-"Where
have all the flowers gone? »
Cet hymne
pacifiste de Pete Seeger souligne l'absurdité des guerres.
Guerre
froide
-"La
java des bombes atomiques" En 1955, Boris Vian réactualise
sur fond de java le bon vieux thème du savant excentrique dont il
fait le en faire un joyeux concepteur de bombe atomique.
Les
crises de la guerre froide
-Daniel
Balavoine : « Lady
Marlene », tu rêves de quitter Berlin-Est, mais le mur
t'en empêche.
-Ska
enfiévré de Don Drummond consacré à la crise de Cuba: "Cuban
blockade".
-Morceau
du Colonel Bagshot consacré la
guerre
des Six-Jours
qui opposa, en 1967, Israël et les pays arabes alentours.
« Six
days war »
-Avec
"Street
fighting man", les Rolling Stones se font l'écho de
l'agitation de la jeunesse du monde entier au cours 1968.
-Clash :
"Washington
bullets" Dénonciation de l'interventionnisme américain,
soviétique ou chinois dans de nombreux pays du Tiers-Monde ou
non-alignés pendant la guerre froide.
-"Une
ville" de François Béranger revient
sur le printemps
de Prague
et sa répression impitoyable par les chars soviétiques, en 1968.
« "Не
стреляй!"
["Ne tire pas !"] » du groupe DDT revient sur
l'histoire de la guerre soviétique en Afghanistan.
-
"99
luftballons" de Nena ou le spectre de l'apocalypse nucléaire
en chanson.
Le
bloc soviétique :
-Nino
Ferrer : « Mao
et Moa » Les calembours se succèdent et font de cette
chanson un gag. Quand au Grand Timonier, pas sûr qu'il ait apprécié.
-Sting :
"Russians".
Une chanson qui peut illustrer les derniers avatars de la guerre
froide.
-Compagnon
de route du parti communiste français, Jean Ferrat dresse « le
bilan » critique du système soviétique.
- Comment les autorités est-allemandes tentèrent-elles (en vain) de contrer le rock'n'roll?
- Comment les autorités est-allemandes tentèrent-elles (en vain) de contrer le rock'n'roll?
Décolonisation
et indépendances
-"
Quitte le pouvoir": l'appel lancé par Tiken Jah Fakoly à
tous les dictateurs africains.
-Haïlé
Sélassié prononce une allocution devant l'Assemblée générale de
l'ONU le 4 octobre 1963. Treize ans plus tard, Bob Marley met une
partie du discours en musique. Cela donne « War ».
-Joseph
Kabasele and l 'African Jazz : « Indépendance
cha cha».
Les colonies françaises d'Afrique noire accèdent à l'indépendance.
-Super
Mama Djombo : « Sol
Maior para comanda » Les colonies portugaises en Afrique
accèdent enfin à l'indépendance.
Années
1960 / 1968
-Michel
Delpech: "Inventaire
66" Ephéméride de l'année 1966.
-Avec
"Street
fighting man", les Rolling Stones se font l'écho de
l'agitation de la jeunesse du monde entier au cours 1968.
-« Revolution »
Ce
titre des Beatles n'est pas tout à fait un appel à la révolution.
Il s'inscrit néanmoins dans une temporalité marquée par
d'importants mouvements contestataires, certains profondément animés
d'idées révolutionnaires.
-Dans
"Grève
illimitée",
Dominique Grange revient sur le gigantesque mouvement de grèves qui
paralyse la France à partir de la mi-mai 1968.
En
mai
1968,
le détournement des chansons populaires est à l'honneur.
"Il
est cinq heures"
par Jacques Le Glou détourne ainsi le « Paris s'éveille »
de Jacques Dutronc.
-Maxime
Le Forestier popularise cette chanson consacrée à "mai
1968".
-"La
faute à Nanterre"
et "la
révolution"
ou Mai 68 vu par le physicien-chanteur (si si ça existe) Evariste.
-« A
bas l’État policier »
Dans ce morceau enregistré dans le contexte de mai
1968,
Dominique Grange dénonce ce qu'elle considère comme la "répression
aveugle" de l'Etat.
-"Paris
mai."
Le
superbe texte de Nougaro n'incite pas à la rébellion, mais porte un
regard poétique sur l'immédiat après-mai 68 et ses désillusions.
-David
Bowie: « Space
Oddity » 1969 :inventaire à la Prévert du foisonnement de
cette année mythique.
Choc
pétolier / crise économique / chômage de masse
--L'apparition
du chômage de masse au cours des années 1970 entraîne des
situations sociales terribles dont témoigne "Il
ne rentre pas ce soir",
grand succès d'Eddy Mitchell.
-Bernard
Lavilliers : « Fensch
vallée »
'Fensch Vallée' de Lavilliers
/
"Gandrange, Florange, la Lorraine industrielle n'en finit pas de
mourir."
-Michel
Sardou : « Ils
ont le pétrole, mais c'est tout ! » MichMich propose
ici une analyse géopolitique toute en nuance au temps du choc
pétrolier.
-Les
Enfoirés : « La
chanson des restos » et « Toute la vie »
Nouvel
ordre mondial :
-«En
1990 », la Guerre du Golfe a eu sa (belle) part de
désinformation, le chanteur Jean Leloup en a aussitôt fait une
chanson érotico-sarcastique.
-Abd
Al Malik n'aime rien tant que la complexité. Sa chanson « 12
septembre 2001 » se veut une réponse à tout ceux qui ont
vu dans les attentats du 11 septembre le signe d'un « choc des
civilisations ».
-« Days
of fire » Titre de Nitin Sawhney sur la terreur qui
s'empare de Londres dans les heures qui suivent les attentats du 7
juillet 2005.
-Keny
Arkana présente à sa façon - très personnelle - le nouvel
"Ordre
mondial"
-"Acabar
mal » : l'hymne à la rébellion du Sergent Garcia.
Mondialisation
/ migrations
-Dans
« N.A.S.D.A.Q. »,
Thomas Dutronc incarne un golden boy à la vie manifestement
trépidante.
-Ici,
Alain Souchon se met dans la peau
d'un
grand patron dont l'entreprise vient de faire faillite, ce qui ne
l'empêche pas de percevoir un
"parachute
doré".
-« Patera »,
une chanson puissante de Dick Annegarn qui dépeint à merveille le
désespoir de migrants prêts à tout pour échapper à la misère.
-Derrière
le « Clandestino »
chanté par Manu Chao, on reconnaît la figure du migrant venu des
Suds, pour gagner la ville des Nords dans le cadre de mobilités
mondialisées.
-Le
20 novembre 1989, était adoptée la Convention internationale des
droits de l'enfant. A l'occasion des commémorations des 20 ans, Oxmo
Puccino s'est fendu d'une chanson intitulée : « Naître
adulte »
Afrique
Afrique
du nord
-Slimane
Azem: « Fegh
ay ajrad tamurt iw » Avec la colonisation de l'Algérie,
les colons font main basse sur les terres.
-Enrico
Macias : « Adieu
mon pays » 1962. Les pieds noirs doivent quitter l'Algérie.
- "Casa del Mouradia", une chanon pour dénoncer le braquage de l'Algérie par le clan Bouteflika.
- "Casa del Mouradia", une chanon pour dénoncer le braquage de l'Algérie par le clan Bouteflika.
Afrique
de l'ouest
Sierra
Leone
-Kanye
West (feat. Jay-Z) : "Diamonds
from Sierra Leone" Les matières premières semblent pour
certains pays une malédiction alors qu'ils devraient permettre le
développement. C'est le cas des « diamants de sang » en
Sierra Leone.
Burkina
Faso
-Thomas
Sankara (1949-1987) . Sélection de quelques hommages musicaux au
plus célèbre des Burkinabè.
De
la Gold Coast au Ghana.
-Hommage
d'E.T. Mensah, roi du highlife, à « Kwame
NKrumah », le chef du nouvel Etat ghanéen.
Côte
d'Ivoire.
-Alpha
Blondy : « Jah
Houphouët »
Célébration en reggae de Félix Houphouët Boigny, à la tête de
la Côte
d'Ivoire
de 1960 à 1993.
Sénégal.
-Ouza
et ses Ouzettes rendent un vibrant hommage à « Lat
Dior »,
le héros
national au Sénégal
qui offrit une vive résistance à la pénétration française en
Afrique de l'ouest.
Guinée
Bissau
-Chanson
de l'Orchestra Baobab en l'honneur d'Amilcar "Cabral",
le héros de l'indépendance de la Guissée Bissau.
Guinée :
-Le
sublime morceau « Mandjou »
des Ambassadeurs Internationaux est un hommage musical à Sékou
Touré, héros de l'indépendance guinéenne, devenu dictateur
sanguinaire.
Nigeria
-"ITT"
est titre dans lequel Fela - le roi de l'Afro-beat - accuse une
grande firme internationale de piller les ressources pétrolières du
Nigeria.
Afrique
centrale :
Congo,
Zaïre, RDC
-African
Jazz : « Table
ronde »
Dans le Congo de Léopold II, le scandale du caoutchouc rouge laisse
du « sang sur les lianes ».
-Vincent
Courtois et Ze Jam Afane : "L'arbre
Lumumba"
Une chanson qui aborde deux sujets qui ne sont pas liés en
apparence, la déforestation sauvage en Afrique centrale et
l'assassinat de Patrice Lumumba.
-Lord
Brynner : "Congo
war"
ou les difficultés du Congo juste après l'indépendance, entre
guerre froide et tendances sécessionnistes.
-Baloji :
"Tout
ceci ne vous rendra pas le Congo »
Un rap pour comprendre l'histoire récente du Congo, devenu Zaïre
sous Mobutu, puis redevenu le Congo.
Gabon :
Gérard
La Viny : « Albert
Bernard Bongo, le président qu'il nous faut »
Cameroun
:
Lapiro
de Mbanga:"Constitution
constipée". Le régime corrompu de Paul Biya.
Centrafrique :
-Tropical
fiesta : « Révérence
à nos souverains »
Le 4 décembre 1977 est le jour du sacre de Bokassa
qui s'autoproclame empereur du Centrafrique.
Rwanda :
-BlackSad:
"Rwanda"
Sur la genèse du génocide des Tutsi au Rwanda.
Afrique
australe
Zimbabwe
-« South-West
of Rodhesia » Trois morceaux de reggae pour évoquer
l'histoire chaotique de la Rhodésie (future Zimbabwe).
-« Matsosi »
Un morceau de la Zimbabwéenne Chiwoniso
évoquant
la corruption et le népotisme qui gangrène son pays.
Afrique
du Sud
-A
partir de 1948, un régime politique raciste s'impose en Afrique du
Sud. Le "Johannesburg"
Gil Scott Heron dénonce ce système. Pour Alpha Blondy, aucun
doute, « Apartheid
is nazism ».
-« Mandela
Day des Simple Minds » évoque l'interminable incarcération
de Nelson Mandela....et surtout célèbre sa libération.
-« Free
Nelson Mandela » En 1984, les Specials réclament la
libération
de Nelson Mandela.
Le titre remporte un succès considérable.
-Johnny
Okosun : « Fire
in Soweto ». Reggae consacré aux émeutes qui embrasèrent
les townships en Afrique du Sud au temps de l'apartheid.
-En
1980, Peter Gabriel popularise auprès du public occidental la cause
de la lutte anti-apartheid au travers d’une chanson hommage à
Steve
"Biko"
, un militant anti-raciste assassiné par le régime.
-« Asimbonanga »
par Johnny Clegg est un titre
hommage
à Nelson Mandela
et véritable hymne de la génération anti-apartheid.
Afrique
de l'Est
Ethiopie :
-En
pleine période reggae, Serge Gainsbourg compose "Negusa
Nagast"
en hommage au Ras Tafari éthiopien.
Somalie :
-K'Naan :
« Somalia »
Description sans fard des conditions de survie des jeunes Somaliens.
Asie
Arménie :
-Les
Aznavourian, un parcours migratoire dans le monde chaotique de
l'après grande-guerre. « L'émigrant »
Vietnam :
-Country
Joe McDonald : « Agent
orange song »
Sur l'épandage de l'agent
Orange
lors de la guerre du Vietnam.
Océanie
Australie :
-Johnny
Cash: "Ned
Kelly"
Chanson sur le célèbre bushranger
australien.
Amérique
centrale
Cuba
-"Zamba
del Che".
Hommage de Victor Jara et des Skatalites ("Fidel
Castro")
à deux grandes figures de la révolution latino-américaine.
Jamaïque
-En
réponse aux violences racistes endurées par les Afro-Américains,
« Marcus
Garvey »
se montre favorable à un séparatisme noir et milite pour un
« retour » en Afrique. Ses prophéties trouvent un grand
écho chez les rastas jamaïcains.
-"I
love king Sélassié"
La déclaration d'amour de Black Uhuru à Haïlé Sélassié,
l'empereur d'Ethiopie considéré comme une divinité par les rastas.
Mexique :
-Lila
Downs : « El
bracero fracasado ».
Une description des
pérégrinations mouvementées d'un migrant mexicain confronté à
toutes sortes de dangers.
-« Frijolero »
Cette
chanson du groupe de rock mexicain Molotov propose un aperçu radical
des rapports et des représentations qu'ont les habitants de part et
d'autre de la frontière Etats-Unis/Mexique.
Haïti :
-Les
fils de joie chantent « Tonton
macoute ».
Ce terme désignait les redoutables milices du dictateur haïtien
François Duvalier.
Amérique
latine
-« Ya
Basta !»
est
sans doute le titre le plus célèbre de Yupanqui. Il y dénonce la
mainmise des Etats-Unis sur l'Amérique latine.
-Altahualpa
Yupanqui : « Campesino »
Evocation poétique du rude
quotidien du paysan
travaillant
sa terre du matin au soir.
-Altahualpa
Yupanqui : "Duerme
negrito".
Description
des dures conditions d'existence des petits cultivateurs indiens ou
noirs en Amérique latine.
-Violeta
Parra : « Que
dira el Santo Padre »
L’Église des pauvres et sa répression en Amérique latine.
Argentine :
-Ruben
Blades : « Desapariciones »
La dictature argentine fait régner la terreur dans le pays et
pratique les enlèvements.
-"Los
dinosaurios."
de Charly Garcia décrit les conditions d'existence épouvantables
des Argentins durant les années de dictatures (1976-1983).
-« Victoria »
Dans ce titre, Keny Arkana revient sur la situation de son pays
d'origine : l'Argentine.
Elle évoque la difficulté à vivre dans un pays pourtant riche et
où les inégalités sociales sont immenses.
Brésil :
-Olodum: « Revolta »
Une plongée dans le Sertaõ
de la fin du XIX° s., lorsque les mouvements prophétiques donnaient
du fil à retordre aux autorités brésiliennes.
-« Mulher
rendeira »
Partons à la découverte de Lampião et des cangaceiros,
les bandits du Nordeste brésilien.
-Chico
Buarque : « Funeral
de um lavrador »
Description émouvante de l'enterrement d'un pauvre hère qui n'a
pour tout bien que la fosse dans laquelle il repose.
-Luis
Gonzaga : « Asa
brança »
Le roi du baião décrit une de ces terribles sécheresses qui
s'abattent à intervalle irrégulier sur le sertão brésilien.
-« Construçao ».
Sublime chanson de Chico Buarque consacrée à la construction
de Brasilia par une armée d'ouvriers nordestins.
Uruguay :
« Adagio
de mi pais »
Alfredo Zitarrosa, le
chanteur national,
rend ici un hommage émouvant à l'Uruguay et son peuple.
Chili :
-A
Puerto Montt, au Chili, le 9 mars 1969, 250 policiers font irruption
dans un camp de fortune occupé illégalement par quelques
familles... Le massacre inspire « Preguntas
port Puerto Montt » à Victor Jara.
-« Pinocho »
Cette
petite comptine du chanteur-poète Carlos Mejia Godoy dénonce
l'inféodation du dictateur chilien Pinochet aux Etats-Unis, dont il
ne serait que la marionnette.
Pérou
- Quand la fièvre du caoutchouc amazonien contribuait à l'extermination des tribus amérindiennes.
Pérou
- Quand la fièvre du caoutchouc amazonien contribuait à l'extermination des tribus amérindiennes.
Amérique
du Nord
Canada :
-Java : « Mots
dits français » Morceau très drôle la persistance de
l'usage du français au Québec.
Etats-Unis
« This
land is your land »: Un pays à construire / un modèle
idéologique
-"With
god on our side". Chanson grinçante de Bob Dylan sur la
manière dont les Américains écrivirent leur histoire.
-« This
land is your land » de Guthrie est une ode à l'Amérique,
en tout cas celle de Woody, donc pleinement populaire.
-Arthur
H :« le
chercheur d'or » La découverte de pépites d'or en
Californie provoque une véritable ruée vers l'or.
-The
Band : « The
night they drove Old Dixie down » offre
le point de vue d'un sudiste particulièrement éprouvé par la
guerre de sécession américaine dont nous tenterons d'identifier les
principales caractéristiques.
-Irving
Kaufman : « Don't
bite the hand that's feed you » Début XX° s. le racisme
anti-immigrés bat son plein aux Etats-Unis.
-Baba
Brinkman: « Creationist
cousins » Rap anti-créationniste savoureux qui permet de
revenir sur le procès du singe qui permit de ridiculiser les tenants
d'une interprétation littérale de la Bible.
-« The
senator McCarthy
blues » Alors que le monde entre dans la guerre froide, une
terrible chasse
aux sorcières
(communiste)
débute aux Etats-Unis.
-West
Side Story : "America"
Sur la fascination des
migrants du monde entier pour le modèle américain. Mais un modèle
qui n’est pas toujours facile à vivre, où, lorsqu’on n’est
pas de la bonne couleur de peau, l’american dream est plus
difficile à réaliser.
-"Born
In The USA" (1984)
Reagan
se servit de cette chanson au cours de sa campagne électorale car il
y voyait un titre patriotique. C'était bien mal connaître Bruce
Springsteen.
Politique
et société américaine :
-Bob
Dylan : "Blowin'
in the wind". Comme le dit Joan Beaz : «La
plupart des protest
songs
parlants
de la bombe et des préjugés raciaux sont stupides parce qu'ils
n'ont aucune beauté. Ceux de Bob sont puissants comme la poésie et
la musique même. »
-"The
time they're A-Changin'".
A
l'aube des sixties,
Bob Dylan décrit avec une rare lucidité le fossé qui se creuse
entre les générations. Incontestablement, « les temps sont en
train de changer ».
-"Talkin'
John Birch Paranoid Blues »
Bob Dylan écrivit ce titre à propos de la John Birch Society, une
organisation politique ultra-conservatrice fondée en 1958, pour
combattre la "menace communiste" aux Etats-Unis.
-L'assassinat
de John F. Kennedy suscite un immense émoi.« Assassination »
des Dixie Nightingales est un hommage au président défunt.
-Lou
Reed :« The
day that John Kennedy died »
L'assassinat de J. F. Kennedy provoque une terrible onde de choc dans
le monde entier.
-Les
Skatalites consacrent un de leurs instrumentaux au sulfureux « Jack
Ruby »,
mystérieux assassin du meurtrier présumé de John F. Kennedy.
-Une
des grandes chansons politiques des années
pré-soixante-huitardes
est un montage de Paul Simon datant de 1966 et intitulé :« 7
o' clock / silent night »
-Crosby
Still Nash and Young : « Chicago »
En marge de la convention
démocrate
qui se tient à Chicago en août 1968,
les opposants subissent une terrible répression.
-« Fuck
Donald Trump » Une charge contre Donald (coin coin) Trump.
Guerre
du Vietnam :
-"Vietnam
blues (1966). Un titre poignant de J.B. Lenoir, le chroniqueur
impitoyable d’une Amérique brutale.
-Country
Joe and the Fish : « I
feel like I'm fixin' to die rag » L'ironie mordante de
Country Joe McDonald fait mouche pour dénoncer le bourbier
vietnamien. [tombé en analyse de document au bac ES/L 2015]
-La
"Ballad
of the green berets" ou la guerre du Vietnam vu du côté
des va-t-en guerre.
-« Lyndon
Johnson told the nation » « Nous n'avons pas de
boulot pour toi ici / alors nous t'envoyons au Vietnam . » Tel
est le message du président américain... en tout cas lorsque Tom
Paxton le fait parler.
-Nina
Simone : "Backlash
blues". Mise en chanson d'un poème de Langston Hughes pour
lequel l'enlisement au Vietnam constitue un bon prétexte pour faire
lanterner les Noirs en pleine lutte pour les droits civiques.
-Creedence
Clearwater Revival Mieux vaut être un "fortunate
son" pour échapper à la guerre du Vietnam.
-"Ohio"
(1970) Crosby, Still, Nash and Young raconte la fusillade qui
endeuilla un campus universitaire.
-"War".
Dénonciation puissante de l'enlisement américain au Vietnam signée
Edwin Starr.
-Nineteen,
retour
au Vietnam en 1985 .
Black
America :
« Strange
fruit »
-« John
Brown's body »
Célèbre chanson contestataire sur l'épopée fascinante d'un
abolitionniste acharné qui tenta d'éradiquer l'esclavage par la
force.
-Oscar
Brown Jr : « Forty
acres and a mule »
A la fin de la guerre de Sécession, le temps de la Reconstruction a
sonné. Mais pour les
Noirs du Sud, tout juste affranchis, la situation reste très
difficile.
-Rédigé
dans une langue élégante et interprété avec brio par Billie
Holiday, « Strange
fruit »
dépeint avec une grande subtilité l'horreur des lynchages.
-"Klan"
est une charge Gil Scott Heron contre le Ku Klux Klan
-Big
Bill Broonzy : "Black,
brown and white".
Le bluesman
Big Bill Broonzy dénonce les discriminations dont sont victimes en
premier lieu les Afro-Américains : « Si
tu es blanc, ça va/ si tu es beige, passe encore/ mais si tu es
noir, dégage ! ».
-Le
retentissant procès de Scottsboro s'inscrit dans le contexte de la
Grande dépression.
Harper Lee s'inspire de cette affaire dans son roman « Ne tirez
pas sur l'oiseau moqueur s'inspire en partie. Leadbelly en fait un
blues : « Scottsboro
boys »
-
Le 9 avril 1939, Marian
Anderson brisait la "barrière de couleur".
-« The
death of Emmet Till » :
Un des plus puissants morceaux de Bob Dylan consacré au lynchage
retentissant d'Emmet
Till
en 1954.
-"Too
many martyrs".
Chronique
des assassinats d'Emmet Till et Medgar Evers, deux crimes racistes
retentissants.
-
"Only
a pawn in their game". (1963)
L'assassinat de Medgar Evers, militant en faveur des droits civiques
inspire un protest song à Dylan.
-Charles
Mingus : « Fables
of Faubus »
Une charge puissante contre le gouverneur de l’Alabama qui refusa
en 1957 l’intégration de 9 lycéens noirs dans un établissement
scolaire de Little
Rock.
-Au
cours des années 1960, le racisme gangrène les États du Sud des
États-Unis. Cette situation inspire aux artistes des réponses
musicales éloquentes : John Coltrane : « Alabama »,
Nina Simone : « Mississippi
Goddam »,
J.B. Lenoir :« Alabama
blues »,
"Alabama"
de Neil Young.
-En
1963, les violences
racistes de Birmingham,
Alabama, se soldent par la mort des quatre fillettes dans l'attentat
visant l'église baptiste de la 16ème rue. La chanson « Birmingham
Sunday »
revient sur cet épisode dramatique.
-Freedom
Singers : "In
the Mississippi river".
Les SNCC freedom singers écrivent et interprètent ce titre après
l'assassinat de trois jeunes militants des droits civiques dans le
Mississippi en 1964.
-
Les Skatalites : "Malcolm
X"
et Earl Sixteen : "Malcolm
X"
Le 16 février 1965,
Malcolm
X est
abattu de seize balles tirées à bout portant.
-« The
prayer » de Ray Scott est un portrait au vitriol de George
Wallace,
le gouverneur ségrégationniste de l'Alabama.
-Bob
Dylan : Chanson en hommage à « George
Jackson »
-Nina
Simone : « Why
the king of love is dead ? » Pourquoi a-t-on tué le
« roi de l'Amour » (Martin
Luther King) ?
-« Cryin'
in the streets » Telle fut la réaction désespérée de
nombreux Afro-américains à l'annonce de l'assassinat de Martin
Luther King, le 4 avril 1968.
-Retour
sur le drame d'Attica avec un morceau d'Archie Shepp : "Attica
blues".
A
change is gonna come
"A
change is gonna come". L'hymne plein d'espoir de Sam Cooke
en faveur des droits civiques.
-Nina
Simone : « I
wish I knew how it would feel to be free »
-Dans
le sud des Etats-Unis des années 1960, la discrimination raciale
sévit partout, y compris dans les bus. Mais pour Betty Fikes, pas
question de retourner dans « The
back of the bus »
-Mavis
Staple : « I
should not be moved »
Les 1er et 2 février 1960, les 4 de Greensboro occupent les
tabourets du comptoir de la cafétéria du magasin Woolworth de
Greenwood qui refusent de servir des Noirs.
-Phil
Ochs : "Freedom
riders". (1962)
Les « voyageurs
de la liberté »
tentent de mettre un terme au racisme qui sévit dans les bus
inter-étatiques.
-Bob
Dylan : « Oxford
Town »
Chanson puissante de Bob Dylan consacrée à la difficile inscription
d’un étudiant noir dans une université ségréguée
du sud des Etats-Unis, en 1962.
« Black
and Proud »
-Là
où le blues incitait plutôt à courber l’échine en dépeignant
l'oppression des Noirs du sud des EU, la soul adopte très tôt un
ton revendicatif. La preuve avec
« Message
from a black man » des Temptations.
-James
Brown : "Say
it loud!" Dans l’Amérique des années 1960, chantez
« Dites
le haut et fort: Je suis noir et j'en suis fier »
n’a rien d’anodin.
-Marlena
Shaw : "Woman
of the ghetto". Après
des décennies de soumission , le titre s'inscrit dans le mouvement
de fierté noire assumée (black
pride).
Il peut être considéré comme le pendant féminin du "say
it loud"
de James Brown.
Un
pays en crise : désindustrialisation / ghettos / émeutes
-Bruce
Springsteen : « The
ghost of Tom Joad » Evocation par le boss de la grande
misère
affectant de nombreux habitants du pays le plus
riche du monde.
-Billy
Joel : « Allentown »
Quand les usines ferment et deviennent des friches. De la
manufacturing
belt
à la rust
belt.
-Martha
and the Vandellas : « Dancing
in the street » Ce titre soul a priori inoffensif s'impose
comme un véritable hymne lors des émeutes qui embrasent les ghettos
américains à partir de l'été 1964.
-Grand
Master Flash and the Furious Five : "The
Message » Bienvenue dans un univers où règne la drogue,
la prostitution, la misère, l'ennui rythmé par la télévision, la
violence, l'injustice.
-Ben
Harper : « Like
a King » Le passage à tabac de Rodney King provoque des
émeutes de très grande ampleur à Los Angeles.
-
"Black
Korea" d'Ice Cube ou la chronique de violences annoncées.
Detroit
:
-Albert
King: « Cadillac
assembly line » Sur les traces de la « Grande
migration » et du blues, à travers l'exemple de Detroit.
-Maurice
Sugar : « Soup
song » Les usines Ford à Detroit sont le théâtre
d'intenses luttes sociales. Grèves et manifestations s'y font en
chansons.
-Les
"grèves de la haine" et les émeutes de Detroit en 1943
inspire un blues poignant à John L. Hooker
John Lee Hooker: « Motor
city burning »
-Juillet
1967, Detroit s'embrase. Le MC5 confirme avec « Motor
city is burning »
-Le
lent déclin (économique et démographique) de Detroit, le White
flight
inspirent « Run
Charlie run » aux Temptations, les soulmen
du cru.
-« Imported
from Detroit » Vivre dans une ville rétrécissante
(shrinking city).
Europe
Construction
européenne :
-"Göttingen"
La réconciliation franco-allemande vue par Barbara.
-Les
accords de "Schengen"
créent un espace de libre circulation au sein de l'espace du même
nom et inspirent ce titre au chanteur Raphaël.
Allemagne :
-A
la fin de la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux nazis parvinrent à
fuir en Amérique latine, ce qui inspire « SS
in Uruguay » à Serge Gainsbourg.
-« Die
partei hat immer recht » « Le parti (communiste
est-allemand) a toujours raison ». Enfin c'est ce qu'il affirme
dans cette chanson de propagande.
Irlande:
-L'énorme
tube de U2, « Sunday
bloody sunday », est une dénonciation des violences
perpétrées dans la cadre du conflit nord-irlandais.
-Une
fois arrivés à destination, les immigrants Irlandais occupent les
postes les plus ingrats. La version de la chanson traditionnelle
« Poor
Paddy on the railway » interprétée par The Pogues, évoque
l'existence difficile d'un Irlandais obligé de travailler sur les
lignes de chemins de fer en construction en Angleterre (Liverpool,
Leeds...).
-La
"maladie de la pomme de terre" entraîne une terrible
famine qui tue et précipite sur les chemins de l'exil des milliers
d'Irlandais. « Dear
old Skibbereen » chantée
par Sinead O'Connor nous permet de revenir sur ce drame national.
-Les
navires
qui transportent les migrants irlandais aux Etats-Unis sont de
véritables mouroirs. C'est le sujet du « Thousands
are sailing » des Pogues.
-La
chanson « No
Irish need apply » ("pas
besoin d'Irlandais") illustre l'hostilité des Américains de
"souche" envers les nouveaux venus.
-Keane :
« A
bad dream » L'Irlande, la grande guerre et ses poètes.
Royaume
Uni :
-Clash:
"London's
Burning" Du grand incendie de Londres en 1666 à celui de la
Grenfell tower (2017).
-Avec
"Miss
maggie" , le portrait à charge de Margaret Thatcher,
Renaud faillit un provoquer un incident diplomatique.
-The
Clash : « London
calling » Quel rapport entre ce titre emblématique du
mouvement punk et Fukushima
?
Pour le savoir, il faut remonter le temps jusqu'à cette fin des
années 70, quand l'album éponyme enregistré par le groupe secoua
le monde du rock.
-"God
save the queen". Le brûlot punk provoqua un immense
scandale outre-manche et assura la notoriété immédiate des Sex
Pistols.
-Les
années Thatcher en chansons 1: l'avènement.
(LKJ : « Sonny's lettah »)
-
Les années Thatcher en chansons 2: la
ville fantôme. (Specials: "Ghost town")
-
Les années Thatcher en chansons 3: Margaret
Thatcher et la grande grève des mineurs de 1984.
-
Pulp: "Last
day of the miner's strike". Evocation musicale décalée de
la grande grève des mineurs de 1984-1985.
-L'Angleterre
en crise (2) : retour sur les
émeutes d'août 2011.
-« Andrew
Lansley Rap » Morceau de NxtGen consacré à la
réforme du système de santé (NHS) britannique voulue par le
gouvernement de David Cameron.
Italie :
-Dans
"La
Cosca", Akhenaton raconte la vie d'un membre de la Mafia. En
le suivant, nous découvrons l'histoire de cette organisation.
-A
Reggio Emilia, lors d'une de ces manifestations, la police tire sur
les manifestants. Aussitôt, le chanteur-compositeur Fausto Amodei
écrit sa plus célèbre chanson, qui deviendra un hymne pour toute
la gauche italienne :
"Per
i morti di Reggio Emilia"
Portugal :
-La
diffusion à la radio de la chanson "Grandolavila
morena" de José Afonso marqua le signal de la Révolution
des œillets au Portugal.
France :
Néocolonialisme
et Françafrique :
-« Françafrique »
de Tiken Jah Fakoly fustige la « politique africaine de
l'Elysée » de soutien à des régimes corrompus.
-"Survie"
par Dub Incorporation. Dénonciation de la connivence entre la France
et les chefs d'État africains.
-Entre
1963 et 1982, la D.D.A.S.S. de la Réunion transféra 1 600 enfants
en métropole. Cette opération inspira « Béber »
à Danyel Waro.
-La
décolonisation ne rime pas toujours avec indépendance comme le
constate François Béranger dans "Mamadou
m'a dit."
-Un
titre enjoué de Tryo sur les réseaux françafriquains et la
« Pompafric »
[avec en prime une imitation assez réussie de Jacques Chirac]
-Fréquences
éphémères : « La
grosse commission »
Dénonciation des réseaux de la Françafrique.
Vie
politique :
-A
l'annonce de la mort de "Jaurès",
des milliers
d'ouvriers descendent sur les boulevards parisiens avec une seule
question sur toutes les lèvres: "pourquoi
ont-ils tué Jaurès?".
Brel rend ici un bel hommage au tribun socialiste.
-« Que
Marianne était jolie».
Michel Delpech consacre sa chanson à Marianne,
l'allégorie de la France républicaine.
-« Si
j'étais président »
« Je nommerais bien sur Mickey premier ministre »,
affirme Gérard Lenorman. Les Américains, eux, ont choisi Donald.
Les Français, eux, optent pour Charles, Georges, Valéry, François,
Jacques, Nicolas, François bis, Emmanuel...
-Boris
Vian : « Le
déserteur »
Les couplets pacifistes de ce pamphlet antimilitariste provoquent un
immense scandale et entraînent rapidement l'interdiction pure et
simple de la chanson.
-Déclaration
d’amour de Gibert Bécaud à Charles
de Gaulle.
Pour le chanteur aucun doute, « l’homme du 18 juin »,
"Tu
le regretteras."
-Pompidou
reprend « Cactus »
de Jacques Dutronc à son compte.
-Fatals
Picards : « Mon
père était tellement de gauche /
que quand est tombé le mur de Berlin / Il est parti chez casto pour
acheter des parpaings. "
-"Le
coup de Jarnac »
Composition de Jean Louis Murat consacrée aux obsèques de François
Mitterrand.
-La
sortie (de route) de Jacques Chirac
sur
« Le
bruit et l'odeur »
inspire à Zebda une chanson mordante.
Société
/ Immigration /économie/ Tourisme:
-Sefyu :
"La
3ème guerre"
Un rap pour remettre les pendules à l'heure : sur le rôle des
troupes coloniales dans la Libération du pays, puis sur celui des
immigrés dans la reconstruction de la France.
-Une
"Tranche
de vie"
de François Béranger marquée par le travail aliénant de l'usine
et la guerre d'Algérie.
-Composée
en 1956, "la
complainte du progrès"
de
Boris Vian
est
une critique très drôle de la société de consommation et ses
dérives.
-Les
Charlots : "Merci
patron."
Derrière cette chanson rigolarde et bon enfant se cache une
intéressante vision de la vie ouvrière de la fin des trente
glorieuses comme de la lutte des classes telle qu’on la voit au
début des années 70.
-Jacques
Dutronc : "Le
petit jardin"
Quand la spéculation immobilière transforme les villes.
-
"Le
camping", Marcel Zanini, de l'éloge du plein air à la
slow-life.
-
"Y
a du soleil et des nanas". Le Club Méditerranée et
l'explosion du tourisme de masse.
-Gilbert
Bécaud : « Dimanche
à Orly »
> Orly (France)
-Jean
Roger Caussimon : "Les
milices".
Description glaçante d'une société malade.
-"Lily"
de Pierre Perret ou la chronique sans fard du racisme ordinaire.
-"Hexagone."
Avec
ce titre rageur, Renaud se lance dans une dénonciation en règle de
tout ce qu'il exècre. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que
tout le monde en prend pour son grade.
-Avec
"Tout
le monde il est beau, tout le
monde il est gentil », Jean Yanne se livre à une satire féroce
des médias de son époque et à une démolition en règle de la
société de consommation effrénée du début des années 70.
-Julien
Clerc : "L'assassin
assassiné".
Chanson contre la peine de mort.
-Carte
de déjour : « Douce
France »
Les "jeunes issus de l'immigration" se trouvent au cœur de
la campagne présidentielle 1981.
-
Les "mains
d'or" de Bernard Lavilliers: une chanson sur la dignité
humaine et le droit de travailler.
Monde
rural / agriculture / exode rural
-Jean-Louis
Murat: "Chacun
vendrait des grives"
Le dépeuplement des campagnes françaises (en particulier le Massif
Central).
-Jean
Ferrat: "La
montagne"
> L'exode rural.
-Beau
morceau de Bertrand Burgalat consacré à "la
diagonale du vide"
et aux espaces de faibles densités.
-Kamini:
"Marly-Gomont"
Vivre dans un espace de faibles densités.
-
Avec "les
oubliés", Gauvain Sers chante les campagnes
confrontées à la disparition des services publics.
Démographie
/ Sexualités/ Corps :
-Montéhus :
"La
grève des mères"
Les courants natalistes s'inquiètent de la chute de la fécondité à
la Belle Epoque. Les nouveaux-nés ne sont-ils pas les futurs soldats
qui permettront de récupérer les « provinces perdues » ?
-Antoine
narre
l'histoire d'une mère de famille contrainte d'enchaîner les
grossesses forcées. Pour le chanteur , aucun doute, la responsable,
c'est « La
loi de 1920 »
-Le
facétieux Zanini chante "Tu
veux ou tu veux pas",
un morceau qui témoigne d'une certaine forme de libération des
mœurs à partir de la fin des années 1960.
-« Rouvrez
les maisons (closes)»
Tel est le cri du cœur de Jean Yanne.
-
"J'accuse"
Michel Sardou... d'un peu d'homophobie.
-
Serge Gainsbourg:"l'eau
à la bouche". Amour et consentement.
-
L'invention du bronzage avec "tout
nu et tout bronzé" de Carlos.
Jeunesses :
-Au
début du XX°me siècle à Paris, des bandes de jeunes gens font
l'objet de campagnes de presse virulentes. Ces apaches, inspirent de
nombreuses chansons à Aristide Bruant (« Chant
d'apaches », « Chez
les apaches »)
-Johnny
Hess : « Ils
sont zazous » > Le phénomène zazou.
-
En 1934, à Belle-Ile-en-Mer, la meute des honnêtes gens fait "la
chasse à l'enfant".
-Renaud:
"Laisse
béton" > le phénomène des blousons noirs.
-« L'idole
des jeunes » de Johnny Hallyday témoigne de l'émergence
d'une culture jeune et du phénomène yéyé au cours des années
1960.
Problèmes
de mémoires :
-Hocus
Pocus : "Quitte
à t'aimer"
Déclaration d'amour (un peu désabusée) à la France qui peine à
assumer son passé de puissance négrière.
-« Des
problèmes de mémoire ».
Un morceau de Rocé qui nous plonge en pleine "guerre des
mémoires".
-Médine: « Alger
pleure »
La guerre d'Algérie et ses mémoires.
Femmes
/ féminisme
-« Mulheres
de Atenas »
Ce que veut dire être une femme dans le monde grec antique. Sublime
morceau de Chico Buarque.
-"La
complainte de Violette"
Quand la France se passionnait pour le cas Violette Nozière,
l'empoisonneuse parricide.
-Les
Rosies,
sont-elles des figures du féminisme ?
-Michel
Sardou : « Etre
une femme »
La place réelle ou supposée des femmes dans la société française
des années 80.
-
"L"hyme
du MLF" dans l'histoire des luttes des femmes des années
1970.
Faits
divers / bandistisme / criminalité / répression
-« La
complainte de Mandrin »
Louis Mandrin : bandit fiscal, bandit social.
-« Sans
contrefaçon »
Quand Mylène Farmer
enfile les habits du chevalier d'Eon.
-Aristide
Bruant : « A
Biribi »
dans l'enfer des bagnes coloniaux.
-
Léo Ferré: "Merde
à Vauban". Quand la citadelle de St Martin de Ré était
l'antichambre du bagne.
-« La
complainte de bouvier l'éventreur »
Vacher l'éventreur : criminologie, psychiatrie et justice à la
Belle Epoque.
-Joe
Dassin se souvient de 'La
bande à Bonnot",
les « premiers bandits en auto ».
-« Landru »
reste un des tueurs en séries les plus illustres. Charles Trenet lui
consacre une chanson.
-Svinkels :
« Le
corbeau »
de Tulle calomnie à longueur de courriers et sème la zizanie dans
la ville. Ce fait divers inspirera un chef-d’œuvre à Clouzot.
-« Ne
m'appelle pas Scarface, mon nom est "Al
Capone" »:
C. A. P. O. N. E.
-« Maudite
clochette »
Le terrible crime des sœurs Papin inspire cette chanson à Juliette.
-Maxime
Leforestier : « La
vie d'un homme » :
Pierre Goldman (1944-1979).
-The
Smiths: « Suffer
little children »
Une chanson à propos d'Ian Brady et Myra Hindley, les tueurs de la
lande.
Sports
et loisirs :
-Benoît
Charest: « Tour
de France » La grande boucle est plus que centenaire, cela
méritait bien un petit retour en arrière, non ?
-Queen :
« We
are the champions » La naissance et le développement du
rugby.
-« El
Mundial ». L'organisation du mondial de football en
Argentine donne l'occasion à la junte militaire au pouvoir de
redorer son blason, tandis que les tentatives de boycott des
opposants échouent.
-Andrex :
« Le
pêcheur au bord de l'eau » L'essor de la pêche à la
ligne s'inscrit dans les « balbutiements d'un temps pour soi. »
(Corbin)
- Quand Alain Chamfort rendait un hommage à Colas et son Manureva.
- Quand Alain Chamfort rendait un hommage à Colas et son Manureva.
Environnement,
écologie, pollution, catastrophes :
-« Le
zouave du pont de l'Alma » et la grande crue de la
Seine en 1910.
-Thomas
Fersen: « Ne
pleure plus » La crue de la Seine en 1910 et celle (de
moindre ampleur et notoriété) de la Charente en 1982.
-La
grande crue du Mississippi inspire inspire "Louisiana
1927" à Randy Newman.
-« Boll
Weevil blues » En ravageant les plantations de coton du sud
des Etats-Unis, le charançon provoque misère et désolation.
-Papa
cloudy's restaurant : « Overfishing
song »
Un exemple de surpêche dans l'estuaire de la Gironde avec les
captures, puis l'éradication du poisson aux œufs d'or (de
l'esturgeon).
-Le
16 mars 1978, l'échouement de l'Amoco
Cadiz
provoque une marée noire gigantesque.
-A
la Réunion,
la « crise requin »
sème la discorde. (John Williams : « Les dents de la
mer »)
-"Ninth
Ward" d'Emmanuel
Jal s'intéresse à un quartier de la Nouvelle-Orléans
particulièrement touché lors du passage de l'ouragan Katrina en
2005, le South
Ninth Ward.
-Feu
Chatterton!: "Côte
concorde"
Le naufrage du Costa Concordia.
Tout
pour la musique :
-Louis
Armstrong : « Go
down Moses » Avec une impressionnante capacité
d'adaptation, les esclaves noirs américains transformèrent les
hymnes baptistes et méthodistes en des chants religieux mêlant les
origines africaine et européenne, donnant naissance aux negro
spirituals.
-« Parchman
prison farm blues » ou comment le chain gang américain
forgea la résistance musicale.
-Quand
la
bossa nova déferlait sur le Brésil du président Kubitschek.
-Staple
Singers : « Respect
yourself » Stax ou la magie du Memphis sound.
-A
Muscle
Shoals, "seul le groove
comptait". Direction le Sud des Etats-Unis pour découvrir
l'histoire des fabuleux studios « FAME ».
-Eagles:
"Hotel
California"Pour une histoire du rock par ses chambres
d'hôtel.
-Big
Brother and the Holding Company: "Ball
and chain" Quand l'acid rock, faisait vibrer la baie de San
Francisco.
-Composition
de Joni Mitchell consacrée au festival de « Woodstock ».
-Funkadelic :« Maggot
Brain » ou les prémices du lent et long déclin de
Detroit. Visite musicale de la Motor City.
-Quand
la
northern soul
galvanisait la jeunesse anglaise.
-
Soul
Train. L'émission la plus branchée d'Amérique.
-
Sur un air de Cumbia.
Visite
guidée :
-U2 :
« Zoo
station » > Berlin (Allemagne)
-Pierre
Bachelet : « les
corons » « La terre, c'était le charbon (…) / Les
hommes, des mineurs de fond »
-Baptiste
Trotignon et Christophe Miossec: ""Palavas"
La mission Racine aménage le littoral
languedocien
(Palavas-les-Flots,
la Grande Motte). Les moustiques cèdent la place aux touristes.
-Jacques
Douai : « Au
port du Havre » > Le Havre (France)
-Cergy
par Anis >Cergy (Val d'Oise, France)
-Charles
Trenet : « Le
jardin extraordinaire » > le jardin d'agronomie
tropicale. Bois de Vincennes. (Paris, France)
-François
and the Atlas Moutain : « Royan »
>Si
tu
vas
à
...
Royan. Visite
d'une ville à
l'histoire
mouvementée, tour à tour "perle de l'Océan", poche de
l'Atlantique, champ de ruines et laboratoire architectural des années
1950.
-
"Un
dimanche aux Goudes": l'art de vivre au cabanon dans la
clanque marseillaise selon Massilia SOund System.
Varia :
-Isabelle
Adjani : « Ohio
» Pourquoi
ne pas réviser la géographie des Etats-Unis en écoutant cette
chanson loufoque.
-« We
didn't start the fire »
Chanson de Billy Joel en forme de chronologie, dans laquelle le
chanteur énumère personnages et événements entre 1949 et 1989.
[donc très utile pour réviser]
-Lightnin'
Hopkins: "Happy
blues for John Glen"
Hommage musical au cosmonaute John Glen.