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Anna Betoulinsky naît le 30 octobre 1917 à Petrograd, dans une vieille famille noble orthodoxe, ce qui vaut à son père d'être fusillé par les Bolcheviques. Comme des dizaines de milliers de Russes blancs, la toute petite fille se réfugie dans le sud de la France avec sa sœur, sa mère et sa nourrice. Douée pour les arts, Anna apprend la danse et la musique. Prokofiev, un ami de la famille, décèle le talent de la jeune fille à laquelle il donne quelques rudiments de composition. Installée à Paris en 1934, Anna danse dans les ballets russes, puis se retrouve étoile des Ballets Wronska. En parallèle, elle compose ses premières chansons et se produit à la guitare sous le nom d'Anna Marly au Shéhérazade, célèbre cabaret russe de la capitale.
L'exode de juin 1940 l'entraîne jusqu'à Lisbonne. Du Portugal, Anna Marly parvient à gagner Londres. Elle s'y engage comme volontaire à la cantine du quartier général des Forces françaises libres. Dans la capitale britannique, la jeune femme fréquente les communautés française et russe en exil, chante au micro de la BBC dans l'émission "les Français parlent aux Français". Dans le cadre du Théâtre des Armées, elle se rend également dans les camps de soldats et de marins pour y interpréter ses titres. Attristée par le sort de l'Europe sous le joug, la chanteuse crée de vibrantes chansons inspirées par les circonstances ("Paris est à nous", "Courage").
Anna Marly en 1937 (See page for author [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons) |
* La marche des partisans.
En décembre 1942, après avoir lu un article consacré à la bataille de Smolensk (1941), l'artiste compose un chant appelé à un grand avenir.
"Dans un concert quelque part en Angleterre, j'ai presque un millier de soldats-marins dans la salle, ça crépite, il fait chaud. Pendant que mes camarades chantent ou présentent quelque chose, je suis dans les coulisses. (...) Je trouve sur la table un quotidien anglais où en grosses lettres, à la une, il y a:
'la bataille rage autour de Smolensk et en Russie. Les Allemands avancent, les Russes se défendent, mais il y a des hommes qui, poitrines nues, sans une arme dans les mains, s'en vont dans les forêts avec l'idée de pouvoir saboter, de vouloir défendre leur pays: les partisans.'
En russe on dit "partisansky". (...) J'ai été bouleversée car mon sang russe n'a fait qu'un tour. J'ai pris ma guitare et, sur un coin de table, j'ai commencé à faire le bruit des pas. J'ai imaginé un groupe d'hommes qui s'en vont le long du précipice et je disais, je racontais, je sifflais par moment, mais il y avait surtout le bruit des pas. J'ai ainsi composé le "chant des partisans"... "la marche" - à l'époque je l'appelais "la marche des partisans" - qui veut dire donc en russe:
"De lisière en lisière/
la route longe le précipice /
la route longe le précipice /
le croissant de lune file hâtivement dans le ciel /
nous sommes les vengeurs du peuple /
nous irons jusqu'au bout /
nous entrerons dans les forêts /
où l'animal ne peut se frayer un passage /
où le corbeau ne peut voler /
nous vengerons notre pays /
le vent de la liberté souffle sur nos tombes".
Lorsque j'ai composé ma chanson dans les coulisses, après j'ai essayé de la chanter sur scène. (...) Je me suis dit: "je vais voir quel effet cela fait." Alors, j'ai donné deux ou trois chansons autres et puis tout à coup je leur raconte la Marche des partisans en leur donnant bien sûr une traduction puisque c'était en russe. (...) Je la chante [en fredonnant, sans mélodie et seulement en tapant sur la guitare le bruit des pas] et puis je vois que, au bout de la chanson, lorsque j'ai terminé, rien ne bouge, personne ne bouge. J'ai eu peur, je me suis dit:"Bon, ça doit être un four. Ils ne me comprennent pas." Et alors, tout à coup, ça a été un tonnerre d'applaudissements, des trépignements... enfin un succès! Là je me suis dit: "Cette chanson a quelque chose. C'est pas possible." (...)
Lorsque je suis passée à la BBC, je l'ai chantée. Les Anglais, machinalement, ont écrit "guerilla song", ils l'ont baptisée ainsi. Guérilla, c'était bien la guérilla, oui!"
[Anna Marly au micro de Jacques Minier (France culture) en juillet 2000.]
En introduction, la chanteuse siffle en crescendo la mélodie de la chanson, puis frotte délicatement les cordes de sa guitare, ce qui n'est pas sans évoquer des bruits de pas furtifs. Le morceau est un vibrant hommage au combat héroïque, dramatique, souvent désespéré des partisans, ces troupes irrégulières confrontées à la furie meurtrière des nazis ou de leurs zélés collaborateurs. Sur une mélodie lente et lourdement rythmée, le Chant cherche à galvaniser les combattants.
[Anna Marly au micro de Jacques Minier (France culture) en juillet 2000.]
En introduction, la chanteuse siffle en crescendo la mélodie de la chanson, puis frotte délicatement les cordes de sa guitare, ce qui n'est pas sans évoquer des bruits de pas furtifs. Le morceau est un vibrant hommage au combat héroïque, dramatique, souvent désespéré des partisans, ces troupes irrégulières confrontées à la furie meurtrière des nazis ou de leurs zélés collaborateurs. Sur une mélodie lente et lourdement rythmée, le Chant cherche à galvaniser les combattants.
© Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Emile Cambier
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* De la Marche au Chant des partisans.
A Londres, début 1943, lors d'une soirée entre exilés français (1), Anna Marly interprète en russe la Marche des partisans devant Joseph Kessel. (2) Russophone, ce dernier s'écrie: "mais voilà ce qu'il faut pour la France." (3) Accompagné de son neveu Maurice Druon, il s'attelle alors à l'écriture d'une version française de la marche. "Les strophes vinrent assez aisément. Nous nous attachions surtout, avec les mots le plus simples possibles, mais les plus durs, sans fioriture aucune, à évoquer toutes les formes de lutte et tous les risques de nos compagnons sur le sol national. C’est à eux que nous pensions, à leurs peines et leurs affres. Nous tentions de nous faire leurs témoins et leurs messagers", écrit Maurice Druon. [dans "C’était ma guerre, ma France, ma douleur" Maurice Druon, Plon, 2010]
Peu après, le petit groupe de Français libres se retrouve chez Liouba Krassine et Emmanuel d'Astier de la Vigerie, le fondateur de Libération Sud. Kessel et Druon soumettent à l'auditoire leur version de la Marche. Anna Marly se souvient: «Quand j'ai entendu par Liouba qu'ils écrivaient les paroles françaises, alors j'ai commencé moi aussi à écrire les miennes. Mais je n'avais pas beaucoup de temps et quand je viens à cette soirée, j'ai ma traduction dans ma poche, (...) une esquisse en somme. (...) De nouveau une chaleur fraternelle, les camarades, on parle de la France (...). Et puis alors la guitare, je chante. Et puis Joseph Kessel s'approche de moi et dit:"Voilà, les paroles sont faites. Vous voulez les chanter?"» (source) « Je n’osai pas avouer que j’avais mon propre texte dans la poche… J’étais légèrement vexée. Celui-là était beau, très beau même. Germaine Sablon l’entonna à son tour. Quelqu’un prononça le Chant des partisans. De l’original russe, il ne restait que les corbeaux et la musique. »
Il restait aussi l’élément essentiel du titre: le terme de partisan, un mot inscrit dans la langue russe, mais alors peu ou pas utilisé pour désigner les résistants français.(4)
Ainsi, au printemps 1943, de l’adoption et de l’adaptation française de la Marche des partisans (russes) naît le Chant des partisans (français).
* "Ami entends-tu"
Au fil de quatre quatrains, les paroles de Kessel et Druon épousent à merveille la mélodie d'Anna Marly et sa progression en fortissimo. Violentes, dures, sanglantes, tout à la gloire des combattants clandestins, elles sont ancrées dans la sombre réalité d'un pays en guerre.
L'Allemand n'est jamais mentionné directement, mais dans le contexte de l'époque, tout le monde connaît "l'ennemi".
Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines.
Ami entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé partisans ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
L'anaphore "Ami, entends-tu" sollicite l'attention de l'auditeur dont on espère l'engagement. Les "cris sourds du pays qu’on enchaîne » se réfère à l’occupation de la France. Tel un "vol noir de corbeaux" - ce charognard qui se repaît de sa proie - l'occupant s'est abattu sur le pays. Ici personnifiée, la France est privée de sa liberté, réduites aux " cris sourds du pays qu'on enchaîne".
Face à ce constat dramatique, les auteurs sonnent "l'alarme". L'ensemble du corps social - "partisans, ouvriers et paysans" - doit lutter, résister à l'oppresseur, avant de le chasser.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes
Montez de la mine, descendez des collines, camarades.
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé! les tueurs à la balle et au couteau tuez vite !
Ohé! Saboteurs attention à ton fardeau Dynamite !
La deuxième strophe tient de l'exhortation, l'impératif s'impose ("montez", "descendez", "sortez", "tuez"). Qu'ils viennent "de la mine", "des collines" ou qu'ils sortent "de la paille", qu'ils utilisent "les fusils, la mitraille, les grenades", la "balle", le "couteau" ou la "dynamite", les combattants doivent passer à l'action pour que l'ennemi, à son tour, connaisse "le prix du sang et des larmes".
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève
Les Allemands sèment dans leur sillage " la haine", "la faim", "la misère". Ils réquisitionnent, arrêtent, torturent, autant d'épreuves qui incitent les Français ("nous pousse", "on") à s'engager dans la lutte, à entrer dans la Résistance, toujours au nom d'un idéal de liberté ("brisons les barreaux des prisons"). Dans les deux derniers vers de la strophe, une antithèse oppose les pays en paix ("il y a des pays où les gens (...) font des rêves) et les pays en guerre ("ici, (...) nous on crève").
Le chant cherche à développer l'esprit de résistance, à motiver ceux qui luttent déjà, tout en poussant les autres à l'action au nom de la Liberté et pour une vie meilleure.
Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Résister c'est agir, s'engager en pleine conscience ("chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait") dans une lutte clandestine ("sort de l'ombre") et périlleuse ("Ami, si tu tombes"). Sans éluder les risques encourus, la dernière strophe met en lumière l'esprit de fraternité qui relie ces hommes. Les combattants forment une chaîne jusque dans la mort ("Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place"). Cette solidarité permet d'envisager à terme la libération et le retour à une vie normale ("demain du sang noir séchera au grand soleil"). Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
La personnification de la Liberté, présentée comme un être vivant au milieu des partisans, confirme cette impression: "dans la nuit la Liberté nous écoute".
* La diffusion du chant.
Le 30 mai 1943 à 16 heures, Germaine Sablon interprète le Chant des Partisans pour la première fois à la BBC. Elle est aussi la première interprète de la chanson au cinéma dans le film d'Antonio Cavalcanti, Trois chants de résistance, sorti en Angleterre en 1943.
Le passage sifflé de la mélodie et son registre aigu passent assez bien le brouillage allemand, aussi sert-il bientôt d'indicatif au poste Honneur et patrie, par lequel la France libre s'adresse à la France occupée.
Publié au mois de septembre 1943 en France dans les cahiers de libération, le journal clandestin d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie, le chant fait son chemin via la radio, les tracts, la presse clandestine, le bouche à oreille et finit par s'imposer après le débarquement des Alliés en Normandie.
Dans ses mémoires, Maurice Druon écrit:
"Notre chant fut rapidement connu. (...) Il fut répandu par le courrier de l’air que les avions anglais de la RAF jetaient par milliers d’exemplaires sur la France. Je sais que les passeurs des zones interdites s’en servirent pour signaler que la voie était libre, qu’il fut fredonné à bouche fermée par des prisons entières, et qu’il fut tranché dans la gorge de certains condamnés devant les pelotons d’exécution."
"Le sifflet, la marche des partisans, le chant de la libération, le chant des partisans, tout cela, c'est cette chanson qui est devenue l'hymne de la résistance, mais elle l'est devenue parce que personne ne la poussée, personne n'a essayé de l'imposer. Elle a été prise par le terroir, par les Français, par les maquisards et elle a volé de ses propres ailes", constate Anna Marly. [source D]
Ainsi, de proche en proche, à partir de l'été 1944, et "sans que personne n'en ait pris la décision formelle, Le Chant des Partisans devient l'hymne de la Résistance, toutes tendances politiques confondues - dans les maquis fidèles à de Gaulle comme chez les Francs-tireurs partisans liés au Parti communiste." [Dicale p110]
L'enregistrement commercial a lieu en avril 1945, à la réouverture des studios d'enregistrement par la voix de basse de Gilbert Morin, puis par Pierre Nourago...
Depuis lors, des dizaines d'interprètes ont chanté le morceau à l'instar de
Germaine Sablon (1946), Yves Montand (1955), Mireille Mathieu, Johnny Hallyday (ah que coucou!), les Motivés.
Après la guerre, la chanson est érigée en symbole de la Résistance, entonnée dans les rassemblements patriotiques autour des monuments aux morts. Le 19 décembre 1964, à l'occasion du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, André Malraux convoque le Chant des partisans dans la conclusion de son discours solennel: « L’hommage d’aujourd’hui n’appelle que le chant qui va s’élever maintenant, ce Chant des partisans que j’ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Vosges et les bois d’Alsace […]. Écoute aujourd’hui, jeunesse de France, ce qui fut pour nous le chant du Malheur. C’est la marche funèbre des cendres que voici. "
Le Chant des Partisans (1943)
Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines.
Ami entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
Ohé partisans ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes
Montez de la mine, descendez des collines, camarades.
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé! les tueurs à la balle et au couteau tuez vite !
Ohé! Saboteurs attention à ton fardeau Dynamite !
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève
Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...
Notes:
1. "J'ai commencé à chanter pour ces Français qui, mystérieusement,
courageusement, avaient franchi la Manche pour rejoindre d'autres Free
French. Et j'ai fredonné
mon chant russe pour les partisans de Smolensk. Même effet que sur mes
petits matelots! Un grand gaillard chevelu et qui comprenait
parfaitement le russe - je
n'avais jusque-là jamais entendu parler de Joseph Kessel - s'est levé,
enthousiaste, en s'écriant: «Mais voilà ce qu'il nous faut pour la
France!» Le jeune homme
blond - Maurice Druon - qui était avec lui ne cachait pas son émotion.
Quelques jours plus tard, ils me proposèrent de nouvelles paroles: elles
collaient
merveilleusement avec la musique", se souvient Anna Marly. [source F]
2. Écrivain et journaliste reconnu, Kessel est entré dans la clandestinité au sein du réseau Carte. Plume remarquée, Druon plonge lui aussi dans la résistance. Il suit son oncle dans la traversée des Pyrénées à Noël 1942. Depuis l'Espagne, les deux hommes rejoignent Londres en janvier 1943.
2. Écrivain et journaliste reconnu, Kessel est entré dans la clandestinité au sein du réseau Carte. Plume remarquée, Druon plonge lui aussi dans la résistance. Il suit son oncle dans la traversée des Pyrénées à Noël 1942. Depuis l'Espagne, les deux hommes rejoignent Londres en janvier 1943.
3. C'était aussi la conviction d'Etienne d'Astier de la Vigerie si l'on en croit le témoignage de Maurice Druon: "Cet esthète s’est mis en tête d’avoir un
chant de la résistance. C’est vous deux qui devez nous faire notre chant
de guerre. Ces conversations se passaient parfois chez la maîtresse
qu’il avait à Londres, Louba Krassine, qu’il épouserait bientôt." (...) "Comme on le voit, le chant des Partisans fut en quelque sorte un ouvrage de commande." [source G]
4. On parlait plus volontiers de patriotes (en référence aux volontaires de 1792) ou de francs-tireurs.
4. On parlait plus volontiers de patriotes (en référence aux volontaires de 1792) ou de francs-tireurs.
Sources:
Source A: "Anna Marly, artiste d'origine russe, membre de la France libre, compositrice du Chant des partisans" dans l'émission Tour de Chant (30/10/2017) de Martin Pénet sur France Musique.
Source B: "Le chant des partisans" dans la Marche de l'histoire (30/10/2017) sur France Inter avec Martin Pénet.
Source C: "l'éphéméride" de Frédéric Pommier".
Source D: En 2000, Anna Marly évoque la genèse de "La marche des partisans", puis sa transformation en "Chant des partisans".
Source E: des ressources sur le Chant dans le cadre du concours national de la résistance et de la déportation.
Source F: "Le Chant des partisans, c'est une leçon d'humanité", L'Express 8/6/2000 .
Source G: Maurice Druon: "C’était ma guerre, ma France, ma douleur", Plon, 2010.
"Un chant pour la résistance".
Source H: deux analyses de la chanson dans le cadre de l'histoire des arts.
Source I: "Une jeune fille écrit pour le maquis cette chanson aujourd'hui célèbre", Regards du 15 /3 /1945. [Gallica Bnf]
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