dimanche 29 juillet 2018

349. Tout nu et tout bronzé, Carlos (1973)


L’été est là, il sait se faire annoncer. Comme chaque année, à son approche, la presse féminine met en couverture des mannequins déjà tannées et plus dénudées qu’à l’accoutumée pour vanter le maillot qui ira bien sur la plage, et le régime qui vous permettra de le porter. La télévision et les émissions de radio interactives vous renseignent sur les arnaques des crèmes solaires. Les corps, celui des femmes tout particulièrement, sont soumis, encore plus que le reste de l’année, au mouvement général des sociétés[1] dans lequel les médias sont de puissants vecteurs de normes. Les pantalons raccourcissent pour devenir des shorts, les manches remontent ou disparaissent, les corps se préparent à une exposition au grand air et au soleil. Tout nu et tout bronzé ! chante Carlos en 1973.




 Tout nu et tout bronzé

On est bien, on est beau
Quand revient l’été
Tout nu et tout bronzé
Au soleil, sur le sable ou sur les galets
Tout nu et tout bronzé
Depuis la mer du Nord 
Jusqu’aux Pyrénées
Tout nu et tout bronzé
On prend le temps de rêver

Tout nu, tout nu
On ne pense plus 
Au métro ni au bureau
Bronzé, bronzé
Décontracté 
Un grand chapeau
Pieds dans l’eau
Tout nu, tout nu
Comme des Jésus
On fait trempette 
Chez les mouettes
Bronzé, bronzé
On va chasser dans leur retraite
Les crevettes
Ah! Les vacances
Ah! Les vacances
Quand j’y pense, ça me démange

Tout nu et tout bronzé
On est bien, on est beau
Quand revient l’été
Tout nu et tout bronzé
Au soleil sur le sable ou sur les galets
Tout nu et tout bronzé
Depuis la mer du Nord 
Jusqu’aux Pyrénées
Tout nu et tout bronzé
On prend le temps de rêver

Tout nu, tout nu
On voit draguer Roméo
En pédalo
Bronzé, bronzé
Toutes les filles sont des Vénus en maillot
Tout nu, tout nu
On ne pense plus
Qu’aux safaris
Fesses parties
Bronzé, bronzé
On va traquer le bigorneau
Quel boulot

Tout nu et tout bronzé
On est bien, on est beau
Quand revient l’été
Tout nu et tout bronzé
Au soleil sur le sable ou sur les galets
Tout nu et tout bronzé
Depuis la mer du Nord 
Jusqu’aux Pyrénées
Tout nu et tout bronzé
On prend le temps de rêver

Avec la montée des températures, s’ouvre une parenthèse consacrée aux congés, aux loisirs, au temps libre et au bronzage. Ce temps singulier, cette variation saisonnière[2], où tout pourrait être noyé dans un hédonisme bienvenu, voire revendiqué comme le pendant le plus légitime au rythme accéléré de sociétés régies par la performance et la concurrence, est parfois troublé par des querelles dont la presse fait ses choux gras. Ainsi, l’été dernier, le magazine Les Inrockutpibles - qui propose chaque été un numéro spécial sexe, symptomatique, s’il en est de ce temps consacré aux corps, aux plaisirs et à la levée des interdits - se faisait l’écho d’une bataille de procédure autour de la plage nudiste de Berck, une des seules autorisées sur le littoral du Nord Pas de Calais depuis un arrêté municipal de 1981.
Le visuel de l'article des Inrocks signé par J. Rebucci,
27 juillet 2017

Ces batailles estivales sonnent comme des ritournelles, elles ont déjà eut lieu auparavant selon des déclinaisons sensiblement différentes. Christophe Granger consacre à l’une d’elle  l’introduction de son ouvrage Les corps d’été. En 1934, l’émotion s’empare d’une commune du Lot, lorsque des vacanciers, sous l’effet saisonnier de la chaleur et du temps libre, se livrent, en tenue d’été, bras et mollets dénudés,  à des jeux d’eaux propices aux rapprochements des corps autour de la fontaine du village. Curé, notables et quelques villageois parviennent à convaincre le maire de faire interdire Les exhibitions nudistes sur tout le territoire de la commune[3].

Du premier XXè siècle aux années 70, il n’y a rien d’évident dans cette longue histoire de la dénudation des corps prise dans de multiples paradoxes : celui de la levée des tabous et du raidissement de la morale, celui de l’ostentatoire exhibition des corps pourtant soumise à une noria de normes oppressantes. Ancrée dans une histoire des sociétés, ce processus mobilise l’attention de nombreuses historiennes et historiens, qui trouvent dans son étude, de quoi explorer et alimenter divers champs de la recherche allant d’une histoire de l’intime, du corps et de ses représentations, ou encore du genre en passant par celles du sport, des médias, encore des loisirs, voire des régimes totalitaires. Une histoire qui trempe sa plume dans des sources multiples : presse (magazine, nationale, régionale), oeuvres d’art (littéraires, cinématographiques, picturales, musicales), échanges épistolaires, revues, journaux intimes, sources législatives ou institutionnelles etc.

Par où commencer ? Le dernier tiers du XIXè siècle serait un moment de basculement dans le lent processus du dévoilement des corps. Plusieurs phénomènes se conjuguent alors pour transformer les règles établies. Certains relèvent de la sphère privée, d’autres de la sphère publique. À la croisée des deux, on trouve ces merveilleuses compositions picturales qui, de Degas à Bonnard, représentent des femmes plus ou moins dénudées occupées à leur toilette (mon amour immodéré de Caillebotte me renvoie aussi à ses images de baigneurs en maillots, mais on sort ici du cadre privé qui nous occupe pour le moment).

Degas, Femme dans son bain s'épongeant la jambe, vers 1883


Bonnard, Nu accroupi, 1918. Plus tardif

Caillebotte, Baigneurs, bord de l'Erres,1877
Dans l’intimité, l’acceptation de la nudité ne va pas de soi. Comme le souligne A.-M. Sohn[4], elle résulte d’une lente érosion de la pudeur, dont on distingue alors quelques signes. Plusieurs leviers agissent conjointement pour mener à son affaissement. On mentionnera dans un premier temps, le recul du poids social de l’Eglise qui modifie les rapports de couple et le rôle assigné au mariage. Moins strictement réduite à sa fonction de procréation, l’institution maritale échappe aussi de plus en plus à l’emprise familiale. Les unions arrangées font lentement place aux mariages choisis dans lesquels la place du corps comme élément de séduction est forcément réévaluée. Par ricochet, la pudeur comme pierre angulaire de l’éducation des petites et jeunes filles, s’en retrouve affectée. Au XIXè siècle, et plus largement à la Belle Epoque, peu de parties du corps sont dévoilées dans le cadre privé : on se lave le plus souvent recouvert d’une chemise comme on fait l’amour habillé ou dans le noir. Justement, cette libération du corps et ce recul de la pudeur ne sont pas étrangers aux évolutions vestimentaires : il faudrait alors évoquer, par exemple, les modifications des sous vêtements féminins des corsets vers la gorgerette puis le soutien gorge.

Mais profitons plutôt de cette évocation de l’histoire du vêtement pour opérer un glissement vers la question de l’exposition des corps dans l’espace publique. Là encore, un entrelacement de causalités donne une idée du processus à l’oeuvre. Dans un XIXè siècle marqué par l’industrialisation, le poids des réflexions hygiénistes renouvelle les approches précédentes sur les corps et leur environnement. Les masses laborieuses soumises aux affres de l’urbanisation (entassement dans des logements insalubres et surpeuplés, pollution industrielle, conditions de travail multipliant les expositions aux produits toxiques) sont invitées à se régénérer en s’exposant à l’air et au soleil jusqu’alors considéré comme dangereux (en ville, la chaleur estivale était notamment associée aux miasmes, à la puanteur etc). Le long chemin vers le recul de la pudeur et le désengoncement des corps (par le vêtement aussi bien que par l’éducation)  croise celui de l’histoire de la médecine. D’abord confinée dans les sanatoriums, l’héliothérapie conseillée comme traitement médical (elle est notamment prescrite contre la tuberculose) installe l’idée qu’il est bon d’exposer les corps ailleurs que dans les centres de cure. Le développement des pratiques sportives dans les classes les plus favorisées de nos sociétés, en ce qu’elles bouleversent et l’attention portée à son physique, et les vêtements que l’on porte, joue également un rôle important. 
À la croisée du médical et du sportif, il y a la pratique du naturisme pour laquelle le corps s’expose entièrement à l’air et au soleil à des fins de régénération. Loin d’être un phénomène de masse, cette pratique et ses prolongements, en matière alimentaire par exemple, constitue une curiosité et suscite des reportages dans la presse. Des revues spécialisées se chargent de sa promotion[5] selon des variantes plus ou moins rigoristes.

On comprend mieux alors que l’entre deux guerres soit un moment fondateur, un pré-requis dans cette séquence qui nous entraine vers le tout nu et tout bronzé. Y coexistent l’avènement des congés payés, la démocratisation des pratiques sportives, une exposition du corps dans les arts et les spectacles (J. Baker) en même temps que d’importantes évolutions vestimentaires (Coco Chanel), sans compter un culte certain voué au corps, comme signe extérieur de puissance idéologique et politique.

Tout nu, on y arrive, mais tout bronzé ?

Je ne résiste pas à vous livrer un extrait du roman L’art de la joie de G Sapienza[6] qui décrit de façon assez claire le renversement des normes et conventions qui travaillent alors la gestion sociale du corps et de son enveloppe cutanée. Le livre est écrit plus tardivement que l’époque évoquée par ce passage - il a, en outre,  été exhumé pour  publication assez récemment. L’autrice, forçe peut être  un peu le trait afin de servir le versant émancipé de son personnage principal mais somme toute, résume assez bien l’affaire du changement de paradigme autour de la coloration estivale de la peau. Nous sommes dans l’après première guerre mondiale à Catane, en Sicile, le dialogue met en scène deux jeunes femmes, l’une d’extraction bourgeoise (Béatrice), l’autre, totalement à l’opposé, mais qui intègre ce milieu au fil des aléas de sa vie (Modesta). Le comportement de cette dernière est évoqué par Carlo, un jeune médecin.


          Mais tu restes au soleil sans parasol, Modesta ?  tu vas t’abimer la peau ! Je te l’ai dit mille fois. Tu es déjà toute noire ! c’est laid cette peau foncée comme celle des paysannes.

                 -Mais au contraire, si je peux me permettre : la Princesse est en avance sur son temps. Et peut être le sait-elle. À Riccione il y a beaucoup de femmes ui ont accepté l’héliothérapie sur notre conseil à nous les médecins. Depuis longtemps sont connues les vertus curatives du  sileil, sauf que cette vertu médicale s’est heurtée, comme toujours, à la pudeur, ou mieux, à un idéal esthétique qui la dissimule. L’été dernier, on a vu des maillots de bain vraiment scandaleux pour les maris s’entend ! Mais les temps changent, on ne peut arrêter le progrès et la Princesse, chère Béatrice, sciemment peut être ou peut être en suivant son instinct et son amour pour le soleil, selon ses propres termes, accomplit un un acte en faveur de la libération de la femme. La pâleur, la fragilité, ne sont au fond, que des fils très minces pour brider et dompter la nature féminine, exactement comme les Chinois qui au nom de la beauté bandent les pieds des petites filles. 


La question du bronzage et de son succès s’inscrit dans le sillage de celle de l’exposition de plus en plus franche des corps. Pratiques sportives, loisirs, motifs médicaux s’allient pour en faire un marqueur social dans les classes supérieures des sociétés d’Europe occidentale. Le moment propice à cette transformation est l’été.

La parenthèse estivale et le bronzage, assimilé à un véritable changement de peau, produisent une histoire orwellienne, dans laquelle libertés et contraintes avancent conjointement. Reprenons le fil de l’histoire par le bout vestimentaire.
Avant le second conflit mondial, les maillots de bain commencent déjà à rétrécir : moins couvrants sur les jambes, ils se font plus échancrés sur les seins, et s’ajustent aux corps. Ils deviennent des éléments de séduction. De la liberté des corps à celle des mœurs, la distance interprétative est vite franchie. On peut bronzer debout, certes, en faisant du sport. Mais le bronzage est un art qui se travaille allongé, et l’horizontalité des corps, rapprochés sur le sable, a bien du mal à s’affranchir de cette suspicion de permissivité, de lubricité, même avec une grille de mots croisés à portée de la main. Les amours passagers de l’été, la drague estivale intègrent, au fil du temps, le registre saisonnier d’un temps dérogatoire, passager.
Après guerre, le mouvement s’accélère : en 1946 est présenté à la piscine Molitor (non sans difficulté pour trouver quelqu’un qui accepte de le porter) un nouveau maillot de bain : le bikini. Créé par Louis Réard, on le range dans une boîte d’allumettes. Dix années plus tard Brigitte Bardot apparait débarrassée de tout accessoire textile bronzant nue derrière une lessive de draps récemment étendus sous la caméra de son mari R. Vadim dans Et Dieu créa la femme. Le curseur qui marque la frontière de la pudeur autorisée en prend à nouveau un coup. 

Bardot dans Et Dieu créa la femme, R. Vadim, 1956


On est alors  au cœur Trente glorieuses, temps du tourisme de masse propice à la diffusion voir à l’uniformisation de nouveaux comportements estivaux. Le cinéma, la côté d’Azur et St Tropez donnent le « la ». Puis, dans les années 70, c’est l’adoption du monokini qui génère de l’agitation autour des stations balnéaires méditerranéennes.  Des femmes, exposent leurs seins au soleil, pour un bronzage dénué de ces marques blanches disgracieuses. Le bronzage est donc aussi une esthétique, une marque de distinction (celle des vacances à la mer, réussies car ensoleillées, l’œil rivé sur la météo) et un marché : à celui du maillot de bain s’ajoute le business des crèmes solaires dont les corps d’été ne peuvent se passer sauf à devenir rouges merguez : Ambre solaire, Nivéa furent parmi les premières marques à s’en emparer.

1938, publicité pour Ambre solaire

C’est bien là que le bât blesse. Car libération et exposition des corps sont soumises à de nombreuses normes qui conduisent, pour le moins, à réévaluer le degré d’émancipation auquel on les associe peut être trop rapidement. On pense bien sûr aux normes physiques qui s’imposent aux hommes priés d’afficher des pectoraux et des abdominaux compatibles avec un bronzage uniforme, débarrassés des poils trop nombreux qui les rapprochent  d’un gorille de plage. Pour les femmes, les limites de ce qui peut bronzer au soleil de l’été sont fixées en centimètre : tour de taille, tour de poitrine, tour de hanches. La presse féminine (photoshop à l’appui, aujourd’hui) coache chaque printemps celles qui vont pouvoir bronzer le plus intégralement. Les titulaires de rides marquées, d’un ventre replet, de petits ou gros bourrelets, d’une poitrine flasque n’ont pas voix au chapitre entre l’astre solaire et le sable chaud. Signes d’un laisser aller personnel, d’un manque d’attention à soi, d’une coupable négligence,  elles devront opter pour le maillot une pièce et un paréo. Car pour être tout nu et tout bronzé, il faut être jeune, beau (belle) afin de ne pas heurter le regard de l’autre. On se dénudera alors pour bronzer avec une savante retenue, on fera la crêpe sur la plage en veillant à ses postures, ni trop vulgaires, ni trop contrites. C’est aussi le prix à payer pour se distinguer du vulgaire paysan dont le corps d’été affiche les traces du marcel, du cachet d’aspirine que l’on retrouve en septembre car trop peu fortuné pour partir en vacances sur les rives de la grande bleue ou sous les tropiques. De la liberté des un.e.s découle l’exclusion des autres…il y va aussi de la perpétuation de certaines hiérarchies sociales.

Une du magazine Elle : régime + Bikini

Alors Tout nu et tout bronzé ? Le répertoire est bien plus complexe et l’orchestration régulièrement revue. Aujourd’hui, le discours médical relatif à l’exposition du corps au soleil a sensiblement changé : précaution, prévention, protection suppléent les incitations de l’héliothérapie, et mieux vaut être doré.e comme un abricot que rouge comme une écrevisse. La grossophobie et,à l’opposé, la dictature de la maigreur sont battues en brèche par des femmes qui en ont assez que leur corps serve d’instrument de contrôle social.



Je laisse la conclusion de ce billet estival à C. Granger qui formule avec une toute autre profondeur que Carlos (et moi) l’enjeu de ces réflexions nées des tentatives d’écriture d’une histoire des corps tout nu(s) (ou presque) et tout bronzé(s) :  
Tout ce flux historique est travaillé de luttes sociales et de reclassements incessants. Démêler d’un coup l’écheveau des jeux sociaux dont sont faits les corps d’été autorise de saisir ce qui s’est joué à travers eux. Car, on l’aura compris, c’est tout un pan du siècle écoulé qui s’éclaire à les suivre. Le basculement des bourgeoisies anciennes a entrainé le dépérissement des pudeurs d’antan. Le renouvellement des avant gardes sociales, éprises d’allures décontractées, a encouragé la gloire du relâchement estival des surveillances. Celui aussi du dérangement des accoutumances et du frisson d’indistinction sociale dont il dispense les promesses. L’unification séculaire des repères et des modes de vie de son côté, l’affaissement autrement dit de l’échelle locale des valeurs, ont rendu efficace l’inscription du corps estival dans les structures du monde social et dans les façons légitimes d’y négocier sa place.






Pistes bibliographiques :

Histoire du corps / sous la direction d'Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello. 3, Les mutations du regard, le XXe siècle, Paris, Point Histoire, 2011
Granger, Christophe, Les corps d’été, XXè siècle, Naissance d’une variation saisonnière, Paris, Autrement, 2009
Ory, Pascal, L'invention du bronzage, Paris, Complexe, 2008


Andrieu, Bernard,  Bronzage une petite histoire du soleil et de la peau, Paris, CNRS éditions, 2008
Baubérot, Arnaud, Histoire du naturisme, le mythe du retour à la nature, Rennes, PUR, 2004




[1] Ory, Pascal, Le corps ordinaire dans Histoire du corps / sous la direction d'Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello. 3, Les mutations du regard, le XXe siècle, Paris, Point Histoire, 2011
[2] Sous titre du livre de Granger, Christophe, Les corps d’été, XXè siècle, Naissance d’une variation saisonnière, Paris, Autrement, 2009
[3] Ibid.
[4] Sohn, Anne-Marie, Le corps sexué dans Histoire du corps / sous la direction d'Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello. 3, Les mutations du regard, le XXe siècle, Paris, Point Histoire, 2011
[5] La revue Vivre du professeur d’éducation physique Kienné de Mongeot publiée à partir de 1926 par exemple.
[6] Sapienza, Golardia, L’art de la joie, Paris, Le Tripode, 2015, pp. 218-219

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