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mercredi 30 décembre 2009

Sur la platine en 2009.

Un petit coup d'oeil dans le rétroviseur avec quelques uns des coups de coeurs musicaux de l'année écoulée.



1. Melody Gardot: "who will comfort me".
Assurément un des albums de l'année. La jeune chanteuse possède une très grande voix et son interprétation est débarrassé de tout le superflu.

2. Lee Fields and the Expressions: "ladies".
Ce vieux de la vieille de la scène soul s'est rappelé à notre bon souvenir avec un album vintage qui ne sent absolument pas le formole comme c'est souvent le cas lorsqu'il s'agit d'enregistrer de vieilles gloires. Une des bonnes surprises de l'année.

3. Grizzly Bears: "two weeks".
Album efficace et très agréable au fil des écoutes.

4. Jean-Louis Murat: "Ginette Ramade".
Cette album enregistré à Nashvill se mérite. A la première écoute, on se demande bien pourquoi le barde auvergnat a traversé l'Atlantique pour enregistrer ces 11 morceaux. Mais à force de persévérance, les morceaux séduisent et la voix de Murat fait mouche.

5. Staff Benda Bilili: "Sala mosala".
Mon coup de cœur de l'année 2009. Le groupe congolais commence à rencontrer un beau succès en France et ailleurs (ils ont reçu le Womex, équivalent des victoires de la musique britannique). Mais c'est encore sur scène qu'ils donnent le meilleur d'eux-même (toujours pas remis d'un de leurs concerts). Très très fort!

6. Ballake et Vincent Segal: "Wo Yé N'gnougobine".
Un très bel album tout en introspection qui prouve que la rencontre d'univers sonores très différents offre parfois de très beaux fruits.

7. Salif Keita: "Folon".
La grande voix du mandingue nous est revenue avec un très bel album en cette année 2009. A compléter par la lecture d'un ouvrage de Florent Mazzoleni consacré au grand chanteur albinos. (voir ici l'article sur "l'épopée mandingue en musique").

8. Benjamin Biolay: "Brandt rhapsodie".
On peut trouver cette manière d'interpréter particulièrement affectée ou au contraire adorer. En tout cas, Biolay laisse rarement indifférent. Il chante ici en duo avec Jeanne Cheral.



1. Wax Tailor: "986 dragon chasers".
Le dj français confirme avec ce troisième album très inventifs et jamais barbants: une franche réussite.

2. Tinariwen: "Ere tasfata adounia".
Le blues touareg, brut et sans compromis, de la formation malienne séduit une fois de plus. Pour en savoir plus sur le blues touareg.

3. Charlie Winston: "Like a hobo".
Gros succès en France pour ce jeune britannique qui mêle avec bonheur folk et pop.

4.Wilco: "you and I".
La formation californienne brille une fois de plus avec des mélodies de toute beauté.

5. Bill Calahan: "Jim Cain".
Un album intimiste qui met en valeur la belle voix profonde et veloutée de Bill Calahan.

6. Lhasa: "Rising".
Très grand disque tout en calme et retenu (malheureusement son dernier). A lire:
- le portrait que lui consacre télérama.fr: "Lhasa, chanteuse à la voix unique".
- sur la blogothèque: "Lhasa, un au-revoir".

Rééditions:

7. Gnonnas Pedro and his djades band :"la musica en vérité".
Les Allemands d'Analog africa se sont distingués cette année par quelques rééditions particulièrement soignées. Ils contribuent ainsi à nous faire découvrir la richesse du patrimoine musicale béninois qui ne saurait se réduire au Tout Puissant Orchestre Poly-rythmo de Cotonou. Nous vous en reparlons très vite sur Samarra.

8. L'orchestre de la paillote: "Kadia blues".
Le dictateur guinéen Sékou Touré a très tôt misé sur la musique pour vanter les mérites de son régime. Si ce dernier s'est durci progressivement pour rendre le quotidien des Guinéens insupportable, la musique guinéenne s'est en revanche imposée comme une des plus belles et créatrice du sous-continent. La compagnie discographique d'Etat, Silyphone, a ainsi diffusé quelques très beaux disques dont ceux de l'orchestre de la paillote devenu ensuite Keletigui et ses Tambourinis. Pour en savoir plus sur la très riche, et méconnue, musique guinéenne, nous vous renvoyons aux 2 articles sur Lire-Ecouter-Voir.

samedi 13 juin 2009

Sur la platine: juin 2009.



1. Ernie end the Top notes: "Dap walk". Une intro explosive pour ce titre funky à souhait en provenance directe de la Nouvelle Orléans.

2. Adolfo Echeverria y su orchestra: "Amanciendo". Cette petite cumbia colombienne est tirée d'une deux complitions Cumbia de oro (1 et 2) sur lesquelles il n'y a absolument rien à jeter.


3. Ochestra Baobab: "Jin ma jin ma". Un joli morceau interprété par un des fleurons de la musique sénégalaise.


4. Creedence Clearwater Revival: "Travelin' band". Avec leur look d'étudiants attardés, ces quatre là ne paient franchement pas de mine, pourtant cette formation californienne grava une grosse poignée de titres jubilatoires, à écouter à plein volume!



5. Dub Specialist: "Banana walk". Un son qui gratte et une musique énigmatique (comme le titre) qui s'étire lentement. Ce dub est issu d'une compliation époustouflante et porte bien son nom puisqu'elle composée de quelques uns des meilleurs instrumentaux enregistrés pour le compte du mythique Studio One de Clement Dodd.


6. Otis Redding:"Cigarettes and coffee". Un titre planant de Big O sur lequel on peut entendre les sublimes cuivres de chez Stax.

7. Miriam Makeba: "Djiguinira". Mama Africa dans ces oeuvres. Ce titre fut composé en l'honneur de Sékou Touré, l'hôte de Makeba lors de son exil guinéen.

8. Mulatu Astatke and the Heliocentrics:"An epic story". Pour terminer, mon très gros coup de coeur du mois, ce titre envoûtant mettant aux prises un des géants de l'éthio-jazz (nous vous en reparlons bientôt sur Samarra) avec des bidouilleurs hors-pairs (musiciens de DJ shadow, Madlib): une vraie réussite.

samedi 12 avril 2008

9. Nina Simone:"Why the king of love is dead?".

Le 4 avril 1968, le pasteur Martin Luther King était tué alors qu'il se trouvait sur le balcon du Lorraine Motel de Memphis. Très vite, les chanteurs et musiciens rendent hommage à King. Le bassiste de Nina Simone compose trois jours seulement après le meurtre un titre poignant en l'honneur du pasteur: Why the king of love is dead?
free music

"But he had seen the mountain top / and he knew he could not stop / always living with the threat of death ahead / folks, you'd better stop and think / everybody knows we're on the brink / what will happen now that / the king of love is dead?" 

 "Il avait vu le sommet de la montagne / et il savait qu'il ne pouvait pas s'arrêter / il vivait toujours avec la menace de la mort [...] / que va-t-il se passer maintenant que le roi de l'amour est mort?" 

Les paroles font directement référence à l'ultime discours de King, à Memphis, la veille de son assassinat dans lequel il fait part des dangers qui pèsent sur sa tête. Dans le même temps, il se retourne sur le travail accompli, serein. "Ce qui va m'arriver maintenant n'importe guère. Nous avons devant nous des journées difficiles. Mais peu m'importe ce qui va m'arriver maintenant. Car je suis allé jusqu'au sommet de la montagne. Et je ne m'inquiète plus. Comme tout le monde je voudrais vivre longtemps. La longévité a son prix. Mais je ne m'en soucie guère maintenant. [...] Je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise. Ainsi je suis heureux, ce soir. Je ne m'inquiète de rien. Je ne crains aucun homme...

 liens: 

- 5 titres en hommage à MLK. 

- Hommage de Belafonte au dr King. 

- L'ultime discours de MLK en écoute.