Yupanqui utilise le folklore argentin (milonga, zamba, vidala) dans ses compositions où l'histoire des hommes est liée à la terre nourricière. Ici, il décrit avec poésie le rude quotidien des paysans, qui travaillent la terre du matin au soir.
Campesino
" Quand tu t'en iras aux champs /
ne t'écarte pas du chemin /
ne marche pas sur le sommeil /
des ancêtres endormis /
Paysan, paysan, je chante pour toi, paysan!
Les uns sont terre menue /
d'autres la racine du froment /
d'autres pierres répandues /
au fil de la rivière /
Paysan, paysan, je chante pour toi, paysan!
si souvent oui si souvent /
bien au delà du semis /
dans la forge des soirées /
ils sont allés atténuer leur rage /
Paysan, paysan, je chante pour toi, paysan!
oh sainte mission de l'homme /
neige soleil renoncement /
mourir à semer la vie /
vivre, bien tremper son cri /
Paysan, paysan, je chante pour toi, paysan!
Quand tu t'en iras aux champs /
ne t'écarte pas du chemin /
ne marche pas sur le sommeil /
des ancêtres endormis /
Paysan, paysan, je chante pour toi, paysan!
CAMPESINO
Canción
(Atahualpa Yupanqui)
Cuando vayas á los campos,
no te apartes del camino,
que puedes pisar el sueño
de los abuelos dormidos.
Campesino, campesino.
¡Por ti canto, Campesino!
Unos, son tierra menuda.
Otras, la raíz del trigo.
Otros son piedras dispersas
en la orillita del río.
Campesino, Campesino.
¡Por ti canto, Campesino!
Cuántas veces, cuántas veces,
más allá del sembradío,
en la fragua de las tardes
fueron á templar sus gritos
Campesino, Campesino.
¡Por ti canto, Campesino!
Sagrado misión del hombre:
nieve, sol y sacrificio.
Morir sembrando la vida.
Vivir, templando su grito.
Campesino, Campesino,
Par ti canto, ¡Campesino!
Cuando vayas á los campos,
no te apartes del camino,
que puedes pisar el sueño
de los abuelos dormidos.
Nunca muertos, ¡sí dormidos ¡
Nunca muertos, ¡si dormidos!
Campesino, Campesino
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire