La musique fut longtemps malfamée en Ethiopie. Pour les Amharas et les Tigréens qui se partageaient le pouvoir, il était exclu de jouer de la musique sans déchoir. Seules les catégories de la population marginalisées, principalement originaires des régions méridionales, s'abaissaient à une telle pratique. Les azmari, équivalents des ménestrels médiévaux, improvisaient souplement leurs paroles sur des canevas musicaux minimalistes à l'aide d'instruments locaux comme le krar, une lyre à six corde, le masenqo, une vielle monocorde à archet, la washint, une flûte, le kebero, une percussion... Méprisés, les azmari disposaient cependant de la liberté de parole, maniant le "double entendre" à merveille.
Andy Newcombe / CC BY (https://creativecommons.org/licenses/by/2.0) |
Si l'on excepte la brève occupation italienne de 1936 à 1941, l’Éthiopie ne fut pas colonisée. En 1896, l'armée de l'empereur Ménélik II parvint même à repousser une première tentative de conquête italienne lors de la bataille d'Adoua. Au lendemain de cette retentissante victoire, des délégations européennes se rendirent dans la Corne de l'Afrique pour féliciter le souverain et découvrir sa valeureuse armée. A cette occasion, le tsar Nicolas II, chrétien orthodoxe comme son homologue abyssinien, envoya 40 cuivres et un directeur de musique en guise de trophée. C'est ainsi que les instruments européens furent introduits en Éthiopie.
Les populations indigènes s'approprièrent progressivement ces
instruments et s'en servirent pour jouer leurs musiques traditionnelles.
C'est le cas du morceau èrè mèla mèla. Rendu mondialement célèbre par l'interprétation de Mahmoud Ahmed, il appartient au départ au fonds traditionnel éthiopien. L'interprétation de ce répertoire musical ancien par les orchestres de marches militaires et leurs cuivres donnera naissance aux musiques dites "modernes".
* Kevork et les quarante enfants.
Dans les années 1920, alors que l’Éthiopie vient d'adhérer à la SDN, le Ras Tafari Makonnen se rend à Jérusalem dans le cadre d'une tournée diplomatique. Lors de sa visite, une fanfare composée de 40 orphelins arméniens, tous rescapés du génocide, impressionne fortement le futur Hailé Sélassié. L’empereur les recrute pour créer en 1924 le premier orchestre officiel éthiopien. Pour diriger les Arba Lidjotch ("les Quarante gamins"), il embauche Kevork Nalbandian, auquel il confie également la composition de l'hymne éthiopien (en 1925). Chef de chœur, multiinstrumentiste, l'instructeur arménien forme de nombreux instrumentistes à l’École Menelik ainsi qu’à l’École Tafari Makonnen. Avec quelques autres formateurs étrangers, il assure l'encadrement des fanfares des gardiens de la paix d'Addis Abeba, de la Garde impériale, de l'Armée, de la Police. En 1935, l'occupation italienne met toutefois un terme provisoire aux activités musicales.
* Des fanfares et marching bands...
Après 6 ans d'une cruelle occupation, l'empereur Haïlé Sélassié récupère son trône. Le "roi des rois" engage alors quelques changements afin de dépoussiérer les structures féodales du pays: abolition de l'esclavage, réforme du système de santé, déblocage de crédits dans l'éducation, développement d'infrastructures de communication... D'un point de vue politique, le régime reste absolutiste, les partis politiques interdits. Le "negusa nagast" concentre tous les pouvoirs et place la culture sous son étroite surveillance. Les fanfares de la Garde impériale, de la Police, de l'Armée, de la ville d'Addis Abeba, du théâtre Haïlé Sélassié Ier sont les seuls orchestres institutionnels tolérés. Airs martiaux et marches militaires composent le gros du répertoire de ces formations musicales.
... aux grands orchestres.
Dès son retour au pouvoir, Haïlé Sélassié réorganise tous les orchestres institutionnels. Il confie de nouveau l'encadrement des fanfares officielles (de la Garde impériale, de l'Armée, de la Police, de la Municipalité d'Addis Abeba) à des formateurs étrangers tels le Polonais Alexander Kontorowicz ou l'Autrichien Franz Zelwecker. A partir des années 1950, en dehors de leur répertoire militaire traditionnel, les orchestres institutionnels se dotent de sections de musique légère, les "Jazz Orchestras". Au sein de la section Jazz Symphonie de l'Orchestre de la Garde d'honneur par exemple, près de dix souffleurs interprètent un répertoire international (swing, mambo, boogie) mâtiné d'"arrangements aériens de mélodies éthiopiennes". La musique intègre alors ses accents cuivrés si caractéristiques. Désormais, les musiciens arborent des smokings à la manières des grands orchestres américains. Dans un climat d'émulation inédit, la compétition est rude entre les différents orchestres institutionnels du pays.
Multi-instrumentiste, chef d'orchestre, compositeur, arrangeur, Nersès Nalbandian poursuit l’œuvre amorcée par son oncle avant guerre. Excellent pédagogue, il contribue à la formation de presque tous les orchestres. Il intègre "les paramètres éthiopiens («modes» musicaux spécifiques, gamme pentatonique ou ternarité dominante des rythmes) dans sa "modernisation" de la culture musicale plutôt que de l'occidentaliser à outrance." (source A) Sous sa houlette, le grand orchestre du Théâtre Haïlé Sélassié s'impose comme le haut lieu de l'innovation musicale avec l'introduction d'un chanteur, planté devant l'orchestre. L'initiative enracine le format de la chanson à l'occidentale, avec couplet et refrain. La transposition cuivrée du fonds musical traditionnel, donne ainsi progressivement naissance à la musique éthiopienne moderne.
* "Je n'en peux plus"
Au début des années 1960, il n'existe toujours pas de musiciens ou de formations musicales indépendants. Les orchestres institutionnels ou ceux des grands hôtels de la capitale, possessions de l'Etat, sont les seuls autorisés. C'est au sein de ces orchestres qu'émergent les grandes voix de la musique moderne éthiopienne: Tlahoun Guèssèssè, Bzunèsh Bèqèlè, Mahmoud Ahmed, Alèmayèhu Eshèté, Hirout Bèqèlè, Menelik Wèsnatchèw... A la même époque, l'Arménien Garbis Haygazian importe le tout premier magnétophone. Il enregistre les grandes formations officielles dont il vend les bandes aux riches Éthiopiens et aux tenanciers de clubs.
Le contrôle tatillon et la censure du régime impérial étouffent toute voix dissonante. Les critiques du pouvoir affleurent cependant dans les chansons, de manière allusive. Pour les Éthiopiens, le contenu verbal, les paroles des chansons tiennent une place essentielle. Les auditeurs perçoivent parfaitement le double sens des paroles. (1) "C'est proprement un trait culturel lié à une tradition historique: l'Ethiopie est un pays qui a été si longtemps féodal, sans aucune liberté d'expression, que le seul moyen de survivre, c'était d'employer le double sens." (source I) Ainsi lorsque Tlahoun Gèssèssè interprète Altchalkoum ("Je n'en peux plus"), il n'est pas seulement question d'un amour contrarié, mais bel et bien d'une protest song dénonçant le pouvoir. Le chanteur est accompagné par l'Orchestre de la Garde impériale. Or, en 1960 le chef de cette Garde impériale fomente un coup d'état. Le putsch échoue.
Marc Sabatella / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) |
* Swinging Addis.
Après cette tentative de coup d'état avortée (1960), Sélassié comprend qu'il doit lâcher du lest pour durer. Le contrôle impérial devient moins strict dans le domaine musical. De nouveaux hôtels peuvent ainsi embaucher de petites formations de 6 ou 7 musiciens (dinner band) recrutés au sein des orchestres institutionnels. Les premières formations indépendantes apparaissent à la fin des années 1960. Les grands vocalistes (Tlahoun Gèssèssè, Bzunèsh Bèqèlè, Alèmayèhu Eshèté, Mahmoud Ahmed, Hirut Bèqèlè, Menelik Wèsnatchèw) s’émancipent peu à peu du carcan des orchestres officiels et gagne leur liberté artistique. L'engouement du grand public les propulse au rang de véritables pop stars.
Dans le contexte de la décolonisation, Addis Abeba devient un pôle d'attraction majeur en Afrique. En 1963, la capitale éthiopienne accueille ainsi les dirigeants des nouveaux États indépendants dans le cadre de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA). La métropole abyssinienne connaît alors une croissance fulgurante. Un aéroport, de grands hôtels, un nouveau palais impérial, des ambassades sortent de terre en quelques années... La vie nocturne frénétique vaut à la métropole le surnom de Swinging Addis. Les membres de l'élite fortunée ou les ressortissants étrangers s'enjaillent dans les discothèques de la ville (Sheba Club, La Mascotte, Axum Haddarash, The Cave, The Jungle, le club arménien).
Les milliers de jeunes Américains venus en Éthiopie grâce aux Peace Corps débarquent dans la corne de l'Afrique avec leurs instruments électrifiés, leurs disques, leurs musiques (soul, jazz, funk), influençant les groupes locaux.
* Amha records, label phare des années 1969-1975.
Par un décret de 1948, l’Aguèr Feqer Mahbèr, le premier théâtre officiel éthiopien se voit confier l'exclusivité de l’importation et de la publication de disques. Amha Eshete, un jeune homme entreprenant de 24 ans, décide de créer en 1969 sa propre compagnie de disques en dépit des risques d'emprisonnement encourus. Bravant le monopole d’État, il lance le label Amha Records. A l'époque, la censure touche toutes les productions, notamment les disques. A chaque fois, il faut passer par les fourches du ministère de l'information. En dépit de ces contraintes, le label enregistre près de cinq cents 45tours et une trentaine de 33t en un peu moins de dix ans. Pour enregistrer, Eshete fait appel aux meilleurs musiciens indépendants à l'instar de Girma Bèyèné, Mahmoud Ahmed, Mulatu Astaqè, Tlahoun Gèssèssè.
Avec l'assouplissement du régime, tous les éléments semblent réunis pour permettre l'épanouissement de la musique, mais c'était sans compter avec le contexte politique.
Thomas Bresson / CC BY (https://creativecommons.org/licenses/by/3.0) |
La vie politique locale continue de s'enliser. Tout en initiant quelques timides réformes, l'empereur poursuit sa politique conservatrice. De vives tensions sociales traversent alors le pays. Dans les campagnes, une minuscule oligarchie féodale possède des centaines de milliers d'hectares cultivés par des serfs qui doivent encore abandonner 60 à 70 % de leur récolte. Fin 1973, une terrible sécheresse provoque une grande famine dans la province de Wollo, dans le nord du pays, entraînant la mort de 100 000 personnes. Pendant ce temps, l'empereur continue d'entretenir sa cour. La révolte gronde au sein d'une population qui survit tant bien que mal dans la misère. En février, les étudiants et les professeurs descendent dans la rue; quelques semaines plus tard la grève devient générale. Une nuit, un coup d'état militaire a lieu, l'empereur est arrêté. Le 12 septembre, le Conseil militaire d'armée provisoire (leDERG) dépose le Ras Tafari.
A la tête d'une redoutable dictature militaro-stalinienne s'impose le colonel Mengistu. Le "négus rouge" instaure une politique de terreur. En 1977-78, des dizaines de milliers d'Ethiopiens disparaissent dans le cadre de purges sanglantes. Le couvre-feu anéantit en toute vie nocturne et musicale. L'obscurantisme culturel s'abat sur l'Ethiopie. Les orchestres de l'époque impériale disparaissent ou se voient imposer l'adoption d'une esthétique martiale. La musique est mise au pas de l'oie. La censure, l'intimidation, la propagande du régime contraignent la plupart des musiciens à l'exil (2), les carrières volent en éclat (Muluqen Mèllèssè, Bzunèsh Bèqèlè, Tlahoun Gèssèssè). Comme le note Francis Falceto, "une scène croupion se voyait reléguée dans deux ou trois grands hôtels chics où parvenus de la nomenklatura, employés d'ONG et amazones de luxe s'enfermaient une nuit par semaine (...). Les noctambules peu fortunés pouvaient quant à eux se barricader dans des petits bistrots plus ou moins borgnes baptisés zegubegn ("ferme derrière moi") et siroter un jus en écoutant un azmari fredonnant à voix basse et sans accompagnement de percussions."
L'apparition de synthétiseurs, capables de faire office de ligne de basse, de boîte à rythme, de cuivre, accélère la disparition des grandes formations, tout en nuisant à la qualité musicale. En quelques mois, la production discographique s'amenuise pour disparaître à la fin des années soixante-dix. Le producteur Amha Eshété doit se résoudre à l'exil aux Etats-Unis. En dépit des efforts d'Ali Tango pour maintenir sur place un semblant d'activité musicale (en enregistrant Hirut, Bèqèlè, Alèmayéhu Eshèté, Muluqèn Mèllèssè), la vague moderniste éthiopienne finit par tomber dans l'oubli jusqu'à ce qu'une bande de jeunes Français ne découvre cette musique prodigieuse.
* Mythiques éthiopiques.
Nous sommes en 1984. Francis Falceto travaille en tant que programmateur musical au Confort Moderne de Poitiers. Un de ses amis lui fait écouter un 33 tours de Mahmoud Ahmed. Subjugué par cette musique dont il n'existe alors aucun disque commercialisé en France, Falceto part pour l'Ethiopie. Le contexte politique n'est guère favorable à la quête des sons perdus. En 1986, le Français parvient néanmoins à faire rééditer l'album Erè Mêla Mèla (1975) de Mahmoud Ahmed sur le label Crammed Discs. La voix du chanteur y atteint une sensualité rare, s'élevant en volutes hypnotiques le long des murs de cuivres érigés pour l'occasion. Le très bon accueil du disque en Europe et aux Etats-Unis convainc Falceto de persévérer.
Après la chute du Derg, il retourne en Éthiopie avec Amha Eshete afin de retrouver les masters originaux d' Amha records dont le pressage avait été réalisé en Inde, au Liban, puis en Grèce. (3) La traque prend dix ans ! Grâce à ce matériau exceptionnel, Falceto sort les premiers volumes d'« Éthiopiques » en 1997. "Inutile de vous dire que le jour où je suis revenu en France avec une valise pleine de masters du catalogue d'Amha Records est un des plus beaux jours de ma vie", concède-t-il. Diffusée par Buda Musique, la série des Ethiopiques exhume les enregistrements réalisés par les artistes éthiopiens de l'âge d'or (principalement entre 1950-1975). Une trentaine de volumes existent à ce jour.
Les rééditions particulièrement soignées de la collection permettent à un public international de découvrir l'incroyable fertilité musicale éthiopienne.
Parmi les enregistrements marquants, citons:
> les disques gravés en tant que chanteur et/ou musicien par Girma Bèyèné. Tout au long de l'âge d'or de la musique éthiopienne, cet autodidacte œuvre en tant que pianiste, compositeur et arrangeur, mêlant la légèreté pop à l'identité de son pays en mutation. Après un exil forcé pendant les années de dictature, il retrouve les feux de la rampe par l'entremise de Francis Falceto et du groupe Akalé Wubé (Ethiopiques 22 et 30: "Mistakes on purpose").
> les titres enregistrés par Alamayehu Eshete dont la ferveur vocale lui vaut le surnom (un brin réducteur) de "James Brown éthiopien". Spécialiste des chansons bluesy telles Ambassel ou Tezeta ("le souvenir"), il interprète avec talent le mal d'amour, la nostalgie et le vague à l'âme. Il est également très convaincant dans des registres plus festifs et rapides. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter Mekeyershin salawq. Tout est dit en 1'45. (Ethiopiques 9, 22)
> Mahmoud Ahmed devient rapidement une véritable idole nationale. Alors qu'il est marmiton à l'Arizona Club au début des années soixante, il remplace au pied levé un soir sur scène le chanteur soliste de la Garde impériale qui s'est fait porter pâle. Sa carrière est lancée. Très vite, le pays entier s'éprend de sa voix d'or et de sa manière de bouger sur scène. Son succès fulgurant l'emmène à rencontrer à plusieurs reprises l'empereur lui-même. (vol. 6 et 7)
> Rejeton d'une famille bourgeoise de la capitale, Mulatu Astaqè étudie la musique au Trinity College de Londres, puis à la Berklee School of Music de Boston. Au contact de la scène jazz américaine, il a l'idée d'éthiopianiser sa musique, d'enrichir le jazz en empruntant aux pratiques musicales ancestrales de son pays. Ainsi naîtra l'éthio-jazz. Sur Yèkèrmo sèw par exemple, les cuivres foisonnants s'associent merveilleusement au vibraphone et à la guitare fuzz. Au fil des ans, Astaqè s'impose comme un compositeur et arrangeur recherché (4), toujours en phase avec les pouvoirs politiques en place. (vol. 4)
>Issue d'une famille fortunée, Gebrou Tsegue-Maryam est envoyée très jeune dans des pensionnats de jeunes filles européens. Elle y apprend le piano, instrument pour lequel elle possède un don. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, elle parfait son éducation musicale au Caire avec le violoniste polonais Alexander Kontorowicz. Revenue en Éthiopie, elle aspire à repartir perfectionner son apprentissage à l'étranger. Le Ras Tafari refuse ce qui plonge la jeune femme dans une profonde dépression qu'elle tente de soigner en se retirant dans un couvent, dont elle ne sortira que pour enseigner dans un orphelinat d'Addis. Elle s'adonne de nouveau à la musique. Le volume 21 d'Ethiopiques permet d'écouter ses enregistrements atypiques et somptueux à l'image de The homeless wanderer ou The song of the sea.
> Dès la fin des années 1940, le saxophoniste Gétatchèw Mèkurya adapte les genres anciens (Shèllela, Fukèra). Au cours des années 2000, il joue avec un groupe punk néerlandais appelé the Ex.(vol. 14)
Aujourd'hui, des musiciens de la planète entière (Japon, Brésil, Canada, Européens) se prennent d'amour pour les musiques éthiopiennes. (5) Des dizaines de groupes jouent désormais des adaptations dans tous les genres (du punk au classique).
Notes:
1. Le seminna-werq ("cire et or") est une forme poétique de double-sens dans la musique, permettant de critiquer les autorités en contournant la censure.
3. "Au bout de quelques visites en Éthiopie, le producteur Ali Tango m'a emmené dans un débarras rempli de disques en vrac en train de pourrir. J'ai rangé tout cela à l'aide de deux gamins, et il m'a dit de me servir, de prendre ce que je voulais. Une partie importante de ma collection vient de là."
4. L'utilisation du chant lancinant de Mulatu Astaqè dans la bande originale du film Broken Flowers, révèle également la musique éthiopienne au grand public.
5. "Blues mélancoliques, thèmes traditionnels minimalistes et lancinants, jazz urbain, dansant et cuivré, crooners déchirants aux vocalises détimbrées: une riche et troublante palette sonore au carrefour de l'afro-beat, des balancements latino-swing et des arabesques de l'Orient", écrit Anaïs Prosaïc.
Sources:
A. Francis Falceto, « Un siècle de musique moderne en Éthiopie », Cahiers d’études africaines [En ligne], 168 | 2002
B. "Abyssinie Swing, images de la musique éthiopienne moderne" (Carnets de voyage)
C. "1969-1975: les années folles d'Addis Abeba" (Jukebox)
D. "Les aventuriers de sons perdus: Epiques Ethiopiques" (Continent musique)
E. "La discothèque de Francis Falceto", "Epopée des musiques éthiopiennes vol. 2"(L'Afrique en solo)
F. Nuits de Fourvière: "Conférence de Francis Falceto"
G. CR par Gérard Prunier d'"Abyssinie swing", l'ouvrage de Drancis Falceto.
H. Olivier Favier: "20 ans d'Ethiopiques, le groove d'Addis Abeba" (RFI)
I. "Le contenu verbal, essence de la musique éthiopienne" (Africultures)
J. Jacques Denis: "Amha Eshèté, le rêveur qui grava dans la cire l'or éthiopien" et "l'exil et le retour au pays natal" [PAM]
Liens:
- Une sélection de morceaux par Paris DJs Podcast, Section 26.
- "Francis Falceto: Dust father" (Superfly records)
- "Une compilation raconte l'Ethiopie des années 60 et 70" (Nova)
- "Ethiopiques éternelles et magiques" (blog Sono Mondiale)
Radio Ethiopie.
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